GT ECUME

Le Groupe de travail sur les effets cumulés des projets d'énergies marines renouvelables (GT ECUME)

Le GT ECUME (Groupe de travail sur les Effets CUmulés des projets d’énergies Marines renouvelables sur l’Environnement marin) créé en 2018 est chargé de proposer une méthode d’évaluation environnementale du cumul des effets des projets d’énergies renouvelables en mer sur la biodiversité et les écosystèmes marins.

Piloté par le ministère en charge de l’environnement, coordonné scientifiquement par l’Ineris, et animé par le Cerema et l’Office Français de la Biodiversité, le GT ECUME s’appuie sur un réseau d’experts d’organismes scientifiques.

Trois objectifs lui sont assignés :

  1. améliorer les évaluations des projets d’énergies renouvelables en mer sur le volet « analyse des impacts cumulés », et sur la séquence « éviter, réduire, compenser », (séquence ERC)
  2. identifier les connaissances scientifiques manquantes pour réaliser cette analyse,
  3. et à plus long terme, améliorer la prise en compte des autres sources de pression et de leurs évolutions futures (notamment la pêche, le tourisme, le trafic maritime).

Sur le premier objectif, le GT ECUME a défini une méthode et publié une note de recommandations générales pour le cadrage de l’évaluation des impacts cumulés de projets de parcs éoliens en mer. Le principe de cette méthode de priorisation des effets cumulés basée sur les risques a été publiée et est disponible sur la plateforme HAL Ineris.

Sur le second objectif, le GT ECUME a identifié les domaines prioritaires à étudier, compte tenu de l’importance potentielle des effets, des incertitudes scientifiques, et des enjeux en termes de bon état écologique.

Trois domaines sont ainsi étudiés : l’effet du bruit notamment sur les mammifères marins (BRUIT ECUME), les effets de la pollution des composés spécifiques aux anodes sacrificielles et aux protections par courant imposé sur les fonds marins (POLLUECUME) et les effets de perte et de modification des habitats des fonds marins (HABECUME). Les cas utilisés pour ces travaux sont les parcs éoliens en mer de Courseulles-sur-Mer et de Fécamp. Les résultats de ces travaux seront mis en ligne lorsqu’ils seront disponibles.

De plus, un triptyque d’études a été lancé sur les effets cumulés des parcs éoliens autorisés de l’arc Atlantique sur les populations d’oiseaux et de chiroptères. Il s’agit (i) d’une étude sur les effets liés à la collision cumulée sur les oiseaux en mer (BIRD RISK) (ii) d’un projet de recherche sur l’effet cumulé concernant les déplacements des oiseaux en mer (BIRDMOVE) et (iii) d’un projet de recherche sur l’effet cumulé concernant la dynamique des populations des oiseaux en mer (BIRD DYNAMIC). Les résultats de ces travaux seront mis en ligne lorsqu’ils seront disponibles