MIGRATLANE : Lot 6
Caractérisation de l’utilisation de l’espace par la faune volante
Le programme MIGRATLANE vise à caractériser l’utilisation de l’espace du Golfe de Gascogne et de la Manche par les oiseaux et les chauves-souris, qu’ils soient de passage (migrateurs) ou résidents (oiseaux marins).
Ce projet s’appuie sur la collecte d’un jeu de données vaste et complexe : des données déjà existantes et nouvellement récoltées par des méthodes variées et complémentaires dans une zone d’étude particulièrement large et hétérogène.
Le traitement coordonné de l’ensemble de ces informations est un point clé du projet.
Une approche novatrice basée sur une complémentarité des technologies…
Quatre approches complémentaires sont mobilisées pour l’acquisition des connaissances :
- la télémétrie pour le suivi des migrateurs terrestres et oiseaux marins,
- des suivis acoustiques (oiseaux et chauves-souris) combinés à des observations visuelles à la côte,
- des suivis radars installés à terre,
- à la côte ou en mer ainsi que des campagnes aériennes en mer.
Le programme MIGRATLANE va capitaliser sur des informations existantes et assembler de nouvelles données, l’enjeu est donc d’articuler et de croiser ces données complémentaires.
Le défi d’un traitement combiné données diverses et complexes
La méthode vise à utiliser différentes technologies permettant de collecter des informations complémentaires afin de comprendre l’utilisation de l’espace par la faune volante. Prises indépendamment, ces données ne fournissent qu’une information partielle et limitée de l’utilisation de l’espace ainsi que des flux migratoires.
C’est leur combinaison qui va permettre une vue d’ensemble de l’utilisation de l’espace par la faune volante. Identifier voire développer une nouvelle méthode permettant la combinaison de ces données dans une même analyse est donc une nécessité pour le programme MIGRATLANE.
Ce cadre d’analyse est nécessairement différent pour des animaux utilisant localement la zone (oiseaux marins nicheurs par exemple) et pour des animaux en migration (flux d’oiseaux ou chauves-souris migratrices par exemple).
Dans les deux situations, l’analyse de données aussi hétérogènes implique une forte technicité autour de la modélisation statistique. Il sera aussi sans doute nécessaire de développer une méthode d’analyse innovante pour combiner la diversité des données recueillies.
Qui ?
Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive