Potentiel de l'éolien

en mer en France

L’éolien en mer, posé et flottant, fait partie des principales filières à développer pour atteindre l’objectif, défini par la loi énergie et climat, de 40 % d’électricité d’origine renouvelable d’ici 2030.
L'éolien en mer présente de nombreux potentiels :

Une grande productivité

en mer, le vent est plus fort, plus stable et plus régulier qu’à terre. Les éoliennes en mer ont une puissance de 6 MW (pour les premiers parcs français). La puissance unitaire des éoliennes en mer les plus grandes devrait passer le cap de 15MW dès 2024. Le facteur de charge des parcs éoliens en mer en Europe est compris entre 29% et 48% et est en constante augmentation.

Un gisement important

les espaces maritimes permettent d’installer un plus grand nombre d’éoliennes, de plus grande taille, avec un impact paysager plus limité qu’à terre. La France continentale dispose d’une façade maritime étendue et bien ventée. Les zones théoriquement exploitables avec les technologies actuelles pour l’éolien marin ont un potentiel énergétique d’environ 30 000 MW*, à moduler en fonction des contraintes locales (environnement, conflits d’usage, restrictions réglementaires). En Europe, la France bénéficie du deuxième gisement de vent pour l’éolien en mer après la Grande-Bretagne.

*Ademe, « Dans l’air du temps, l’énergie éolienne », 2013

Une technologie faiblement émettrice de CO2

Selon le nombre d’éoliennes, leur puissance unitaire et le temps d’exploitation, le bilan carbone des parcs éoliens en mer français varie comme suit :

  • De 554000 à 754000 tonnes éqCO2émises pour les premiers projets de 500 MW ;
  • Un facteur d’émission entre 14 et 18 g eq CO2 / kWh produit ;
  • Un temps de retour de 4,5 à 6 ans en France par rapport au mix électrique moyen.

Une technologie toujours plus compétitive

considérée comme une filière mature, l’éolien en mer posé ne cesse d’afficher des coûts à la baisse qui la rendent très compétitive. Pour le projet éolien en mer de Dunkerque, le prix de l’électricité fixé dans l’offre du lauréat est de 44€/MWh.

Une technologie créatrice d’emplois

  • à travers le développement d’une filière industrielle nationale. La filière de l’éolien apparaît comme une opportunité de développement des activités économiques et portuaire à travers un réseau de petites et moyennes entreprises déjà fortement mobilisé. On voit donc se développer de nouvelles synergies liées à la construction et à la maintenance des parcs éoliens en mer avec les activités portuaires existantes.

Cartographie du potentiel éolien en mer

Le potentiel technico-économique est déterminé :

  • d’une part, à travers l’analyse de la ressource en vent permettant de caractériser la production ;
  • d’autre part, à travers l’analyse des conditions météocéaniques et des fonds marins apportant des informations relatives aux coûts d’investissement, d’exploitation et de maintenance des installations.

Le potentiel technico-économique a été cartographié par le Cerema à partir de critères conditionnant la faisabilité technique et économique d’un parc éolien en mer posé ou flottant. Ces critères ont été concertés et validés avec les organisations professionnelles et la Direction générale de l’énergie et du climat.

Voir le guide du Cerema

Pour définir les zones potentielles pour de nouveaux projets, les autres enjeux du milieu relatifs aux activités (pêche, trafic maritime, plaisance, activités de défense, etc.) à l’environnement ou encore au paysage et au patrimoine sont également pris en compte en avec le public.