MIGRALION : lot 1

S’appuyer sur les connaissances déjà existantes

Crédit photo : Avocette elegante : Yann PLANQUE / FEM 

Le programme MIGRALION est né du constat d’un déficit de connaissances sur la faune volante de Méditerranée, que ce soit pour les oiseaux terrestres en migration active, les oiseaux marins ou les chauves-souris.

Toutefois, il existait déjà des études et des données sur les questions posées, mais qui sont dispersées (par espèce et/ou par enjeu spécifique et/ou ailleurs en Méditerranée), et dont l’accès s’avérait difficile.

Durant la première année du programme, une synthèse des connaissances et données déjà existantes a été menée.

Ce travail a été réalisé dans le cadre du lot 1 « Synthèse bibliographique, recensement de données, gestion de l’accessibilité des données» de MIGRGALION, assurés conjointement par :

  • France Énergies Marines, et le centre de recherche de la Tour du Valat,
  • Le Pôle Mer Méditerranée,
  • La LPO PACA
  • La LPO Occitanie,
  • Aude Nature,
  • L'association Med Migration
  • Le Museum national d’Histoire naturelle (MNHN).

Faire une synthèse des études, recenser les données existantes

Cette première étape du programme MIGRALION a consisté avant tout à synthétiser les connaissances existantes concernant les migrations d’oiseaux et de chiroptères dans le golfe du Lion, ainsi que les zones utilisées par les oiseaux marins, qui étaient déjà disponibles dans la littérature scientifique ou sur des sites web dédiés aux suivis de l’avifaune.

Toutes les données n’étaient pas accessibles sous la forme d’articles scientifiques ou d’études publiées.

C’est le cas par exemple de programmes menés par des associations ou des institutions, en France ou à l’étranger, qui ont permis d’acquérir des données sur l’avifaune.

Ainsi, MIGRALION s’articule avec d’autres programmes existants comme, par exemple, le projet ORNITH-EOF.

Ainsi, il s’agissait ici d’agréger au maximum les informations connues comme :

  • la liste des espèces présentes dans le golfe du Lion (oiseaux marins, oiseaux migrateurs terrestres, chiroptères) et leurs périodes de présence au cours d’une année (c’est la phénologie) ;
  • la distribution des oiseaux marins en mer (les zones de présence pour le nourrissage, le repos, etc.) ;
  • la distribution de la faune volante terrestre (répartition, zones de passages migratoires, flux de migrateurs) ;
  • les altitudes de vol.

L’objectif étant de partir d’un corpus d’informations le plus complet et le plus solide possible.

Affiner les protocoles et la mise en œuvre des collectes de terrain

En parallèle, il a été nécessaire de préciser quelles technologies utiliser dans le cadre de MIGRALION, et de déterminer quels protocoles mettre en œuvre.

Par exemple :

  • Où et combien de radars ornithologiques sont à déployer ?
  • Quels sont les avantages et les limites de chaque technologie utilisée ?
  • Quels moyens d’acquisition de données retenir dans l’optique d’un programme ?
  • Comment effectuer une analyse combinée de tous ces types de données ?

Qui ?