Observatoire national de l'éolien en mer

Un Observatoire de l’éolien en mer a été créé en 2022, doté d’un budget de 50 millions d’euros sur 3 ans.
Il est en charge de valoriser les connaissances existantes et de mener dès à présent de nouveaux programmes d’acquisition de connaissances sur le milieu marin et les impacts de l’éolien en mer sur ce milieu.
Il est piloté par :
  • la Direction Générale de l’Energie et du Climat (DGEC) du Ministère chargé de l'Energie,
  • la Direction de l’Eau et de la Biodiversité (DEB) du Ministère de la Transition Ecologique et de la Cohésion des Territoires,
  • la Direction Générale des Affaires Maritimes, de la Pêche et de l’Aquaculture (DGAMPA), du Secrétariat d’Etat chargé de la mer
avec l’appui de
  • l’Office français de la biodiversité (OFB)
  • de l’Institut français pour la recherche et l’exploitation de la mer (Ifremer).

Deuxième relève de l’appel à projet : cinq lauréats retenus

Projet PAMCéClass de l’ENSTA Bretagne (et partenaire : BIOTOPE)

Créer une base de données de signaux acoustiques de cétacés des eaux françaises de la métropole pour permettre le développement d’un outil d’identification automatique des delphinidés par acoustique passive dans le cadre des études d’impacts et de suivi des parcs éoliens en mer.

Projet EMOI de l’IFREMER (et partenaires : ENSTA, fondation OPEN-C)

Développer un observatoire intégré des effets des parcs éoliens en mer sur les écosystèmes pélagiques afin d’améliorer la compréhension de ces effets, en développant et en optimisant des méthodes d’observation du milieu physique (environnement hydrologique et contamination chimique) et biologique (production primaire et ressources halieutiques) adaptées au suivi environnemental de l’éolien en mer.

Projet GreyCo de l’IFREMER (et partenaires : fondation OPEN-C, CNRS Occitanie Est - Institut des Sciences de L’Évolution de Montpellier (ISEM), Université du Littoral Côte d’Opale (ULCO))

Comprendre les interactions entre le développement de l’éolien en mer et la connectivité marine de la biodiversité benthique - un maillon clé du fonctionnement des écosystèmes marins - à l’échelle du plateau continental, par des approches de génétique des populations et de la modélisation.

Projet porté par le CEFE-CNRS

Développer un modèle individu-centré pour quantifier les effets combinés de l’évitement et du risque de collision, prédire les impacts démographiques de l’ensemble des pressions anthropiques subies par les populations d’oiseaux marins à partir de scénarios, identifier les connaissances manquantes et élaborer un plan de collecte de données sur le long terme.

Projet IDEOL de l’association MIRACETI (et partenaires : CEFE-CNRS, ENSTA Bretagne)

Évaluer l’impact de l’éolien flottant sur la population de Grand dauphin dans le golfe du Lion et définir des recommandations et mesures ERC pour les projets en développement.

1. Missions de l'observatoire de l’éolien en mer

L’Observatoire national de l’éolien en mer doit permettre l’amélioration de la connaissance du milieu marin et des impacts des éoliennes en mer, mais également de l’information des parties prenantes, au travers de trois missions principales :

Regrouper, valoriser et rendre accessibles les connaissances qui existent déjà, y compris le retour d’expérience des parcs à l’étranger ;

Acquérir des connaissances complémentaires sur le milieu marin ainsi que sur les interactions entre les éoliennes et la biodiversité marine (y compris la réduction des impacts) ;

Contribuer à définir une méthodologie nationale scientifique pour l’évaluation et le suivi des impacts environnementaux des parcs.

2. Gouvernance de l'observatoire

Afin de mener ses missions, l’Observatoire s’organise en 3 instances, toutes installées dès 2022 :

Un comité stratégique (COSTRAT)

Présidé conjointement par la DGEC, la DGALN et la DGAMPA, avec l’appui de l’OFB et l’Ifremer, afin de piloter les travaux de l’Observatoire, en fixant notamment le programme des travaux à mener et ses modalités de mise en œuvre.

Ce comité associe également un représentant d’une Direction Interrégionale de la Mer (façade NAMO ou MEMN, en alternance) et un représentant d’une Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (régions Occitanie et PACA, en alternance).

Un conseil scientifique national

Afin d’apporter un éclairage scientifique nécessaire à la réalisation des missions de l’Observatoire. Composé de vingt personnalités scientifiques nommées pour leurs compétences spécialisées ou transversales, il se prononce sur les programmes d’acquisition de connaissances envisagés et le suivi des parcs.

Françoise Gaill, conseillère scientifique au CNRS, vice-présidente de la plate-forme « Océan et climat » et présidente du Conseil scientifique pour la façade Sud-Atlantique, en est la présidente.

Une assemblée des parties prenantes

Composée de représentants des principales ONG environnementales, de la pêche, des industriels, des énergéticiens, des élus littoraux, des associations de riverains, des services de l’État, etc.

Cette Assemblée est destinée à informer régulièrement les parties prenantes des travaux de l’Observatoire et à recueillir les expressions et propositions sur les travaux à mener et la manière de valoriser les résultats. Elle se réunit sur une fréquence d’une à deux réunions par an.

3. Travaux de l’Observatoire

Différents travaux sont menés chaque année depuis l’installation de l’Observatoire en 2022. Ils concernent à ce stade les missions 1 et 2.

Le programme 2022

Le programme 2023

Les rapports d’études issus de l’Observatoire seront notamment publiés sur ce site.

L’ensemble des études environnementales menées par l’Etat dans le cadre de la politique de l’éolien en mer seront également mises à disposition sur ce site.