MIGRATLANE – Premier rapport méthodologique – Lot 6 - Développement de méthodes de traitement et d'analyse des données

Page de couverture du rapport

Présentation

La mise en place du programme MIGRATLANE par l’OFB en 2022 repose sur l’identification de très fortes lacunes de connaissances sur l’utilisation de l’espace en mer par l’avifaune et les chiroptères sur l’Arc Atlantique Nord-Est français, c’est-à-dire au niveau des sous-régions marines Manche-mer du Nord, mers Celtiques et golfe de Gascogne. Le programme a ainsi pour objectif d’acquérir des connaissances de base sur les migrations, les comportements de vol et les zones fonctionnelles en mer de l’avifaune terrestre migratrice, l’avifaune marine et les chiroptères, en considérant leurs interactions potentielles avec les projets de parcs éoliens. Le programme s’articule autour de six lots, mettant en œuvre un ensemble de techniques et de méthodes complémentaires pour répondre à ces enjeux. Il se déroule de 2023 à 2027, et l’acquisition des données est réalisée de 2023 à 2026. L’acquisition de ces connaissances vise alors à éclairer la mise en œuvre des politiques publiques de préservation de ces espèces et de leurs habitats naturels, et ainsi à mieux évaluer et réguler les interactions de ces espèces avec les activités anthropiques.

Ce document s’inscrit dans le cadre du lot 6 du programme MIGRATLANE, dont l’objectif est de développer et de mettre en œuvre des méthodologies de traitement et d’analyses statistiques des données acquises par l’ensemble des moyens déployés dans les lots 2 à 5 de manière à caractériser de manière fiable et robuste l’utilisation de l’espace par la faune volante en mer sur l’ensemble de la zone d’étude.

Le présent rapport présente les méthodologies envisagées dans le cadre des analyses intégrées des données récoltées dans le programme MIGRATLANE. Une première partie résume les connaissances sur la modélisation intégrée, les parties suivantes s’articulent autour (1) de l’utilisation de l’arc Atlantique Nord-Est par les oiseaux marins, au travers de comptages et/ou de suivi GPS, (2) de l’analyse des flux migratoires se basant sur les données radars, télémétriques et acoustiques et (3) des approches envisagées pour l'analyse intégrée des hauteurs et directions de vol, pour les oiseaux marins et les migrateurs terrestres.

Date de parution