Avis reçus et questions posées

Centre manche 2

L'ensemble des questions et des avis reçus sont publiés sur cette page dans un délai de 3 jours à compter de leur réception et sous réserve de modération.

Le contenu et la formulation des questions et avis (et de toute contribution écrite) doivent respecter les règles de bonne conduite, ils ne doivent ni être injurieux ni porter atteinte à une personne physique ou morale. Le contenu engage la responsabilité de(s) auteur(s).

L’État et RTE s'engagent à répondre pendant la concertation et/ou dans leur réponse au bilan des garants, à l'ensemble des questions posées par le public.

Questions posées

Opportunité du projet

Question de Chris GUERIN - 11 janvier 2022 (Réponse disponible)

Question

A la place de l'éolien pourquoi ne parle-t-on plus de l'énergie produite avec les marées ?


Réponse

L’énergie produite au moyen des marées est appelée énergie marémotrice. Cette énergie a fait l’objet de recherches et de développement en France durant les années 60-70, en témoigne l’usine de la Rance construite en Bretagne et mise en service 1966. Les développements sur cette technologie ont été ensuite abandonnés au profit d’autres technologies de production d’énergie comme le nucléaire.

Plus récemment, de nouveaux projets et développement ont vu le jour à l’international, notamment avec la mise en service de l’usine marémotrice de Sihwa en Corée du Sud en 2011. Toutefois ces initiatives restent peu nombreuses du fait des inconvénients intrinsèques de cette énergie :

  • un environnement spécifique pour permettre l’installation de ces usines, limitant de ce fait le potentiel de production au niveau mondial
  • un coût d’investissement prohibitif pour l’installation d’usine de forte capacité
  • un facteur de charge limité (environ 25 % constaté sur l’usine de la Rance et de Sihwa)

Les courants marins peuvent être exploités et principalement le courant marin dû aux marées, les hydroliennes permettant d’exploiter cette source d’énergie sont en phase de développement « pilote ».

Quatre sites de développement existent en France, un à Ouessant dans le Fromveur et deux dans le Cotentin dans le Raz Blanchard et un à Paimpol.

Il est attendu des retours industriels autour 2026 qui valideront ou non ces moyens de production. Deux entreprises françaises développent ces technologies pour ces types de courant marins : Sabella et Hydroquest.

Au regard de cette situation, la France écartait le recours à cette technique dans sa programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE)

Question de Claire ANDRE - 29 janvier 2022 (Réponse disponible)

Question

Je ne me fais aucune illusion, mon avis n'aura aucun effet mais j'ai besoin d'exprimer ma colère ! Puisque maintenant on dispose de la technologie qui permet d'installer les éoliennes à 30 km de la côte, pourquoi le gouvernement s'obstine-t-il à laisser construire le parc de Courseulles à 10 km de la côte ?


Réponse

La France s’est engagée à l’atteinte de la neutralité carbone d’ici 2050 en signant l’Accord de Paris en décembre 2015 afin de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C. L’État s’est dotée d’une feuille de route pour y arriver au travers la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC) et la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). Cette feuille de route prévoit notamment que 33 % de la consommation d’énergie finale soit issue des énergies renouvelables à horizon 2030 et des objectifs de développement par filières d’énergie renouvelable dans la PPE pour se faire.

Le parc éolien en mer au large du Calvados, comme les trois autres projets objet du premier appel d’offres (AO1) relatif au développement de l’éolien en mer en France  se situe dans les eaux territoriales. Ces quatre projets, actuellement en chantier, représentent environ 2 GW de puissance à termes.

Aussi au regard des objectifs nationaux de développement fixés dans la PPE et au regard du temps nécessaire à la mise en service d’un nouveau parc éolien en mer (environ 10 ans à compter de la décision de son lancement), la poursuite des projets de l’AO1 est une nécessité.

Caractéristiques du projet

Question de Daniel Bréon - 4 janvier 2022 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

La demande d'électricité en France croit de plus en plus et l'électrification des véhicules va encore accroître cette demande (ce qui va entrainer de grosses désillusions comme pour le diesel, mais c'est une autre histoire…) Il y a donc deux solutions : augmenter la production ou baisser la consommation, il faudra sans doute un peu des deux mais il me semble que la création de nouvelles énergies est inévitable. La solution EPR : la France a hélas perdu son industrie et produit des milliers d'ingénieurs mais plus de techniciens. Le projet d'éoliennes en mer n'est pas LA solution mais UNE des solutions. Je suis donc POUR en espérant que la puissance soit au RDV, que le coût ne prenne pas le chemin de l'EPR. Question : qui fabrique les machines ?? la France ??car comme d'habitude -illisible- qu'il mette son taux de TVA ???

Réponse

Le porteur projet n’étant pas encore désigné, il n’est pas possible de répondre à cette question. Il convient toutefois de préciser que la France possèdent plusieurs usines de nacelles et de pâles d’éoliennes en mer, construites consécutivement aux premiers appels d’offres et représentant environ 1/3 des capacités de production européennes. Il peut notamment citer l’usine de pales LM Wind à Cherbourg (GE) et les usines Siemens Gamesa de nacelles et de pale situées sur le port du Havre.

Par ailleurs il peut être rappelé que la taille des composants d’une éolienne en mer limite les possibilités de transport et que leur site de production est souvent situé relativement proche des lieux d’implantation des éoliennes à l’échelle mondiale.

Question de Jean-Claude MERCIER - 6 janvier 2022 (Réponse disponible)

Question

I - Quelle est la solution retenue par le M.O. , parmi les 3 solutions données dans le descriptif, Pieu- treillis- socle béton,   pour les fondations ?

Selon la solution retenue,  le recyclage des éléments de démantèlement  n'est pas identique.
Alors,  verra t on  une dérogation pour ce projet , comme on a pu voir pour le projet éolienne à 37 - Charnizay,  visant  à ne pas respecter la loi d'obligation de démanteler toutes les éoliennes en fin de vie, y compris les socles béton ?

II - Coûts
En Page 68/88,  le tableau des  coûts  comparés selon les différentes technologies de production d'électricité.
pour l'éolien en mer ,  non pilotable,   facteur de charge 37 %   
 a)        110 à 150 (XIX) en 2020
  b)    52-92 (XX)   à l’horizon 2030
en a)   le coût est le plus élevé de toutes les technologies  , lorsque le projet est en mer ( tout comme le photovoltaïque ) ,  le coût de la maintenance est exorbitant à cause des problèmes de corrosion, et d'accès  aux nacelles en mer ...
b) Comment pourrait on réduire  la fourchette de 110 -150  en 2020      à    52 - 92 à l'horizon 2030 ?     Se rasera t - on à moitié prix ?
   Quels sont les  justifications  qui amèneraient à cette réduction de coût ?


Réponse

I - Le choix du type de fondations sera du ressort de l’industriel sélectionné pour la poursuite du développement du projet au regard du modèle d’éolienne installé, du type de sol, de la bathymétrie,...

Concernant le démantèlement, l’industriel aura l’obligation de démanteler l’intégralité de l’installation et constituera des garanties financières afin d’assurer ce démantèlement.

Voir FAQ n°32 pour plus de précisions

II – À noter que les dates indiquées dans le tableau concernent les dates de mise en service des projets.

À l’instar de toute filière industrielle, la montée en puissance de la filière éolien en mer s’est accompagnée d’une baisse des prix de production de la filière. En effet, la puissance installée a été environ multipliée par 12 entre 2010 à 2020 (35,8 GW installés fin 2020). La baisse des coûts a été rendue possible par plusieurs facteurs, notamment :

  • augmentation de la puissance unitaires des éoliennes (5 à 6 MW en 2010, 8 à 10 MW en 2021 et bientôt 12 à 14 MW )
  • amélioration des facteurs de charge
  • amortissement des sites de production

Il faut noter que le projet attribué à un industriel l’est principalement sur le coût de l’énergie produite. De ce fait, l’offre de l’industriel comprend un coût de l’énergie sur toute la durée de vie du projet soit la construction, l’exploitation / maintenance et le démantèlement.

Les mises en service de parcs éoliens dans près de 10 ans et dont certains sont déjà actés, affichent des coûts de l‘énergie attendus dans la fourchette de prix annoncée. Par exemple en 2019, le parc de Dunkerque a été attribué à l’issue d’un appel d’offres avec un prix de production inférieur à 45 €/MWh. Ces coûts sont observés sur des projets en Allemagne et au Danemark. Pour information, les Pays-Bas viennent de faire le choix de ne plus accompagner les projets considérant que dorénavant les coûts sont compétitifs sur le marché de l’énergie.

Aussi le prix défini par l’État pour ce nouveau projet est de 50 €/MWh et il est attendu des offres de cet ordre dans le cadre de la mise en concurrence organisée pour la désignation de l’industriel en charge de la poursuite du développement du projet « centre Manche » faisant l’objet de la concertation.

Voir FAQ n°29 et 30 pour plus de précisions

Question anonyme - 24 janvier 2022 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

Pourquoi autant d'éoliennes puisqu'elles sont recyclables ?

Réponse

La multiplication des projets éoliens à terre et en mer est une réponse au défi posé par le dérèglement climatique. En effet l’étude « Futurs énergétiques 2050 » de RTE, visant à établir plusieurs alternatives de mix électrique français à mettre en œuvre pour l’atteinte de la neutralité carbone en 2050, conclut que, indépendamment de l’alternative retenue, la massification des solutions de production d’énergies renouvelables est une nécessité et que l’éolien est l’une des solutions les plus pertinentes.

Par ailleurs, il est estimé que 90 à 95 % des matériaux constituant les éoliennes sont aujourd’hui recyclables, toutefois, ces matériaux une fois recyclés ne sont pas forcément réutilisés pour la construction d’éoliennes.

Question de Bertrand Apperry - 27 janvier 2022 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

Pourquoi de l'éolien posé alors que le flottant semble ici plus opportun

  • Les éoliennes sont au large peut-être mais la station de conversion est au bord de la plage !
  • Où et quand l'atelier trafic maritime en février ?

Réponse

Pour ce projet, les éoliennes seront posées sur le fond marin et non flottantes, car la profondeur des fonds marins dans la zone Centre-Manche est faible. En effet, le choix de la technologie utilisée (éoliennes posées ou flottantes) dépend de la bathymétrie (profondeur des fonds marins) : lorsqu’elle est faible (à ce jour jusqu’à environ 50 mètres de profondeur), les parcs éoliens sont posés.

En outre, l’éolien posé est aujourd’hui une filière techniquement plus mature et économiquement plus compétitive que l’éolien flottant. À ce jour, les coûts de l’éolien flottant sont ainsi deux à trois fois supérieurs à ceux de l’éolien posé. Dans l’objectif de développer des parcs éoliens en mer sur toutes les façades maritimes métropolitaines, l’éolien flottant est aujourd’hui privilégié sur les façades où il n’est pas possible techniquement de construire des parcs éoliens posés ; c’est le cas au Sud de la Bretagne et en Méditerranée.

Par ailleurs, la technologie retenue pour la réalisation de ce raccordement est le courant continu et il n’y a pas besoin d’infrastructure littorale ou proche du littoral.

RTE devra donc construire  au sein de la sous station (plateforme en mer), une station de conversion, située au sein du parc éolien en mer donc à plus de 40 km des côtes.

La sous-station en mer collecte l’énergie produite par les éoliennes, le courant est alors converti en continu puis transporté par un bi-câble, enfoui dans le sol marin et sous terrain à terre, jusqu’à la station de conversion terrestre.

Une seconde station de conversion terrestre sera construite au plus près du réseau public de transport d’électricité terrestre permettant d’accueillir la puissance à évacuer.

Dans l’hypothèse d’un raccordement dans le Calvados – solution préférentielle de RTE -  cette station de conversion pourrait être construite à proximité du poste électrique existant à Bellengreville (sud de Caen) ou du poste électrique de Coquainvilliers (les deux sont situés à 20km à vol d’oiseaux du littoral).

Dans l’hypothèse d’un raccordement en Seine-Maritime, cette station de conversion pourrait être construite dans la zone portuaire du Havre ou au delà.

Enfin l’atelier trafic maritime (usages en mer) n’a pas pu se tenir en février ; il est prévu le  vendredi 29/04 à 19h : Conférence sur les usages en mer à Cherbourg

Nous vous invitons à consulter le site internet de la concertation afin de consulter les événements prévus : https://www.eoliennesenmer.fr/facades-maritimes-en-france/facade-manche-mer-du-nord/projet-centre-manche-2/concertation-prealable/participer

Question de Denis Busnel - 2 février 2022 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

A part vous donner bonne conscience la concertation ne sert à rien, puisque les décisions sont déjà prises.

  • Combien de tonnes de béton ?
  • Combien de tonnes de gaz à effet de serre ?

Réponse

1 - La quantité de béton utilisée sur un projet de parc éolien en mer est très dépendante du type de fondation qui sera utilisé. En effet, dans le cas où une solution de type fondation gravitaire serait retenue, plusieurs milliers de tonnes de béton seraient nécessaires par éolienne. À titre d’exemple les fondations du parc éolien en mer de Fécamp réalisées entièrement en béton pèsent 5000 tonnes chacune pour des éoliennes mesurant 182,5 m en bout de pâle. La taille des éoliennes attendue sur le projet de second parc en Centre Manche étant supérieure, les quantités de béton mobilisés pour des fondations gravitaires seraient de ce fait supérieures.

Dans le cas de fondations de type de monopieu ou « jacket », solution fortement probable, seules les protections anti-affouillement installées au pied des fondations pourraient nécessiter du béton (modules béton) mais généralement ce sont plus souvent des rochers (idem que sur les digues, béton ou roches), les quantités de béton mobilisées seraient bien moindres que l’hypothèse des fondations gravitaires.

À noter qu’aucun béton n’est coulé en mer, les structures seraient amenées.

Fondations


2 – Le bilan carbone de la production d’un parc éolien en mer est estimé de 14 à 18 g de CO2 par kWh. La production annuelle du parc éolien, objet de la présente concertation, est estimée à 5,25 TWh, soit l’équivalent d’environ 75 000 à 95 000 tonnes de CO2. A comparer, au charbon de l’ordre de 1000g/Kwh, au gaz de l’ordre de 400g/Kwh…..


Pour aller plus loin : annexe 7, page 68 du dossier du maître d’ouvrage

Question de Gaetan Marchesini - 18 février 2022 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

Quel type de fondations et donc d'ancrage avec leurs impacts prévoyez-vous ? Pourquoi ?
Les résultats de l'étude des conséquences sur les mouvements sédimentaires et mouvements de poisson n'est pas présentée ? Manque aussi sur le même sujet l'étude d'impact des différentes parcs éoliens à l'échelle de la Manche ? Puissance unitaire donc quantités absentes ? Couleurs des pâles non précisées ? Le noir semble moins impacter les oiseaux, pourquoi n'est pas imposé ?
Le manque de détail dans le présent document ne permet pas d'avoir d'avis.


Réponse

Les modifications législatives apportées en 2018 en vue du développement de parcs éoliens en mer répondent à l’attente du public de pouvoir être informé et questionné le plus en amont possible. Donc, si pour les premiers appels offres, les débats publics étaient menés par le développeur alors que le projet était défini et décidé. Dorénavant, le public est questionné en amont de la décision mais la contre partie est que le projet non encore décidé, n’est également pas défini (nombre de turbines, type de turbine, type de fondation, lieu précis d’installation…). Ce qui ne permet pas de pouvoir tout modéliser et présenter au public.

Par ailleurs, la loi pour un État au service d’une société de confiance (ESSOC) (Site Légifrance : Loi n° 2018-727 du 10 août 2018 pour un Etat au service d'une société de confiance) prévoit que les autorisations administratives relatives à un parc éolien en mer et son raccordement puissent présenter des caractéristiques variables, notamment en matière de puissance, de nombre et de gabarit des éoliennes, dans des limites maximales précisées par les autorisations. Ces nouvelles dispositions permettent aux porteurs de projet et à RTE d’adapter leurs ouvrages aux évolutions technologiques disponibles lors de l’engagement en phase de construction, sans avoir à modifier leurs autorisations ou à en solliciter de nouvelles.

Le nombre, la taille et la puissance exacte des éoliennes réellement installées pourra donc évoluer avant leur installation finale. Les évolutions techniques actuelles laissent supposer que des éoliennes de 15 à 20 MW pourront être installées. Pour un parc d’une puissance maximal de 1,5 GW cela impliquerait l’installation de 75 à 100 éoliennes.

Néanmoins, la phase « enquête publique » qui arrivera au moment de l’instruction des demandes d’autorisation par le développeur permettra au public d’avoir une connaissance fine du projet et de ses impacts potentiels.

Pour ce qui est de la couleur des pâles, il n’existe pas à l’heure actuelle de consensus scientifique qui permette de définir une couleur optimale des pâles des éoliennes.

Il existe 3 types principaux de fondations pour les éoliennes posées : le monopieu (enfoncé dans le fond marin), l’embase gravitaire (posées au fond de la mer) ou les fondations métalliques (treillis ; ancrées au fond). Chacune de ces fondations présente un coût et des impacts différents.

La fondation monopieu (pieu en acier de grand diamètre), ainsi que la fondation jacket (structure en treillis métallique reposant sur quatre pieux de faible diamètre), nécessitent toutes les deux d’avoir recours aux techniques de battage et/ou de vibro fonçage, de forage afin d’être enfoncées à plusieurs dizaines de mètres dans le sous-sol marin. La fondation gravitaire correspond quant à elle à une structure de béton de plusieurs dizaines de mètres de diamètre, acheminée en flottant ou sur une barge jusqu’au site puis remplie de ballast, ce qui permet de la couler pour la déposer sur le fond marin. Chaque type de fondations a des avantages et des inconvénients. Par exemple, l’installation des fondations gravitaires génèrent très peu de bruit, contrairement à celle des fondations monopieu ou jacket. Par contre elles présentent une emprise au sol et un volume beaucoup plus importants.

Fondations

Le choix final sera effectué par le développeur éolien lors de la conception du projet, pendant ou après la procédure de mise en concurrence au regard de la nature des fonds marins et du modèle d’éolienne retenu.

En ce qui concerne le nombre de turbine, il sera également déterminé par le développeur en fonction des contraintes techniques, de sol, de vent, de l’environnement, des types de turbines disponibles….L’objectif du développeur sera d’atteindre la puissance électrique à installer totale, définie à l’appel d’offres soit jusqu’environ 1,5 Gw (ce qui peut faire 100 turbines de 15Mw ou 125 de 12Mw ou encore 75 de 20 Mw…).

Lors de la préparation de l’appel d’offre, les services de l’État réalisent un état actuel environnemental du site afin d’avoir une image le plus précise possible de l’état des sols, de la faune et de la flore. Pour rappel, pour les appels d’offre précédents, ces études étaient réalisées par les porteurs de projets. Ce nouveau processus permet :

  • une optimisation des moyens pour la réalisation des campagnes de mesures in situ (mêmes protocoles et mêmes prestataires) ;
  • une harmonisation des objectifs à atteindre (efforts d’inventaires, résultats attendus, niveaux de précisions) ;
  • une anticipation puisque les études ont lieu en amont de l’appel d’offre afin d’éclairer le choix de site, dérisquer le projet et ainsi obtenir le meilleur prix possible.

Ces études sont produites par des établissements publics et par des prestataires privés, et se déroulent sur environ deux années. Elles débutent en amont de chaque procédure de dialogue concurrentiel pour être transmises aux candidats de l’appel d’offre. Elles sont rendues publiques une fois finalisées, à la fin de l’appel d’offre et en libre accès. Le détail des études qui seront réalisées est disponible ici.

Il reviendra au futur lauréat de l’appel d’offre de prendre en compte ces études pour réaliser une étude d’impact de l’ensemble de son projet, tel que l’imposent les articles  1221-1 et R122-2 du Code de l’environnement pour les installations en mer de production d’énergie.

La procédure de mise en concurrence devrait être finalisée vers 2025.

Plusieurs études sur l’impact environnemental des éoliennes en mer, réalisées sur d’autres parcs éoliens, sont disponibles ici.

Localisation du projet

Question de Eveline Holman - 5 janvier 2022 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

Le principal argument des opposants aux éoliennes est la proximité de la côte. Ne serait-il pas plus simple d'éloigner l'implantation de ce deuxième parc ? Ne pas retenir que le problème financier permettrait une adhésion plus large de la population,


Réponse

Les parcs éoliens Centre Manche 1 et 2 sont actuellement les projets plus éloignés du littoral en France, respectivement à 33 km et 43 km (mesuré depuis la zone préférentielle).

L’un des motifs de ces éloignements est la réduction des impacts sur le paysage et le patrimoine.

À noter qu’un éloignement complémentaire réduirait considérablement le potentiel de développement de la zone Centre Manche, la limite est de cette dernière n’étant pas déplaçable du fait de l’enjeu relatif au trafic maritime (liaison transmanche Ouistreham-Portsmouth, accès nord au Port du Havre). Un éloignement de toutes côtes à 50 Km (Cotentin et Seine Maritime) ne laisserait qu’un espace de 241 Km².(voir infographie ci-dessous)

Zone tampon de 50km

Le problème financier soulevé dans la question ne peut être appliqué au parc éolien objet de la concertation (Centre Manche 2) puisqu’il se situe majoritairement dans cette zone autour de 50 Km des côtes.

Pour rappel, le projet de parc Centre Manche 2 (en jaune) se situerait au plus proche de la côte à :

  • 43 km de Gatteville-le-Phare
  • 44 km des côtes du Calvados
  • 26 km de la zone d’implantation du parc éolien du Calvados.

Ces mesures sont faites depuis la zone préférentielle d’implantation.

Le projet Centre Manche 1 (en bleu), un peu plus proche de la côte mais dans la même zone développement se situera au point le plus proche de la côte soit à Gatteville à 33Km.

Distances du parc aux côtes

Question de Philippe Auzou - 5 janvier 2022 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

Pouvez-vous m'indiquer les distances du parc : de Gatheville, de la côte du Calvados, du parc éolien du Calvados ? Avec mes remerciements


Réponse

Le projet de parc Centre Manche 2 (en jaune) se situerait au plus proche de la côte à :

  • 43 km de Gatteville-le-Phare
  • 44 km des côtes du Calvados
  • 26 km de la zone d’implantation du parc éolien du Calvados.

Ces mesures sont faites depuis la zone préférentielle d’implantation.

Le projet Centre Manche 1 (en bleu), un peu plus proche de la côte mais dans la même zone développement se situera au point le plus proche de la côte soit à Gatteville à 33Km.

Distances du parc aux côtes

Question de Philippe Daout - 10 janvier 2022 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

A combien de kilomètres de la côte sont prévues les éoliennes ?
Où arrive le raccordement électrique ? (je ne peux pas être présent à la réunion du 21 sur la commune)


Réponse

La zone préférentielle d’implantation du parc éolien en mer objet de la présente concertation est située à 47 km de la côte de la Manche (50), à 44 km de celle du Calvados (14) et à 47 km de celle de la Seine-Maritime (voir ci-dessous).
L’attente de RTE (en charge du raccordement électrique) vis-à-vis de la concertation préalable du public est de discuter des zones possibles de raccordement. Deux options ont été pré-identifiées : le Calvados et la Seine-Maritime. A ce moment du projet, le lieu exact d’atterrage du câble n’est donc pas connu mais Rte émet une préférence pour un raccordement vers le Calvados. Les zones proposées font de l’ordre de 50Km de long alors qu’un câble utilise une tranchée de moins 1,5m de large.

L’avis du public est donc sollicité afin que la maîtrise d’ouvrage puisse se forger une conviction sur la zone qui serait la plus propice pour accueillir le raccordement. Il est attendu du public qu’il mette en lumière les enjeux et les usages propres à ces territoires. À la fin de la concertation préalable l’une des zones sera choisie (Calvados ou Seine maritime).

Si le projet est validé à l’issue de la concertation préalable en cours alors la procédure de définition du passage précis du câble sera lancée en 2023. La concertation dite ¬ Fontaine  permettra de déterminer avec les parties prenantes le fuseau de raccordement de moindre impact en mer et à terre en tenant compte des contraintes du territoire, des enjeux environnementaux ainsi que des possibilités techniques.

Localisation

Vous trouverez plus de précisions dans le dossier de concertation et sa synthèse.

Question de Naïm / Laure Assoune / Dalya - 4 mars 2022 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

Les éoliennes seront-elles nombreuses et seront-elles visibles de la côte ? Plutôt favorable au projet


Réponse

Le nombre d’éoliennes va dépendre d’une part de la puissance unitaire de chaque éolienne et d’autre part de la puissance éolienne totale installée sur la zone « Centre Manche ». Pour une puissance totale installée d’environ 2,5 GW, le tableau ci-dessous renseigne le nombre de machines à installer selon la puissance unitaire des éoliennes.

Puissance unitaire (Mw)

nombre

Taille en bout de pale

12

208

250 m

15

166

270 m

20

125

290 m

Les parcs « Centre-Manche » sont les plus éloignés de la côte des parcs éoliens en mer français. Au plus proche, le premier parc se situera à 33 km et le second sur sa zone préférentielle d’implantation à 43 km. Cet éloignement limitera grandement la visibilité des parcs, du fait de la hauteur relative des éoliennes à ces distances (0,3° sur l’horizon) de plus, les mesures sur la visibilité en mer effectuées à l’occasion de ces projets nous indiquent que les éoliennes ne seraient visibles qu’avec de très bonnes conditions météo.

Pour aller plus loin : https://www.eoliennesenmer.fr/sites/eoliennesenmer/files/fichiers/2022/02/point--photomontages.pdf

Raccordement

Question de Hubert et Marie-Laure Sanson Villette - 5 janvier 2022 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

En considération de la mise en place d'une énergie "propre" et sans impact sur la ressource et la santé, qu'en est-il pour l'acheminement jusqu'à la station de conversion ? Les riverains et agriculteurs concernés seront-ils consultés ? Comment prévoyez-vous de protéger la santé des riverains de ses liaisons électriques ???


Réponse

Afin de définir le cheminement des liaisons jusqu’à la station de conversion, il est mis en place une concertation dite « Fontaine », elle a pour but d’associer les élus et les représentants des parties prenantes (usagers, chambre d’agriculture, associations environnementales…) à la décision.

S’agissant de la santé des riverains aux abords des liaisons électriques, votre question semble faire référence aux champs électriques et magnétiques qui émanent des câbles. Pour ce qui est du champ électrique, il est confiné à l’intérieur du câble. Il n’y a pas donc aucune émanation du champ en de-hors de nos ouvrages. Le champ magnétique généré par un ouvrage en courant continu est dit « statique » et a des valeurs comparables à celles du champ magnétique terrestre. Par ailleurs, ce champ décroît très rapidement lorsque l’on s’éloigne de l’aplomb de la liaison. Ceci signifie qu’à quelques mètres de la liaison, le champ magnétique qu’elle génère n’est plus détectable.

Question de "yarouncha" - 6 janvier 2022 (Réponse disponible)

Question

Bonjour,
Il y a deux raccordements, un pour le projet Centre Manche 1 (Barfleur), un pour le 2ème projet.
Quels sont les calendriers de chacun? Quand RTE prévoit-il de faire ses demandes de permis? Seront-ils séparés pour chaque projet ou conjoint?
Quand RTE prévoit-il que ce soit prêt pour chacun d'eux? Et seront donc t-il mutualisés réellement?
Merci d'avance


Réponse

A ce jour, les calendriers des deux projets sont décalés de deux ans. Le calendrier « centre manche 2 » étant hypothétique puisque le projet n’est pas décidé.

Pour « centre manche 1 », il est prévu une dépose des demandes d’autorisations en 2024-2025 et une mise en service des projets entre 2028-2029. Le phasage des travaux entre 2026 et 2029 se fera selon les process qui seront définis lors de la mise en chantier des phases de développements du projet.

De ce décalage de deux ans entre les deux projets, les demandes d’autorisations seront donc disjointes.

Les engagements de Rte sont de fournir le raccordement et plateforme en mer associée à l’industriel en charge du développement du parc éolien avant que le parc soit en capacité de produire de l’énergie.

Comme indiqué à la page 28 du dossier de concertation, la capacité maximale d’export retenue par l’Etat pour le raccordement (1,25GW) du premier parc est potentiellement plus importante que la puissance prévue de ce parc d’1GW. Ce qui permet à RTE d’envisager une mutualisation partielle de l’usage de cet ouvrage en y raccordant 250 MW du second parc.

Vous retrouverez à cette adresse le dossier de concertation et sa synthèse : https://www.eoliennesenmer.fr/facades-maritimes-en-france/facade-manche-mer-du-nord/projet-centre-manche-2/concertation-prealable/projet

Question de René De Cayeux - 10 janvier 2022 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

Pas très heureuse mais POUR.
Que veut dire RTE dans la plaquette ? 3 fois ! Dans la plaquette


Réponse

RTE signifie Réseau de Transport d’Electricité.

RTE, gestionnaire du réseau de transport d’électricité français, assure une mission de service public : garantir l’alimentation en électricité à tout moment et avec la même qualité de service sur le territoire national grâce à la mobilisation de ses 9500 salariés. RTE gère en temps réel les flux électriques et l’équilibre entre la production et la consommation. RTE maintient et développe le réseau haute et très haute tension (de 63 000 à 400 000 volts) qui compte plus de 100 000 kilomètres de lignes aériennes, plus de 6 000 kilomètres de lignes souterraines, 2 800 postes électriques en exploitation ou co-exploitation et 51 lignes transfrontalières. Le réseau français, qui est le plus étendu d’Europe, est interconnecté avec 33 pays. En tant qu’opérateur industriel de la transition énergétique, RTE optimise et transforme son réseau pour raccorder les installations de production d’électricité quels que soient les choix énergétiques futurs. RTE, par son expertise et ses rapports, éclaire les choix des pouvoirs publics.

L’État a donc confié à RTE la maîtrise d’ouvrage (et le financement) du raccordement des énergies marines renouvelables en France. A ce titre, RTE réalisera le raccordement du futur parc éolien en mer à la terre.

Pour plus de précisions : https://www.rte-france.com/rte-en-bref

 

 

Question de Marc Rasse - 26 janvier 2022 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

1. Quel est le point d'atterrissage le plus probable des câbles sur la côte du Calvados ?
2. Est-ce que les collectivités, conseils départementaux et Région seront consultés sur ce projet ?


Réponse

1. A ce stade de la concertation du public, la zone d’étude du raccordement proposée est suffisamment vaste pour permettre de débattre de différentes solutions de raccordement ou encore d’éviter certains enjeux. Le choix a ainsi été fait de proposer deux variantes de raccordement pour le projet de parc en mer, l’une dans la Seine-Maritime et la seconde, dans le Calvados qui a la préférence de RTE.
Aucun point d’atterrage n’a donc spécifiquement été identifié sur le littoral. Les atterrages techniquement les plus propices se situeraient à l’ouest de Ouistreham, ou à l’Est des falaises des Vaches Noires.
De manière très concrète, une zone d’atterrage se compose d’une surface d’environ 3 000 m² pour installer la chambre de jonction et réaliser les travaux en toute sécurité, dans une zone préférentiellement anthropisée comme un parking qui serait à proximité de routes permettant d’installer la liaison souterraine reliant le parc en mer au réseau électrique sous la chaussée.
 
2. À l’issue de la concertation du public, et à la lumière des propositions ou recommandations formulées et du compte rendu des garants, RTE proposera à l’État, aux élus, collectivités, associations et autres parties prenantes, plusieurs fuseaux de raccordement possibles, lors d’une procédure dédiée. Cette procédure, dite « Fontaine », se déroule avant l’enquête publique, et est menée sous l’égide du préfet de département, elle a pour but de décider des lieux de passage du câble de raccordement électrique. Elle associe le public, les élus et les représentants des parties prenantes (usagers, associations environnementales…). Elle comprendra une concertation sur l’aire d’étude maritime et terrestre puis une concertation sur le fuseau de moindre impact, qui consistera à recenser les enjeux présents au sein de cette aire d’étude et à proposer différentes solutions pour y répondre. Concertation du public et concertation Fontaine sont complémentaires et s’enrichissent mutuellement.

Question de Rémi Bouchetard - 31 janvier 2022 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

1er point, aspect esthétique : la côte ouest a été défigurée par l'implantation de l'usine de la Hague. Alors pas de jaloux ! Au tour de la côte Est. Mais alors ne vantez plus le Cotentin comme terre touristique avec à l'horizon une forêt de pylones.
2ème point, aspect sécurité. un porte container en avarie dérive au sud du rail dans le champ d'éolienne
3ème point : où arrivera le câble qui transporte l'électricité issue des éoliennes ? (ce n'est pas après la concertation qu'il faut le définir...)


Réponse

A ce stade de la concertation du public, la zone d’étude du raccordement proposée est suffisamment vaste pour permettre de débattre de différentes solutions de raccordement ou encore d’éviter certains enjeux. Le choix a ainsi été fait de proposer deux variantes de raccordement pour le projet de parc en mer, l’une dans la Seine-Maritime et la seconde, dans le Calvados qui a la préférence de RTE.
Aucun point d’atterrage n’a donc spécifiquement été identifié sur le littoral. Les atterrages techniquement les plus propices se situeraient à l’ouest de Ouistreham, ou à l’Est des falaises des Vaches Noires.
De manière très concrète, une zone d’atterrage se compose d’une surface d’environ 3 000 m² pour installer la chambre de jonction et réaliser les travaux en toute sécurité, dans une zone préférentiellement anthropisée comme un parking qui serait à proximité de routes permettant d’installer la liaison souterraine reliant le parc en mer au réseau électrique sous la chaussée.
 
 À l’issue de la concertation du public, et à la lumière des propositions ou recommandations formulées et du compte rendu des garants, RTE proposera à l’État, aux élus, collectivités, associations et autres parties prenantes, plusieurs fuseaux de raccordement possibles, lors d’une procédure dédiée. Cette procédure, dite « Fontaine », se déroule avant l’enquête publique, et est menée sous l’égide du préfet de département, elle a pour but de décider des lieux de passage du câble de raccordement électrique. Elle associe le public, les élus et les représentants des parties prenantes (usagers, associations environnementales…). Elle comprendra une concertation sur l’aire d’étude maritime et terrestre puis une concertation sur le fuseau de moindre impact, qui consistera à recenser les enjeux présents au sein de cette aire d’étude et à proposer différentes solutions pour y répondre. Concertation du public et concertation Fontaine sont complémentaires et s’enrichissent mutuellement.

Enjeux du projet

(pêche, environnement et biodiversité, trafic et sécurité maritime, paysage et patrimoine)

Question de Claudine Fabo - 30 décembre 2021 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

J'espère que ce n'est pas visible des plages… A combien de kilomètres au large ? Les bateaux pourront passer ? Est-ce que ça ne va pas perturber les poissons ? J'ai peur que ça défigure la Manche

Réponse

Le parc éolien sera au plus proche à 38 km des côtes. La visibilité restera très limitée du fait de la hauteur des éoliennes sur l’horizon (environ 0,2 °) et du fait de la faible fréquence d’obtention des conditions nécessaires pour une visibilité en mer supérieure à 38 km. À titre d’information, le sémaphore de Gatteville (50) estime que la visibilité en mer est supérieure à 20 km seulement 13,5 % du temps

La zone « Centre-Manche » a été définie à l’écart des principales routes maritimes afin de ne pas impacter le trafic des navires. La navigation à l’intérieur du parc sera possible pour certaines catégories de navire, notamment la quasi-totalité des navires de pêche normands et selon les règles de sécurité définies par la préfecture maritime Manche-Est Mer du Nord.

Il est trop prématuré pour pouvoir répondre précisément à la dernière question, car les études environnementales sont en cours sur une durée de 2 ans ; elles permettront de définir l’état initial de l’environnement et serviront de base à l’élaboration de l’étude d’impact par le consortium qui construira et exploitera le parc. C’est notamment dans ce document que seront détaillés les mesures qui accompagneront la réalisation du parc éolien. L’étude d’impact sera instruite par les services de l’État et fera l’objet de la délivrance d’autorisations actant entre autres les mesures à mettre en œuvre.

Question de Sébastien DE MAILLE - 5 janvier 2022 (Réponse disponible)

Question

Bonjour

Je n’arrive pas à poser de question sur le lien mis en place.

Pouvez vous s’il vous plaît noter ma question et y répondre : quel est l'impact carbone scopes 1/2/3 de votre projet. Quel seront les goûts de productions de maintenance et les conditions de rachat de cette électricité. Quels sont les impacts sur les populations animales aquatiques et terrestres (oiseaux) ? Les infrasons ont ils été étudiés? Pouviez vous nous faire parvenir les comptes rendus? Pourquoi ne pas organiser un référendum dans les départements concernés ? Merci par avance


Réponse

Concernant l’impact carbone, le facteur d’émission 3 de l’éolien en mer est de l’ordre de 14 à 18 g eq CO2/kWh. Pour information, pour une centrale nucléaire, il est estimé entre 6 et 12 g eq CO2/kWh et pour une centrale thermique à gaz de 418 CO2/kWh. Cependant, au bout de quelques années de fonctionnement, tout parc éolien atteint son temps de retour, c’est-à-dire qu’il a compensé les émissions de GES dont il a été ou sera à l’origine. Pour les parcs éoliens en mer français, ce temps de retour est estimé entre 4,5 et 6 ans par rapport au mix électrique moyen.

Il est estimé qu’un parc d’environ 1,5GW représenterait un investissement de 4 à 5 milliards d’euros (raccordement compris).

La répartition des coûts est la suivante :

Répartition des coûts d’un projet de parc éolien en mer (hors raccordement)

Concernant les conditions de rachat de l’électricité, je vous invite à consulter la question 30 de la foire aux questions.

Pour ce qui est de votre question relative aux impacts sur les populations animales aquatiques et terrestres. Depuis septembre 2021, l’État mène des études de définition de l’état des lieux pour une durée de deux ans sur la zone de projet, tous les compartiments environnementaux sont suivis. Cet état des lieux permettra de définir l’impact du projet sur la faune marine, ils seront déterminés dans l’étude d’impact que le porteur de projet devra déposer en vue d’obtenir ses autorisations de développement du parc éolien. Je vous invite à consulter les réponses aux questions 15, 16, 19 et 20 pour plus d’informations.

Si vous souhaitez vous inscrire à la newsletter du projet et être tenu informés des principaux événements, je vous invite à remplir ce formulaire : http://enqueteur.dreal-normandie.developpement-durable.gouv.fr/index.php/595226?lang=fr

Sur le site internet du projet, dans l’onglet « participer », vous retrouverez tous les comptes-rendus des réunions passées.

Enfin, la présente concertation fait suite à un débat public qui s’est tenu en 2019-2020 au sujet de la détermination de zones propices. La concertation publique menée par la commission nationale du débat public ne s’appuie pas sur un système de référendum mais sur une argumentation des participants afin de faire évoluer le projet voire conseiller le maître d’ouvrage à l’arrêter.

J’espère que ces éléments répondront à vos interrogations.

Question de Remy Goffinet - 7 janvier 2022 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

Avant de lancer un deuxième parc d'éoliennes il est indispensable d'analyser les nuisances sur le premier parc : incidence sur la pêche, sur le trafic maritime, sur les fonds marins. Quel est le retour sur investissement ? Est-ce supérieur à 7 années ?


Réponse

Le retour d’expérience se construit en France, depuis les premières actions sur les premiers projets de parcs éoliens en mer, soit 2010-2011. A ce jour, toute la conduite des projets a été revue de la procédure d’appel d’offres qui s’effectue maintenant via une étape de dialogue concurrentiel, à la consultation du public qui se déroule en amont de la définition du projet afin de pouvoir agir sur la décision publique au plus tôt. Enfin, l’État prend en charge toutes les études de site, techniques ou environnementales et engage des études complémentaires afin d’améliorer la connaissance. Sur la mise en œuvre, en France, des projets, le parc de St Nazaire et St Brieuc en cours de construction contribuent fortement à adapter le développement de ces projets à nos acteurs locaux et à notre environnement législatif et réglementaire.

D’un point de vue milieu vivant, les 6000 éoliennes installées en mer du nord, Baltique ou mer d’Irlande n’ont pas, à ce jour, fait l’objet d’impacts non maîtrisés et catastrophiques. Selon les compartiments environnementaux des effets positifs ou négatifs peuvent être observés mais sans que cela n’ait pu conclure à des effets néfastes. Le premier parc éolien en mer, installé au début des années 90 et démantelé il y trois/quatre ans au Danemark, a permis de confirmer que l’on pouvait remettre à l’état initial le milieu marin, ce n’est pas le cas pour toutes les activités humaines.

L’impact et menace principal sur le milieu vivant sont les conséquences du changement climatique, ne pas agir pour supprimer notre consommation d’énergie fossile (60 % de notre consommation d’énergie en France) et d’encourager via nos actions les autres pays à le faire serait contre productif pour la protection de la mer et des espèces vivantes dans ce milieu. L’effondrement de la biodiversité est dû du fait des pollutions mais la première des causes est l’évolution rapide du climat.
En conclusion, il faut aussi mesurer l’impact de l’inaction.

Pour plus d’information :

Un projet de parc éolien en mer est attribué à un industriel via un appel d’offre. L’industriel qui remporte le projet est celui, qui pour 70 % de la note, fournira l’énergie au coût le plus bas. Ce coût est calculé sur l’ensemble du projet soit la construction, l’entretien, l’exploitation et le démantèlement. De ces éléments, le modèle économique appartient à l’industriel donc le retour sur investissement.
A ce jour, les projets de parcs éoliens en mer sont attribués avec un coût de rachat de l’énergie autour de 45€/MWH alors que le prix moyen de l’énergie électrique se situe autour de 50/60€/MWH (les cours depuis oct 2021 et encore maintenant sont autour de 300€ avec des pointes à 600€).

Pour aller plus loin sur le financement

Question anonyme - 14 janvier 2022 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

Pourquoi ne pas utiliser la force ds marées ? (cf. le site de la Rance). Concession granulat ? (signification ?) Quel impact pour les zones de pêche ? Les parcs déjà existants à l'étranger ont-ils des éoliennes de quelle hauteur ?


Réponse

L’énergie produite au moyen des marées est appelée énergie marémotrice. Cette énergie a fait l’objet de recherches et de développement en France durant les années 60-70, en témoigne l’usine de la Rance construite en Bretagne et mise en service 1966. Les développements sur cette technologie ont été ensuite abandonnés au profit d’autres technologies de production d’énergie comme le nucléaire.

Plus récemment, de nouveaux projets et développement ont vu le jour à l’international, notamment avec la mise en service de l’usine marémotrice de Sihwa en Corée du Sud en 2011. Toutefois ces initiatives restent peu nombreuses du fait des inconvénients intrinsèques de cette énergie :

  • un environnement spécifique pour permettre l’installation de ces usines, limitant de ce fait le potentiel de production au niveau mondial
  • un coût d’investissement prohibitif pour l’installation d’usine de forte capacité
  • un facteur de charge limité (environ 25 % constaté sur l’usine de la Rance et de Sihwa)


Le terme « Concession de granulat » dans le dossier de la concertation désigne un espace marin sur lequel une entreprise possède une concession afin de procéder à l’extraction de granulat marin, c’est une « carrière en mer ».


L’installation d’un parc éolien en mer constituera une gêne à l’activité de pêche sur la zone d’implantation. Aussi afin de limiter la gêne et à l’exercice de cette activité, le choix de la zone « Centre Manche » a évité les zones les plus exploitées par les pêcheurs, en effet le chiffre d’affaires sur la zone « Centre Manche » représente 0,5 % du chiffre d’affaires de la filière normande. Par ailleurs les futurs parcs implantés dans la zone seront conçus afin de permettre l’exercice de la pêche en leur sein.

Pour aller plus loin :


Les éoliennes des parcs éoliens en mer étrangers sont de tailles variables, notamment en fonction de l’année de mise en service des parcs. Aujourd’hui les éoliennes les plus petites rencontrées sont de l’ordre de 100 m en bout de pale et la plus grande éolienne en mer construite actuellement (prototype sur le port de Rotterdam aux Pays-Bas) au monde mesure environ 250 m en bout de pale.

Question de Anthony Leguedois - 14 janvier 2022 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

Vous émettez le fait que des RETEX concernent la faune et flore des fonds marins montrent un effet récif et Réserve. Qu'en est-il des effets perturbateurs ? Quelle visibilité à 32 km des côtes ?


Réponse

Dans le but de déterminer les impacts environnementaux en phase travaux et en phase exploitation, depuis septembre 2021, l’État mène des études de définition de l’état des lieux pour une durée de deux ans sur la zone de projet, tous les compartiments environnementaux sont suivis. Cet état des lieux permettra de définir les impacts du projet sur la faune marine, ils seront déterminés dans l’étude d’impact que le porteur de projet devra déposer en vue d’obtenir ses autorisations de développement du parc éolien.
Je vous invite à consulter les réponses aux questions 15, 16, 19 et 20 de la FAQ pour plus d’informations.

Au sujet de la visibilité, des photomontages ont été réalisés dans le but d’éclairer le public sur l’impact paysager potentiel d’un parc éolien en mer, qui dépend de sa distance vis-à-vis de la côte et de sa localisation. Pour permettre au public d’évaluer les impacts paysagers potentiels générés par les deux projets de parcs éolien en zone « Centre Manche », les services de l’État ont défini des schémas d’implantation fictives de ces derniers dans les zones prévues ou préférentielles d’implantation. Ces schémas ne préjugent pas des dispositions finales de ces parcs et de la zone d’implantation définitive du parc d’environ 1,5 GW. Les contraintes socio-économiques ou environnementales n’ont pas été prises en compte dans la définition des schémas d’implantation fictifs, hormis un alignement du parc d’1 GW depuis le panorama de la Pernelle. Cet alignement a été retenu afin d’illustrer les possibles mesures pouvant être prises pour limiter les impacts paysagers.


Vous pourrez consulter les photomontages réalisés à cette adresse : http://eoliennesenmeraulargedelanormandie-cm2.geophom.info/

Expertise des photomontages :
https://www.eoliennesenmer.fr/facades-maritimes-en-france/facade-manche-mer-du-nord/dunkerque/expertise-simulations-visuelles

Les études paysage et patrimoine
https://www.eoliennesenmer.fr/facades-maritimes-en-france/facade-manche-mer-du-nord/projet-normandie/participation-du-public/etude-paysagere-vauban

Question de Michel Leonard - 1 février 2022 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

Pour l'implantation des éoliennes, y-a-t-il des secteurs de pêche moins poissonneuses ou elles pourrais êtres installées. Personnellement je pense qu'une éolienne est plus joli,e sinon moins rébarbative qu'une centrale nucléaire et surtout moins polluante, et moins chère, le modernisme, coûte très chère et n'est pas toujours rentable ni efficace et que fait-on pour les pêcheurs et leurs outils de travail, et leurs revenus

Réponse

Le choix des zones d’implantations des projets éoliens en mer est effectué au regard des nombreux enjeux existants sur le plan d’eau, notamment l’activité de pêche professionnelle. Dans le cas particulier de la zone « Centre-Manche », le dessin de cette dernière s’est attaché notamment à éviter la zone de pêche de la coquille Saint-Jacques de la Baie de Seine.

Par ailleurs afin de limiter au maximum l’impact des projets sur l’activité de pêche, l’État a fait le choix de laisser la possibilité de pêcher au sein de ces parcs. Cela notamment se traduit pas plusieurs obligations imposées aux porteurs de projet privés dans le cahier des charges des appels d’offres de chaque projet permettant de garantir un exercice de ce métier en toute sécurité.

Question de Philippe Georget - 21 février 2022 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

Visibilité des éoliennes à partir de la côte Fleurie (Cabourg-Houlgate) ?
Impact prévisible sur la faune ?
Impact prévisible sur la pêche pour les professionnels locaux ?
Impact économique sur la région ?


Réponse

1 - Les communes de la côte fleurie sont situées entre 58 et 62 km au plus proche de la zone de concertation. À cette distance et depuis la plage les éoliennes apparaîtront sur l’horizon avec un angle inférieur à 0,1 ° ( l’oeil humain à un angle de vue de -70° à +70°). Compte-tenu de cette hauteur sur l’horizon et au regard des mesures de visibilité en mer réalisées à l’occasion du développement éolien en zone « Centre Manche », il est attendu que le parc éolien ne soit perceptible qu’exceptionnellement.
Pour aller plus loin, vous pouvez consulter les photomontages : http://eoliennesenmeraulargedelanormandie-cm2.geophom.info/

2 – Réponse disponible dans la FAQ du projet  (question 19).
Mais vous pouvez également consulter dans la parties « études » , les études bibliographiques précises qui ont servi à définir les protocoles de suivis que l’État vient de lancer afin d’établir un état actuel de l’environnement pendant 2 ans.

3 – La zone de projet a été choisie puisque c’est un des espaces le moins pêché de la façade Normande, elle représente sur les 5 dernières années moins de 1% du chiffre d’affaires annuel de la pêche Normande. L’ensemble des projets éolien en mer au large de la Normandie (Dieppe Le Tréport, Fécamp, Calvados et Centre Manche) occupe 4% de l’espace maritime entre Cherbourg et Le Tréport. De plus, la pêche sera autorisée dans ces parcs éoliens.
Pour aller plus loin vous pouvez consulter:
la FAQ du projet (questions 17 et 18) :
- Une nouvelle étude socio-économique sur la pêche a été publiée lors de la concertation, nous vous invitons à la consulter dans la partie «études ».

4 – Deux grands pôles de développement industriel se mettent en place en Normandie. A Cherbourg, une usine de pale emploie prés de 800 personnes et devrait encore s’agrandir. Au Havre, une usine de pale et turbine devrait embaucher prés de 750 personnes. A cela, il faut ajouter l’économie portuaire associée et les périodes de travaux des parcs qui mobiliseront les entreprises locales.
Nous vous invitons à revoir la réunion du 25 février à Cherbourg sur le sujet, une FAQ est également disponible (question 33).

Question de Gérard GRIMBERT - 10 mars 2022 (Réponse disponible)

Question

Je me demande pourquoi les responsables des réunions de concertation préalable laissent planer le doute sur une possible opposition de l'UNESCO à l'implantation d'un parc éolien à quelques 40 km des tours Vauban de Saint-Vaast-La-Hougue ? Si l'on passe sur le Quai Vauban de Saint-Vaast, les 2 à 300 mâts des voiliers du port de plaisance masquent complètement la vue de la tour de l'île Tatihou ; l'UNESCO a-t-elle demandé à Saint-Vaast de déplacer le port de plaisance ? D'autre part, les responsables de l'étude environnementale (réunion du 4 février à Quettehou) ont laissé entendre que les éoliennes seraient visibles jusqu'à 70 km de distance ! On se demande pourquoi les services de la Marine ont besoin de jumelles très performantes pour surveilles la mer ?

Réponse

À la date de la rédaction de cette réponse, les études réalisées pour la bonne prise en compte des tours Vauban de Saint-Vaast-la-Hougue concluent que le seul attribut portant la valeur Universelle Exceptionnelle des tours, motif de leur inscription à la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, et susceptible d’être affecté par le développement éolien en zone « Centre-Manche » est l’écrin paysager des tours. Il est à noter que l’appréciation de cet écrin paysager ne se fait pas uniquement depuis la commune de Saint-Vaast, mais depuis de nombreux points de vue du Val de Saire et de la côte Ouest du Cotentin, notamment depuis le belvédère de la Pernelle.

Par ailleurs aujourd’hui seules sont connues ou pressenties les zones d’implantation des deux projets Centre-Manche, or l’éventuel impact des projets sur l’écrin paysager ne pourra être qu’évalué qu’une fois le schéma d’implantation et les caractéristiques des parcs éoliens connus. Ainsi au regard de l’ensemble de ces éléments les porteurs de projet pourront produire une étude d’impact patrimoniale afin de vérifier l’absence de porter atteinte à l’inscription UNESCO des tours de Saint-Vaast-la-Hougue.

Concernant le port de plaisance, même s’il est remarqué la pertinence de votre remarque, il convient de rappeler que sa construction est antérieure à l’inscription des tours, que cette dernière a été faite au regard de leur environnement, auquel le port de plaisance appartient.

Enfin il peut être rappelé que les tours seront situées au plus proche à 40 km des parcs Centre-Manche et que la visibilité en mer sera très limitée du fait de la hauteur des éoliennes sur l’horizon (inférieure 0,3 °) et du fait de la fréquence faible d’obtention des conditions nécessaires pour une visibilité en mer supérieure à 40 km. À titre d’information, le sémaphore de Saint-Vaast estime que la visibilité en mer est supérieure à 20 km seulement 7,2 % du temps.

Question de Dominique Lair- 18 mars 2022 (Réponse disponible)

Question

Je suis ennuyé par la vue de toutes ces éoliennes. La surface occupée est très importante et peut être encore étendue. En ce qui concerna la zone la pêche ne peut plus être autorisée ? Elle constitue peut-être une réserve de pêche pour la protection des espèces maritimes ?


Réponse

La planification des espaces maritimes prévoit de rechercher la coexistence des usages de la mer, chaque fois que c’est possible. En ce sens, les activités de pêche seront permises en zone « Centre -Manche » après la mise en service des parcs éoliens.

En effet, en France et contrairement à d’autres pays européens, il n’est aujourd’hui pas envisagé de dédier les espaces maritimes à des activités en particulier : à titre d’exemple, il est possible de naviguer, de pêcher au sein d’un site d’extraction de granulat. En ce qui concerne les parcs éoliens d’une part, la navigation et la pêche d’autre part, les instructions maritimes édictées par l’État prévoient les dispositions et conditions de la co-activité.

Pour mémoire, un exercice de pêche a été effectué dans la zone de projet du parc éolien du Calvados en janvier 2018, une vingtaine de navires de pêche ont pêché à la drague à la coquille Saint-Jacques dans le parc éolien virtuel implanté dans leur système numérique de navigation. Le résultat a été positif, les navires ont pu exploiter les couloirs de 900 m de large entre les éoliennes.

Les avis sur les zones éoliennes sont divergents, si les pêcheurs veulent que ces zones restent ouvertes à la pêche, ce à quoi l’État s’engage à répondre, d’autres personnes pensent qu’il serait préférable que ces espaces deviennent des zones de réserves en vue de protections environnementales ou de réserve halieutique pour la pêche. Les parcs éoliens en mer s’ils paraissent « grands » ne représentent aujourd’hui, pour tous les projets Normands( parc du Calvados, de Fécamp, Dieppe-Le Tréport , et centre Manche) que 4 % de l’espace maritime entre Cherbourg et le Tréport ( calcul sur le périmètre extérieur, chaque turbine étant espacée de 1 Km voir 1,6 Km pour Centre Manche).

Pour aller plus loin, consultez le Dossier de concertation du Maître d'ouvrage

Question de Nicolas Gilles - 25 mars 2022 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

Bonjour
Allons nous profiter de la zone d'implantation des éoliennes, pour la création d'une réserve marine d'envergure afin de régénérer la production marine bien mise à mal par la surpêche dans cette Manche ? Cordialement.

Question

Pour les projets éoliens développés au large des côtes françaises, l’État a fait le choix de laisser la possibilité de pêcher au sein de ces parcs en prévoyant notamment des schémas d’implantation permettant de garantir un exercice de ce métier en toute sécurité. Ce choix a pour motivation de limiter l’impact des projets éoliens sur l’activité de pêche. Il n’est donc pas prévu que le parc Centre Manche 2 deviennent une réserve marine.

Toutefois une partie non négligeable du parc éolien sera interdite à la pêche pour assurer la sécurité des navires de pêche et éviter l’endommagement des ouvrages du parc. Ces zones d’exclusion seront notamment le plan d’eau autour des éoliennes et au-dessus des câbles interéoliens. Cela devrait diminuer significativement diminuer la pression anthropique sur le milieu marin et engendrer un effet réserve, qui devait rester très limité. Par ailleurs il peut être aussi attendu un effet récif au pied de chaque éolienne.

Enfin il peut être rappelé que la pratique de la pêche au large de la Normandie reste une pratique très largement artisanale et que la profession a mis en place un certains nombres de mesures pour la préservation de la ressource halieutique, notamment sur la coquille Saint-Jacques.

Question de Philippe Marchal - 4 avril 2022 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

Quel sera l'impact visuel de ces équipements à partir de la côte ? (Port en Bessin)

Réponse

La commune de Port-en-Bessin sera située au plus proche à 45 km de la zone préférentielle d’implantation. Au regard de cette distance et de la hauteur attendue des éoliennes de ce futur parc, ce dernier devrait pouvoir être observé depuis la côte lorsque les conditions seront réunies.

Toutefois la visibilité restera très limitée du fait de la hauteur des éoliennes sur l’horizon (environ 0,2 °) et du fait de la faible fréquence d’obtention des conditions nécessaires pour une visibilité en mer supérieure à 45 km. À titre d’information, le sémaphore de Gatteville (50) estime que la visibilité en mer est supérieure à 20 km seulement 13,5 % du temps.

Question de Joël Kiersbulcke - 2 mai 2022 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

Vu l'opposition notamment des marins-pêcheurs ce projet comprendra-t-il au niveau des structures sous-marines des dispositifs de sauvegarde la faune halieutique, comme des frayères à poisson ? Merci cordialement.

Réponse

La planification des espaces maritimes prévoit de rechercher la coexistence des usages de la mer, chaque fois que c’est possible. En ce sens, les activités de pêche seront permises en zone « Centre -Manche » après la mise en service des parcs éoliens.

Par ailleurs, plusieurs études sont menées actuellement afin de déterminer l’état initial de l’environnement de la zone « Centre-Manche ». Les premiers résultats de ces études seront présentés au public et seront consultables sur la page projet à cette adresse : https://www.eoliennesenmer.fr/facades-maritimes-en-france/facade-manche-mer-du-nord/projet-centre-manche/etudes-techniques

L’ensemble des études menées permettront au consortium qui construira et exploitera le parc de rédiger son étude d’impacts dans laquelle seront détaillés les mesures mise en place pour éviter, réduite et compenser les impacts et qui accompagneront la réalisation du parc éolien. Ces études concernent l’ensemble des compartiments de l’environnement : l’avifaune (oiseaux), les chiroptères (chauve-souris), les mammifères marins, l’ichtyofaune (poissons) et les habitats benthiques (fonds marins).

L’étude d’impact sera instruite par les services de l’État et fera l’objet de la délivrance d’autorisations actant entre autres les mesures à mettre en œuvre.

Question de Jean-Marie Philippe - 12 mai 2022 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

Je suis favorable à ce projet. Je me pose tout de même une question. Quel impact  pour les oiseaux migrateurs ?

Réponse

Il est trop prématuré pour pouvoir répondre précisément à cette question car les études environnementales sont en cours sur une durée de 2 ans ; elles permettront de définir l’état initial de l’environnement et serviront de base à l’élaboration de l’étude d’impact par le consortium qui construira et exploitera le parc. C’est notamment dans ce document que seront détaillés les mesures qui accompagneront la réalisation du parc éolien. L’étude d’impact sera instruite par les services de l’État et fera l’objet de la délivrance d’autorisations actant entre autres les mesures à mettre en œuvre.

La zone « Centre Manche » de 500 km² retenue à la suite du débat public de 2019-2020 a été choisie pour minimiser l’impact environnemental au regard des données disponibles et en dehors des principaux couloirs de migrations connus.

Si le risque de collisions tend à repousser les oiseaux, plusieurs facteurs des parcs éoliens en mer ont été identifiés comme attractifs pour l’avifaune, comme l’augmentation du stock de proies, la présence de potentiels perchoirs ou encore la photo-attraction (attraction par la lumière). Ces facteurs sont susceptibles d’augmenter le risque de collision mais l’impact réel d’un parc éolien dépend beaucoup de sa disposition, de sa taille et de sa proximité avec les populations d’oiseaux. La carte ci-dessous montre que l’impact du projet devrait être faible du fait de son emplacement loin des côtes.

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter les conclusions de 2018 du programme ORJIP (Offshore Renewables Joint Industry Programme) qui a permis d’analyser les comportements d’évitement et le risque de collision des oiseaux aux alentours du parc éolien en mer de Thanet, situé à 11 km au large des côtes du Kent (Angleterre) ou les compléments apportés par l’étude portant sur l’analyse du comportement de plusieurs espèces d’oiseaux au large de l’Angleterre et de la Belgique (Parc éolien Thorton Bank, 2019).

Au cours de l’étude qui a comporté 2 années d’observation six collisions avec des turbines ont été observées. L’analyse a révélé que le risque de collision des oiseaux de mer était inférieur à la moitié de ce que l’on pouvait attendre d’après les connaissances actuelles. On a observé que les oiseaux de mer manifestaient un comportement d’évitement et changeaient leur trajectoire de vol pour éviter les turbines.

Question de Sylvain Duhamel - 16 mai 2022 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

Quelles sont les garanties sur l'absence d'effet de l'électromagnétisme des câbles reliant la station en mer à la station à terre ? Est-ce que la profondeur d'ensouillement ne doit pas être augmentée pour éviter que certains crustacés s'y agglutinent ? (source scientifique + observations de terrain)

Réponse

La liaison destinée à transporter l'électricité depuis la plateforme en mer vers la station de conversion terrestre est constituée de deux câbles parfaitement isolés électriquement et protégés mécaniquement par un ensemble de couches isolantes et résistantes mécaniquement.

Afin de rendre cette liaison compatible avec les usages en mer, RTE va préférentiellement rechercher à ensouiller ce câble, c’est à dire l’enfouir sous les fonds marins. Pour cela, le mode de protection adapté dans des fonds meubles et l'ensouillage et sur des fonds « durs » l'enrochement ou la pose de matelas rocheux. La profondeur d'ensouillage, le type d'enrochement résulteront des études en cours sur le fond marin de manière à assurer la sécurité des câbles en considérant le maintien des activités prenant place en mer.

Un câble souterrain ou sous-marin n’émet pas par conception de champ électrique, car il est entouré d’un écran mis à la terre. Le champ magnétique généré par les câbles est faible, très localisé et décroît rapidement avec la distance au câble.

À ce jour, les études in situ n’ont pas mis en évidence d’impacts significatifs des champs magnétiques émis par des câbles électriques sur les poissons et la faune benthique (du fond marin). Les câbles ne semblent pas constituer une barrière au mouvement pour les espèces amphihalines étudiées. Les mammifères marins ne présentent pas de sensibilité particulière aux champs magnétiques générés par des câbles

RTE participe activement à l’effort de recherche sur les effets des CM sur les espèces marines. Le projet de recherche ANR-FEM SPECIES a permis de réaliser des mesures de champs électromagnétiques sur des câbles en fonctionnement1. Ce projet a montré que le comportement des juvéniles de Homard européen n’est pas impacté par des intensités de champs comparables à celles générées par des câbles électrique. Des suivis réalisés in situ au niveau de l’interconnexion entre Jersey et le Cotentin n’ont pas montré de perturbations liées au câble.

RTE approfondit ces premiers résultats en s’associant à différents partenaires :

  • Le projet CEM FISH (2021-2022) vise à étudier les effets des CEM sur différentes espèces de poissons (benthiques et pélagiques, dont des élasmobranches comme la roussette et amphihalins comme l'anguille) sur une période de temps longue (12 semaines). Une thèse menée dans le cadre du projet OASICE permet d’étudié les effets des CEM sur un autre élasmobranche : la raie bouclée.

  • Le projet OASICE (2017-2022) vise à étudier les effets des câbles en phase travaux et en phase exploitation via l’étude de la coquille Saint-Jacques Pecten maximus (analyses physiques, chimiques et comportementales) en tant que bio-indicateur du milieu.

  • Thèse L. Albert portant sur l’effet des champs électromagnétiques sur un panel d’organismes (raie, étrille, coquille Saint Jacques, moule, couteau, etc.) soutenue en mai 2022. Ce travail établit l’absence d’effets comportementaux notables sur l’ensemble de ces organismes.

Plusieurs synthèses des connaissances ont été publiées sur l’impact des champs électromagnétiques émis par les câbles électriques sur la faune marine :

Carlier Antoine, Vogel Camille, Alemany Juliette (2019). Synthèse des connaissances sur les impacts des câbles électriques sous-marins: Phases de travaux et d'exploitation. Etude du compartiment benthique et des ressources halieutiques. DE/DYNECO/LEBCO/2019. https://doi.org/10.13155/61975

Bastien Taormina, Juan Bald, Andrew Want, Gérard Thouzeau, Morgane Lejart, et al.. A review of potential impacts of submarine power cables on the marine environment: Knowledge gaps, recommendations and future directions. Renewable and Sustainable Energy Reviews, Elsevier, 2018, 96, pp.380-391.

Cet article a été traduit par la Commission Particulière du Débat Public sur les éoliennes en mer en Normandie (du 15 novembre 2019 au 19 août 2020) : https://eolmernormandie.debatpublic.fr/images/documents/bibliotheque-debat/13bilan-des-effets-potentiels-des-champs-electromagnetiques-generes-par-les-cables-electriques-sous-marins.pdf

Le rapport de synthèse du projet de recherche ANR-FEM SPECIES est également disponible en ligne : https://www.france-energies-marines.org/wp-content/uploads/2021/05/rapport-synthese-species-FR-BD.pdf

Taormina B., Quillien N., Lejart M., Carlier A., Desroy N., Laurans M., D’Eu J.-F., Reynaud M., Perignon Y., Erussard H. Derrien-Courtel S., Le Gal A., Derrien R., Jolivet A., Chauvaud S., Degret V., Saffroy D., Pagot J.-P. et Barillier A. Caractérisation des impacts potentiels des câbles électriques sous-marins associés aux projets d’énergies marines renouvelables. Plouzané : France Energies Marines Editions, 2020, 74 pages

____________

1 Taormina, B., Di Poi, C., Agnalt, A. L., Carlier, A., Desroy, N., Escobar-Lux, R. H., ... & Durif, C. M. (2020). Impact of magnetic fields generated by AC/DC submarine power cables on the behavior of juvenile European lobster (Homarus gammarus). Aquatic Toxicology220, 105401.

Question de Patrick Turcotte - 20 mai 2022 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

Le parc d'éoliennes sera-t-il visible de la Houlgate ?

Réponse

La commune d’Houlgate sera située au plus proche à 62 km de la zone préférentielle d’implantation. Au regard de cette distance et de la hauteur attendue des éoliennes de ce futur parc, ce dernier devrait pouvoir être théoriquement observé depuis la côte lorsque les conditions seront réunies.

Toutefois la visibilité réelle sera quasi nulle du fait de la hauteur des éoliennes sur l’horizon (inférieure 0,1 °) et du fait de la fréquence extrêmement limitée d’obtention des conditions nécessaires pour une visibilité en mer supérieure à 62 km. À titre d’information, le sémaphore de Gatteville estime que la visibilité en mer est supérieure à 20 km seulement 13,5 % du temps.

Transition énergétique

Question de Denis Coepel - 30 décembre 2021 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

Comment pouvez vous dire que les 2 tiers de notre consommation énergétique est fossile alors que l'on nous dit 72% de nucléaire ?? Que coûtera le démantèlement et quand trop c'est trop je suis contre


Réponse

La confusion entre mix énergétique global et mix électrique est entretenue par méconnaissance mais également par des groupes d’influence. L’erreur est donc « normale ».

Le mix énergétique français reste encore très carboné, plus de 60 % de la consommation d’énergie finale provenant de la consommation directe d’un produit fossile brut ou raffiné. Le graphique ci-dessous présente la part qu’occupe chaque source d’énergie au sein de la consommation finale d’énergie française.

La décarbonation du mix énergétique nécessite donc d’abord une réduction importante et l’abandon des énergies fossiles, notamment dans le secteur des transports (27,1 % de la consommation française de 2020, carboné à 92 %) et de l’industrie (18,5 % de la consommation française de 2020, carbonée à 52 %).

La décarbonation de notre mix énergétique se fera avant tout par la sobriété énergétique que nous devons mettre en place et par une augmentation des capacités de production d’électricité décarbonée pour compenser, en partie, l’abandon des énergies fossiles.

Mix énergétique

Répartition de la consommation finale en France (source : Chiffres clés de l’énergie – Édition 2021)

Si l’on s’intéresse au mix électrique que constitue les 25,1 % du mix énergétique (bleu ciel), alors, à ce jour, la part de l’énergie électrique produite par le nucléaire dans ces 25,1 % est bien autour de 70 %.

Nous vous invitons à vous rendre sur cette page si vous souhaitez avoir plus d’information sur la place de l’éolien en mer dans le mix énergétique français.

Question de Ghyslain Lepoivre - 31 décembre 2021 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

1. Dans quelle proportion l'ensemble de ces éoliennes couvriraient elles les besoins du Calvados, par exemple, lorsqu'elles sont opérationnelles ? 2. Coût global de l'ensemble de ces installations. 3. Quelle proportion de puissance totale par rapport à l'EPR de Flamanville


Réponse

1. La consommation électrique aujourd’hui du Calvados est estimée à environ 4,2 TWh (source data.gouv.fr) tous secteurs confondus. Il est attendu que le parc éolien en mer Centre Manche 2 (objet de la concertation) produise annuellement 5,3 TWh (hypothèse d’un facteur de charge de 40%, minoré au vu des turbines en cours de développement et de l’éloignement de la zone de développement en mer), soit 125 % de la consommation électrique du Calvados. À noter qu’il ne s’agit que d’une équivalence annuelle puisque la production est variable.

2. Le coût du projet, parc et raccordement, est estimé entre 4 et 5 milliards d’euros, dont environ 1 milliard pour le raccordement au réseau public de transport d’électricité.

3. La production annuelle de l’EPR de Flamanville sera d’environ 10,1 et 11,6 TWh (hypothèse de facteur de charge de 70 à 80%).
Donc, le parc éolien Centre Manche 2 sera équivalent entre 45 et 52 % de la production de l’EPR de Flamanville.

L’ensemble de la zone centre Manche (parc centre Manche 1 et 2) devrait produire 8,7 Twh/an (facteur de charge de 40%).

Question de David MOREL - 6 janvier 2022 (Réponse disponible)

Question

La transition énergétique doit elle passé obligatoirement par le licenciement des salariés travaillant dans les énergies fossile
(dresser-rand le havre) plutôt que de recyclé ces personnes vers des énergies vertes (siemens gamesa).


Réponse

La transition énergétique sera également une transition économique, comme vous le soulignez et des évolutions de la filière énergétique vont apparaître.

Afin accompagner la montée en puissance des nouveaux acteurs économiques qui nécessitent beaucoup de main d’œuvre, l’Etat et la région Normandie ainsi que les filières économiques travaillent ensemble pour relever ce défi. Par exemple en Normandie, il faudra 750 emplois à l’usine Siemens-Gamesa du Havre, Il faut également recruter de l’ordre de 250 personnes à Cherbourg à l’usine LM Wind Power afin d’arriver à un total de 800 employés et cela ne semble pas être la fin des recrutements.

En Normandie, un groupe de travail met en relation à la fois la Région Normandie et ses agences dédiées à l’emploi et à la formation ou au développement et notamment énergétiques, la direction régionale en charge de l’économie, pôle emploi, les chambres de commerces et d’industries, le rectorat mais également les préfectures. Ce lien permanent a pour but d’anticiper les demandes afin de pouvoir répondre aux besoins de mains d’œuvres mais aussi et surtout en termes de formations et compétences nécessaires aux évolutions de notre tissu économique normand.

La vallée industrielle de la Seine est également en cours de transition en vue de s’adapter aux conditions énergétiques futures.

Les chiffres de l’emploi du secteur éolien en mer sont disponibles sur la Foire aux questions - question 33.

Question de Noël Sicot - 11 janvier 2022 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

Absolument opposé à cette gabegie. 21% de rendement, 40% maxi en haute mer. Quel stockage écologique ? Vive le nucléaire.


Réponse

L’éolien en mer posé est devenu l’un des moyens de production d’électricité les plus compétitifs quelque soit le moyen de production (autres énergies renouvelables, thermique, nucléaire..) (cf le parc éolien de Dunkerque attribué à l’issue d’un appel d’offres avec un prix de production inférieur à 45 €/MWh). Le prix défini par l’État pour ce nouveau projet et de 50 €/MWh et il est attendu des offres du même ordre dans le cadre de la mise en concurrence organisée pour la désignation de l’industriel en charge de la poursuite du développement du projet.

Aussi dans un marché haussier de prix de l’électricité (environ 300€/MWh en ce moment), le soutien de l’État au parc éolien pourrait donc au final être limité, voire s’équilibrer au bénéfice de l’État.Il n’est pas attendu d’incidence négative du projet sur les finances publiques et sur le prix de l’électricité.

Pour aller plus loin, vous pouvez lire les FAQ 29-30 .

 

Les valeurs indiquées dans la question ne sont pas des rendements, mais des facteurs de charge. Un facteur de charge est le rapport entre le nombre d’heures de fonctionnement en équivalent pleine puissance et le nombre d’heures de fonctionnement théorique dans l’année. Si cette dimension est utile pour comparer les différents modes de production d’énergie, elle ne renseigne pas sur le fonctionnement réel d’un mode de production. À noter que pour l’éolien terrestre le facteur moyen en Normandie est de l’ordre de 25 %, pour l’éolien en mer 40 % est le taux moyen aujourd’hui constater sur les parcs déjà installés, un taux de 57 % a déjà été mesuré dans un parc en Écosse.

Les éoliennes en mer sont un mode de production, dit variable ou intermittente, aujourd’hui l’intégration de ce type d’énergie dans le mix électrique ne pose pas de soucis tant que leur production constitue moins de 30 % de la production totale (aujourd’hui environ 10%). Au-delà de ce taux, il conviendra de prévoir de la flexibilité sur le réseau, notamment par :

  • une augmentation des capacités d’effacement sur le réseau (arrêter des industries...)
  • une augmentation des capacités de stockage (pour aller plus loin)
  • une augmentation des capacités d’import-export vers les autres pays européens

Question de Hervé Lefauqueur - 11 janvier 2022 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

Nous sommes impactés par le nucléaire EPR-ORANO-ANDRA futur projets méthaniseur-parc éolien.
Pourquoi on concentre tous les projets industriels sur la côte de la Manche ?


Réponse

L’énergie est au cœur de nos sociétés, c’est ce qui a permis d’atteindre le niveau de confort de vie dans lequel nous vivons aujourd’hui. Cela touche tous les domaines, médecine, industrie, bâtiments, transport, loisirs….Les attentes de la société sont de pouvoir continuer à bénéficier de ce confort quotidien et pour cela il convient d’anticiper les évolutions inhérentes à la raréfaction des énergies fossiles qui composent prés de 60 % de nos consommations d’énergie et qui de plus sont la cause du changement climatique, première raison de l’effondrement de la biodiversité.
L’ensemble des territoires sont sollicités pour le développement des énergies selon leurs forces intrinsèques, le nord de la France accueille un plus fort développement d’éolien terrestre, les régions sud un plus fort développement de photovoltaïque, les régions côtières et les régions avec des fleuves dynamiques voient ou verront se développer des centrales nucléaires, la méthanisation que vous évoquez sera bien entendu présente dans notre région du fait de la forte filière agricole qu’il porte, l’espace maritime sera mobilisé pour le développement d’énergie renouvelable en mer.
Le concept de la production d’énergie à l’autre bout du monde ( pétrole, gaz), de son transport et de sa transformation concentrée en un lieu (raffinerie) sera progressivement limité. L’énergie que nous consommons sera plus foisonnante et donc plus visible, la production sera  répartie sur l’ensemble du territoire français.

Vous trouverez ci-après la réponse quant au choix de la zone « Centre-Manche » pour un futur parc éolien s’inscrivant dans les politiques engagées pour répondre à la transition énergétique ci-dessus évoquée.

Le choix de la Normandie pour accueillir un nouveau parc éolien en mer est fondé sur une vision stratégique partagée à l’échelle nationale (la Programmation pluriannuelle de l’énergie), à l’échelle locale (le Document stratégique de façade) et cohérente avec la zone « Centre-Manche » d’une superficie de 500 km², identifiée à l’issue du débat public sur le projet de parc éolien en mer au large de la Normandie qui s’est tenu en 2019-2020, et suffisante pour l’accueil d’une puissance d’éolien en mer bien supérieure à 1 GW.

Les côtes normandes constituent un lieu particulièrement favorable pour l’accueil de parcs éoliens en mer posés en raison de conditions techniques (vents réguliers, faibles profondeurs …), le développement de la filière « éoliennes en mer » en Normandie (industries et installations portuaires) ainsi que la présence d’un réseau électrique propice. Ces éléments ont conduit les travaux de planification sur la façade Manche Est - Mer du Nord (MEMN), menés dans le cadre de l’élaboration du Document Stratégique de Façade (DSF), à anticiper un développement de l’éolien en mer au large de la Normandie en identifiant des espaces maritimes ayant vocation à accueillir cette activité dans sa carte des vocations.

Carte des vocations du DSF
Carte des vocations du DSF de la façade MEMN

Question de Antoine Dissaux - 18 janvier 2022 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

Et dans ce monde sans pétrole et sans plastiques, a-t-on pensé aux devenir de nos 3 raffineries normandes ? Quand va-t-on les fermer quand il n'y aura plus que des bagnoles électriques ?

Réponse

La lutte contre le changement climatique est aujourd’hui une nécessité. Les conséquences liées aux évolutions du climat viennent d’être actualisées dans le dernier rapport du GIEC publié en février 2022.

La limitation d’émission du CO2 doit donc être recherchée et pour le peu d’énergie fossile qu’il sera néanmoins nécessaire de conserver pour certains usages, il faudra prévoir des puits carbone qui permettent de compenser ces émissions. La neutralité carbone en 2050 permettrait à la France de respecter ses engagements dans le but de limiter l’évolution du changement du climat à 1,5°. C’est donc tout l’objet de la transition énergétique de répondre à ces objectifs.

La transition écologique et énergétique sera également une transition économique et l’État s’attache à ce que les projets d’énergie renouvelable profitent aux territoires dans lesquels ils s’implantent.

Question anonyme - 5 janvier 2022 (Réponse disponible)

Question

Bonjour
La transition énergétique doit-elle passé obligatoirement par le licenciement des salariés travaillant dans les énergies fossiles (dresser-rand le havre) plutôt que de recycler ces personnes vers des énergies vertes (siemens gamesa).


Réponse

La transition énergétique sera également une transition économique, comme vous le soulignez et des évolutions de la filière énergétique vont apparaître.

Afin accompagner la montée en puissance des nouveaux acteurs économiques qui nécessitent beaucoup de main d’œuvre, l’Etat et la région Normandie ainsi que les filières économiques travaillent ensemble pour relever ce défi. Par exemple en Normandie, il faudra 750 emplois à l’usine Siemens-Gamesa du Havre, Il faut également recruter de l’ordre de 250 personnes à Cherbourg à l’usine LM Wind Power afin d’arriver à un total de 800 employés et cela ne semble pas être la fin des recrutements.

En Normandie, un groupe de travail met en relation à la fois la Région Normandie et ses agences dédiées à l’emploi et à la formation ou au développement et notamment énergétiques, la direction régionale en charge de l’économie, pôle emploi, les chambres de commerces et d’industries, le rectorat mais également les préfectures. Ce lien permanent a pour but d’anticiper les demandes afin de pouvoir répondre aux besoins de mains d’œuvres mais aussi et surtout en termes de formations et compétences nécessaires aux évolutions de notre tissu économique normand.

La vallée industrielle de la Seine est également en cours de transition en vue de s’adapter aux conditions énergétiques futures.

Les chiffres de l’emploi du secteur éolien en mer sont disponibles sur la FAQ         (question 33)

Question de Christophe LEBLANC - 02 mai 2022 (Réponse disponible)

Question

Les pouvoirs publics ont demandé à TotalEnergies d'installer un terminal flottant de stockage et de regazéification dans le port du Havre. Quel est l’impact d’un tel projet sur la construction et l’exploitation des parcs éoliens en mer dans la zone « Centre-Manche » ?

Réponse

Le projet de terminal flottant de stockage et de regazéification (FSRU) sur le port du Havre ne présente aucun impact sur la construction et l’exploitation des parcs éoliens de la zone centre manche. Ce projet n’ayant que pour seul objectif de s’affranchir de la dépendance du gaz importé depuis la Russie, il ne remet pas en cause les objectifs de développement de l’éolien en mer à moyen ou long terme.

Par ailleurs les parcs Centre Manche seront installés hors des routes de trafic maritimes empruntées par les éventuels futurs méthaniers.

En tout état de cause, il n’existe aucune incompatibilité entre les projets.

Question de Annie LEROY - 09 mai 2022 (Réponse disponible)

Question

Sans prétendre avoir tout lu des rapports du Giec, je ne vois pas de renseignements sur l'évolution du vent accompagnant le dérèglement climatique. Cette question est elle posée ? Quelles sont les prévisions envisagées ?

Réponse

Les conséquences locales du règlement climatique sont difficiles à appréhender, encore plus quand il s’agit d’effectuer des projections à long terme, notamment en matière d’évolution du climat. Aussi il ne peut pas être répondu précisément à cette question.

Il convient par ailleurs de rappeler que les rapports du GIEC concluent que l’éolien constitue l’une des solutions les plus pertinentes en matière d’évolution du mix énergétique mondial.

Coût et financement

Question de Timothy DUHEM - 5 janvier 2022 (Réponse disponible)

Question

Efficacité et indépendance énergétique :

Dans ces conditions (voir avis correspondant), quel est l'intérêt d'installer une nouvelle usine éolienne off shore en Normandie ?

Manque de recul sur les impacts environnementaux :

Nous savons que les usines éoliennes en mer rejettent plusieurs dizaines de tonnes d'aluminium anodisé en mer chaque année (64t/an pour le projet St Brieuc). Quels seront les effets combinés des rejets de l'ensemble des usines éoliennes Normandes ? Y-a-t-il un risque pour l'écosystème et la consommation des produits de pêche ?

Par ailleurs, une étude Ecossaise (https://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-10078543/Underwater-cables-renewables-magnetic-pull-brown-crabs.html) démontre que le champ électromagnétique du câble sous marin reliant les éoliennes au réseau entraine une modification du comportement des tourteaux qui s'amassent le long de ces câbles et deviennent apathiques (ceci pouvant provoquer des changements biologiques). Qu'en sera-t-il pour les usines éoliennes normandes ?  Y-a-t-il un risque pour l'écosystème et la consommation des produits de pêche ?

Réponse

Aujourd’hui, l’éolien posé en mer est l’une des énergies renouvelables les plus compétitives, du fait des évolutions technologiques que cette filière industrielle a mis en place ces dernières années. Le soutien public nécessaire à tout développement de nouvelle filière industrielle décroît fortement et rapidement pour l’éolien posé en mer. Pour le projet éolien au large de la Normandie pouvant aller jusqu'à environ 1,5 GW, la Programmation Pluriannuelle de l’Energie fixe un tarif cible de rachat de l’électricité produite de 50 €/MWh. Il est à noter que le projet éolien en mer posé de 600 MW au large de Dunkerque, a été attribué au tarif de 44 €/MWh hors raccordement, en juin 2019. Sa mise en service est prévue en 2026. coût de production se retrouve dans tous les projets européens, certains États estiment par ailleurs qu’il n’est plus nécessaire d’accompagner les projets et que la filière est arrivée à maturité économique.

L’État français a fait le choix de garantir financièrement le développement de l’éolien en mer pour favoriser à le dynamisme de ce dernier et contribuer à la transition énergétique par la même occasion. Cette « garantie » prend la forme d’un complément de rémunération : l’État complète la rémunération perçue par le producteur en vendant son électricité sur le marché, pour atteindre le tarif fixé lors de la procédure de mise en concurrence. Le complément de rémunération est symétrique : dans le cas où les prix de marché de l’électricité sont supérieurs au tarif fixé lors de la procédure de mise en concurrence, le producteur rembourse la différence à l’État (ce serait le cas en 2022 pour tous les parcs éoliens en mer déjà attribué compte-tenu du prix actuel du marché de l’électricité).

Depuis la fin des années 2000, le développement des parcs commerciaux d’éoliennes en mer se fait à un rythme soutenu en Europe. Ainsi la puissance installée a été multipliée par 5 de 2010 à 2020. Cela a pour conséquence une réduction des coûts de production d’électricité. Selon une étude prospective de l’ADEME, la filière éolienne en mer a un potentiel important de réduction des coûts pour les projets qui seront mis en service à horizon 2030 jusqu’à 50 %. Ces réductions sont dues notamment à l’allongement de la durée de vie des installations et la diminution des coûts de capital et d’exploitation. Les premiers parcs éoliens en mer français ont des tarifs d’achat compris entre 130 et 155 €/MWh. Ces tarifs étaient nécessaires aux débuts de la la filière. Ils ont baissé ensuite : le développeur lauréat du parc éolien de Dunkerque en 2019 s’est engagés sur un tarif de 44 €/MWh. Au regard de la tendance haussière du marché de gros de l’électricité (prix spot moyen constaté sur les 12 derniers mois 75 €/MWh) et de la réduction des coûts, ce projet pour-rait être un des systèmes de production d’électricité le plus compétitif.

Concernant l’intermittence de cette énergie que vous soulignez, il faut se référer au travail prospectif de RTE réalisé dans le Bilan prévisionnel offre et demande d’électricité, Edition 2015, le système de niveaux d’électricité non pilotable pourrait aller jusqu’à 25 % en métropole sans effet significatif sur la gestion du réseau. Le retour d’expérience international réalisé par l’Agence internationale de l’énergie (AIE), sur la base de l’expérience des pays utilisant des sources d’énergies renouvelables non pilotables, montre que l’intégration des énergies renouvelables non pilotables dans le système est déjà possible au moins jusqu’à 40 % d’intégration. Au fur et à mesure que leur place dans la production totale augmente, la gestion du réseau évolue pour en tenir compte mais il n’est en aucun cas prévu de faire appel à des centrales qui utilisent des énergies fossiles. Les centrales à charbon françaises ont prévu d’être toutes arrêtées d’ici la fin 2022.

Pour mémoire, le développement des énergies renouvelables ont pour but d’augmenter la production d’électricité en vue de remplacer les énergies fossiles qui aujourd’hui occupent 60 % de notre consommation énergétique. Votre réflexion n’est donc pas basée sur le système énergétique futur mais sur l’actuel. À ce jour seul 25 % de notre consommation d’énergie est d’origine électrique composée elle-même pour 70 % de nucléaire.

Donc, on ne peut pas dire que des installations qui ont pour but de remplacer l’énergie fossile nécessitent d’utiliser plus d’énergie fossile.

La réussite de notre transition énergétique ne pourra se faire qu’en développant massivement l’ensemble des systèmes de production électrique bas carbone, le choix d’un type de système par rapport à un autre ne peut plus exister au regard du défi à relever.

Vous trouverez plus de précisions à cette adresse : https://www.rte-france.com/analyses-tendances-et-prospectives/les-bilans-previsionnels

Concernant les impacts environnementaux et plus précisément les anodes sacrificielles, les études d'impacts ont démontré, au regard de la littérature existante et des mesures in-situ de qualité de l'eau, le faible impact des anodes sacrificielles sur la qualité de l'eau. En effet :

Les anodes se trouvent dans un milieu ouvert avec d'important débit, par exemple pour le parc de Courseulles le débit est de 30 m3/s. Le milieu présente donc un important potentiel de dilution. 

Le milieu naturel contient de l’aluminium qui est un composé (6%) des argiles que l’on trouve dans les particules en suspension dans l’eau.

Une partie des éléments qui se dissolvent dans le milieu demeure attachée à la surface de l’anode sous forme oxydée, une partie uniquement est donc susceptible d’être transférée dans l’environnement, sous forme dissoute ou particulaire.

Par ailleurs, les anodes représentent un poids de 1000 tonnes environ (15 t/anode) dimensionné sur 20 ans. Si on considère une dilution homogène dans le temps, de la totalité de l’anode (or 15% devrait rester), le débit de dilution des anodes est estimé à 15 mg/s d'aluminium. A titre de comparaison, la Seine transporte de l'aluminium, le débit est estimé à 1.1 kg/s. 

Pour améliorer notre connaissance des mécanismes électrochimiques des anodes sacrificielles pour mieux définir les formes chimiques des métaux relargués, leurs mécanismes de dispersion dans l’environnement et l’assimilation par la faune et la flore, France Energie Marine a réalisé une étude appelée ANODE en 2019-2020. Cette étude conclue : 

« En combinant expertise écotoxicologique et modélisation hydrody­namique, le projet ANODE a permis de déterminer qu’il n’y a pas de risque associé à la plupart des éléments composant les anodes gal­vaniques, à savoir le zinc, le fer, le cuivre et le cadmium. En revanche, concernant l’aluminium, des expérimentations complémentaires sont nécessaires pour conclure. En effet, les deux concentrations prédites sans effet (PNEC) actuellement disponibles ne semblent pas adaptées pour cette évaluation. Il faut donc affiner ces seuils et in­clure des données issues de mesures in situ afin de pouvoir estimer l’éventuel risque associé aux relargages d’aluminium. »

Une alternative aux anodes sacrificielles est l'anode à courant imposé. Elle n’entraîne pas de relargage d’aluminium dans la mer mais de l’hypochlorite sera rejeté dans l'environnement.

La protection à la corrosion des éoliennes sera définie par le porteur de projet privé lorsqu’il sera désigné et les impacts qui en découleront sur l’environnement devront être étudiés et détaillés dans l’étude d’impact qui devra être réalisée et instruite par les services de l’État.

https://www.mdpi.com/2077-1312/9/7/776

L’étude que vous citez a été conduite en laboratoire. Elle a examiné les effets d'une exposition aux champs électromagnétiques (CEM) de différentes intensités (250 μT, 500 μT, 1 000 μT) sur le crabe comestible. Les paramètres liés au stress ont été mesurés (l-lactate, d-glucose, nombre total d'hémocytes (THC)) en plus des paramètres comportementaux et de réponse (préférence d'abri et temps passé à se reposer/errer) sur des périodes de 24 h. Des forces EMF de 250 µT se sont avérées avoir des impacts physiologiques et comportementaux limités. L'exposition à 500 µT et 1000 µT perturbe le rythme circadien du l-lactate et du d-glucose et altère le THC. Les crabes ont montré une nette attirance pour les abris exposés aux CEM (500 µT et 1000 µT) avec une réduction significative du temps d'itinérance. Par conséquent, les CEM émis par les raccordements électriques en mer pourraient probablement affecter les crabes d'une manière dépendante de la force. L’étude conclut qu’il serait nécessaire de faire des mesures fiables en mer.

En France, une étude a été menée sur ce sujet, elle a été publiée le 21 mai 2021. Ce rapport de synthèse du projet SPECIES documente les effets potentiels associés aux câbles électriques sous-marins des projets EMR, une préoccupation récurrente dans les processus consultatifs. Rassurants, les résultats de ce projet, coordonné par France Energies Marines et piloté scientifiquement par l’Ifremer, ne montrent pas d’impacts négatifs majeurs mais appellent à de nouvelles études, tout particulièrement en ce qui concerne l’impact des champs électromagnétiques in situ.

https://www.france-energies-marines.org/wp-content/uploads/2021/05/rapport-synthese-species-FR-BD.pdf

En ce qui concerne, le projet « Centre Manche », le raccordement électrique du parc éolien vers la Côte sera en courant continu qui a la particularité de ne pas émettre de champ magnétique. Le champ magnétique d’un câble à courant continu est de même intensité que celui du champ magnétique terrestre et donc difficilement mesurable (autour de 50 µT, valeur bien inférieure aux 250, 500 voir 1000 imposés en laboratoire).

Pour rappel, extrait p 64 du dossier du maitre d’ouvrage :

Les champs électriques et magnétiques

Dans le domaine de l’électricité, il existe deux types de champs distincts : les champs électriques et les champs magnétiques (CEM). Un champ électrique est produit par la pression de charges électriques (si l’on reprend l’analogie avec l’eau), autrement dit la tension électrique (plus celle-ci est élevée, plus le champ qui en résulte est intense). Il se

mesure en volts par mètre (V/m). Le champ magnétique apparaît lorsqu’un courant électrique circule (il est d’autant plus important que l’intensité est élevée). Il se mesure en ampères par mètre (A/m), néanmoins l’usage est d’utiliser l’unité qui mesure le flux d’induction magnétique, c’est-à-dire le microtesla (μT)(15). Tous les appareils qui fonctionnent à partir de l’électricité (électroménager, matériel de bureau ou industriel) et les équipements et installations qui servent à la produire (alternateurs et générateurs) et à l’acheminer (lignes et câbles électriques) engendrent des champs électriques et magnétiques quand ils fonctionnent. En matière d’exposition du public aux champs électromagnétiques générés par un courant alternatif de 50 Hz (CEM50), l’article 12 bis de l’arrêté technique du 17 mai 2001 fixe un seuil maximal de 100 μT (champ magnétique) et de 5 kV/m (champ électrique) pour les nouveaux ouvrages. Aucune limite réglementaire n’est exigée au réseau électrique en courant continu, compte tenu que ces ouvrages généreront qu’un champ magnétique statique, équivalent en nature et en intensité au champ magnétique terrestre.

(15) Dans l’air et la plupart des matériaux, l’équivalence 1 A/m = 1,25 μT est vérifiée

Question de Hélène Drean - 25 janvier 2022 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

Y'aura-t-il des éoliennes à "capital participatif" qui pourraient appartenir à des particuliers associés dans une des 2 tranches ? Cela m'intéresserait d'acheter une participation au projet…


Réponse

La programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) publiée par le décret n° 2020-456 du 21 avril 2020 fixe un objectif de développement de la production d’électricité renouvelable en mer de 2,4 gigawatts (GW) de puissance installée d’ici à 2023 et deux scénarios d’objectifs d’ici à 2028 (5,2 GW de puissance installée en option basse et 6,2 GW de puissance installée en option haute).

Le projet de deuxième parc éolien dans la zone centre manche entre dans ce cadre. L’actuel processus de concertation du public sera suivi d’un appel d’offre qui désignera un lauréat en charge de concevoir et installer un parc éolien de 1,5 GW.
L’ampleur d’un projet de ce type impose le respect des règles de mise en concurrence au niveau européen ainsi que la mise en œuvre d’investissements très importants en termes d’études préalables (techniques et environnementales) et de moyens pour la mise en place des éoliennes et des câbles de raccordement.

De ce fait, seuls des acteurs présentant des assises financières très importantes peuvent se positionner.
Ce type d’acteur, à ce jour, ne propose pas d’ouverture à la participation citoyenne au capital de ces projets lors de la constitution du consortium industriel et financier mais l’État a prévu que les candidats à l’appel d’offres seraient notés pour 2 % de la note finale sur « le montant de financement ou d’investissement participatif proposé pour l’installation ». Il conviendra donc de voir ce que le lauréat mettra en place si le projet est lancé.

Question de Daniel Philippe - 7 février 2022 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

Que pensez-vous faire pour compenser les destructions occasionnées à la nature ? Quel est le rapport financier entre les couts investis entre la mise en place d'éoliennes et les centrales nucléaires ? Production annuelle entre les éoliennes et les centrales nucléaires (étude de stabilité de la production)


Réponse

Pour rappel et avant d’aborder les impacts du projet, il faut remettre dans son contexte ces projets énergétiques. La première cause d’atteinte au milieu naturel et de la perte de bio-diversité et le réchauffement climatique via l’utilisation massive d’énergie fossile. Le développement d’énergie renouvelable donc faiblement carbonée est engagé dans le but de remplacer les énergies fossiles. Néanmoins, comme vous le soulevez toute action humaine, tout projet a des impacts sur le milieu naturel.

Compte-tenu de l’ampleur d’un tel projet, le porteur de projet et RTE doivent chacun déposer une étude d’impact pour la partie du projet qui les concerne (parc ou raccordement), en appui de leurs demandes d’autorisations environnementales. La réglementation applicable sont les dispositions du code de l’environnement, notamment son livre premier. L’étude d’impact aborde plusieurs aspects, notamment l’état de l’environnement avant le projet, les impacts du projet sur l’environnement, les mesures proposées pour éviter et réduire les impacts, voire les compenser (ERC) si nécessaire. En termes de procédure, une fois les demandes d’autorisations faites, deux phases de consultation se succèdent. La première consultation s’adresse aux services de l’administration, alors que la seconde consultation est une enquête publique.

Enfin, sur la base de l’ensemble des avis des deux phases de consultation, le préfet de département délivre les autorisations ; il prescrira les mesures pour éviter, réduire voire compenser les impacts du projet sur l’environnement, qu’il juge nécessaires à l’issue de son instruction.

Depuis septembre 2021, l’État mène des études de définition de l’état des lieux pour une durée de deux ans sur la zone de projet, tous les compartiments environnementaux sont suivis. Cet état des lieux sera transmis au porteur de projet une fois désigné et sera la base de son étude d’impact.

Je vous invite à consulter les réponses aux questions 15, 16, 19 et 20 de la FAQ pour plus d’informations.

Par ailleurs, je vous invite à consulter l’annexe 11 du dossier de concertation pour consulter quelques exemples représentatifs des mesures ERC d’un parc éolien posé et de son raccordement, à partir des autorisations déjà délivrées aux six premiers projets éoliens en mer français et de retours d’expérience étrangers.

Sur la question de la comparaison nucléaire / éolien en mer, le facteur de charge du nucléaire français est compris entre 62 et 71 % et celui de l’éolien en mer de 42 %. En 2020, un parc éolien en mer écossais a même atteint 57 %. Des progrès technologiques sont encore attendus. Le facteur de charge est le rapport entre l'énergie électrique effectivement produite sur une période donnée et l'énergie qu'elle aurait produite si elle avait fonctionné à sa puissance nominale durant la même période. En ce qui concerne les coûts, le nucléaire existant a un coût de production complet estimé par la Cour des Comptes de 62 €/MWh et si on ne connaît pas le coût de l’energie qui sera produite par l’EPR de Flamanville, on peut estimer que ce serait autour de 115€/MWh (prix prévu au contrat Hinkley Point) tandis que les coûts de l’éolien en mer ont énormément baissé ces dernières années, passant de 110 – 150 €/MWh en 2020 à 52-92 €/MWh à l’horizon 2030.  Il est à noter que le projet éolien en mer posé de 600 MW au large de Dunkerque, a été attribué au tarif de 44 €/MWh hors raccordement, en juin 2019, sa mise en service est prévue en 2026 (plusieurs projets en mer du Nord et Baltique ont été attribués à ce niveau de prix).

Pour plus d’informations, je vous invite à consulter l’annexe 7 du dossier de concertation au sujet de la comparaison des différents types de production d’électricité.

Démantèlement et traitement des déchets

Question de Patrice Mathieu - 5 janvier 2022 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

Le projet en lui-même me semble intéressant pour la transition énergétique. Quelle est la durée de vie d'une éolienne ? Le coût de démantèlement et du recyclage a-t-il été évalué correctement ?


Réponse

La durée de vie d’un parc éolien en mer est estimée entre 25 et 30 ans. Elle dépend de ses caractéristiques et des conditions climatiques auxquelles il fait face. Il existe encore peu de retours d’expérience, mais les industriels estiment aujourd’hui que les installations pourront fonctionner au moins 30 ans avant d’être démantelées.

Lorsque la durée d’exploitation d’un parc arrive à son terme, le développeur éolien est contraint de le démanteler afin de restituer le site dans un état comparable à l’état initial. Le développeur est également contraint par l’État de constituer des garanties financières dédiées et ce, dès le début de l’exploitation.  Ces garanties financières doivent permettre de couvrir l’intégralité des coûts des opérations de démantèlement, mais également les pénalités applicables en cas de retard dans le calendrier de démantèlement.

En effet, dans le cadre d’un appel d’offre pour un projet éolien en mer, les obligations de démantèlement sont inscrites dans le cahier des charges du dialogue concurrentiel, que le lauréat a donc l’obligation de respecter et par la suite dans les autorisations délivrées par l’État.

De même, RTE qui construit et exploite le raccordement s’engage à remettre les sites en état et à démanteler les postes en mer à l’issue de la phase d’exploitation.  Il faut cependant préciser que le démantèlement des ouvrages de raccordement par RTE est conditionné aux conclusions de l’étude d’impact de démantèlement. S’il s’avère qu’un démantèlement total des installations est plus néfaste sur l’environnement qu’un maintien partiel, les autorités publiques pourraient autoriser RTE à déroger à ses obligations de démantèlement. Le démantèlement des ouvrages de raccordement sera pris en charge par RTE, et financé par le tarif d’utilisation du réseau public de transport d’électricité (TURPE).

Il est estimé qu’un parc d’environ 1,5GW représenterait un investissement de 4 à 5 milliards d’euros (raccordement compris). Le démantèlement représente moins de 1 % de l’investissement total.

La répartition des coûts est la suivante :

Répartition des coûts d’un projet de parc éolien en mer (hors raccordement)
Répartition des coûts d’un projet de parc éolien en mer (hors raccordement)

Question de "jmflusin" - 6 janvier 2022 (Réponse disponible)

Question

Qui est propriétaire des éoliennes ?
Où sont fabriquées les machines ?
Comment sont faites les implantations au fond de la mer ?
Qui financera le démantèlement ?


Réponse

Lorsque que l’État décide de continuer son projet après la phase de participation du public. Il lance une procédure de mise en concurrence sous la forme d’un « dialogue concurrentiel ». Cette procédure permet à l’État d’échanger avec les candidats pré-selectionnés sur le contenu du cahier des charges, tenant compte des spécificités du projet, tout en garantissant les intérêts publics. A l’issue de cette procédure d’échange, les candidats déposent leur offre et la Commission de Régulation de l’Energie désigne l’industriel qui sera attributaire du projet. L’industriel devra construire, exploiter et démanteler le parc sur ces fonds propres ou au sein d’un consortium. Il est propriétaire des éoliennes.

Plusieurs fournisseurs de turbines existent (Général électric (GE), Siemens Gamesa, Vestas..) et donc plusieurs usines d’éoliennes en mer sont implantées en Europe dont en France comme l’usine de pâles LW Wind Power à Cherbourg, l’usine Siemens Gamesa au Havre ou GE à St Nazaire. Toutefois à ce jour, l’État ne sait pas où seront fabriquées précisément les éoliennes relatives au parc en consultation. C’est l’industriel lauréat de l’appel d’offres qui définira plus précisément son projet.

Il existe 3 types principaux de fondations pour les éoliennes posées :

  • le monopieu (enfoncé dans le fond marin),
  • l’embase gravitaire (posées au fond de la mer),
  • les fondations métalliques (treillis ; enfoncé dans le fond marin).

Chacune de ces fondations présente un coût et des impacts différents. Le choix du type de fondation est effectué par le développeur éolien lors de la conception du projet, pendant ou après la procédure de mise en concurrence au regard de la nature des fonds marins et du modèle d’éolienne retenu.

Question de Jacques Denoyelle - 11 janvier 2022 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

Messieurs, cette mise en place aura-t-elle une incidence sur le prix de l'électricité ? Qu'est-il prévu lors du démantèlement des éoliennes, qui, je crois, ont une durée de vie de 25 à 30 ans et qui supportera ce coût et à combien est-il estimé ? Dans l'attente de vous lire. Cordialement.


Réponse

L’éolien en mer posé est devenu l’un des moyens de production d’électricité les plus compétitifs (cf le parc éolien de Dunkerque attribué à l’issue d’un appel d’offres avec un prix de production inférieur à 45 €/MWh). Le prix défini par l’État pour ce nouveau projet et de 50 €/MWh et il est attendu des offres de cet ordre dans le cadre de la mise en concurrence organisée pour la désignation de l’industriel en charge de la poursuite du développement du projet.

Aussi dans un marché haussier de prix de l’électricité, le soutien de l’État au parc éolien pourrait donc au final être limité, voire s’équilibrer au bénéfice de l’État. Aussi il n’est pas attendu d’incidence négative sur le prix de l’électricité.

Concernant le démantèlement du parc, celui-ci sera intégralement à la charge du l’industriel qui aura construit et exploité le parc. Le coût du démantèlement est estimé à environ entre 1 et 1,5 % du coût d’investissement initial, soit pour le présent projet entre 30 et 60 millions d’€. À noter que l’industriel constitue des garanties financières afin d’assurer le démantèlement du parc.

Question anonyme - 14 janvier 2022 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

Je ne suis ni pêcheur ni usager de la mer, donc ne peux donner un avis pertinent sur les nuisances éventuelles du projet. 1. Cependant, en fin de vie des installations comment le site sera-t-il nettoyé (fonds marins inclus) ? 2. Le sort que la mer a fait subir au port artificiel d'Orromanche n'incite par à l'optimisme sur la viabilité du projet dans le temps.
Je ne confie pas mes coordonnées sur une carte découverte


Réponse

Lorsque la durée d’exploitation d’un parc arrive à son terme, le développeur éolien est contraint de le démanteler afin de restituer le site dans un état comparable à l’état initial. Le développeur est également contraint par l’État de constituer des garanties financières dédiées et ce, dès le début de l’exploitation.  Ces garanties financières doivent permettre de couvrir l’intégralité des coûts des opérations de démantèlement, mais également les pénalités applicables en cas de retard dans le calendrier de démantèlement.

En effet, dans le cadre d’un appel d’offre pour un projet éolien en mer, les obligations de démantèlement sont inscrites dans le cahier des charges du dialogue concurrentiel, que le lauréat a donc l’obligation de respecter et par la suite dans les autorisations délivrées par l’État.

De même, RTE s’engage à remettre les sites en état et à démanteler les postes en mer à l’issue de la phase d’exploitation.  Il faut cependant préciser que le démantèlement des ouvrages de raccordement (câble enfoui) par RTE est conditionné aux conclusions de l’étude d’impact de démantèlement. S’il s’avère qu’un démantèlement total des installations est plus néfaste sur l’environnement qu’un maintien partiel, les autorités publiques pourraient autoriser RTE à déroger à ses obligations de démantèlement. Le démantèlement des ouvrages de raccordement sera pris en charge par RTE, et financé par le tarif d’utilisation du réseau public de transport d’électricité (TURPE).

Le recyclage des matériaux utilisés pour la construction des éoliennes et leur raccordement est aujourd’hui une priorité fixée par le ministère de la Transition écologique. Les filières sont en cours d’organisation.

Le démantèlement du parc au bout de 25 à 30 ans d’exploitation :

  • Les parties métalliques comme le mât et le rotor constituent plus de 90 % du poids des aérogénérateurs : leur recyclage est déjà organisé dans les filières existantes.
  • Les pales d’une éolienne sont constituées de matériaux composites à base de fibres de verre ou de carbone difficiles à recycler. Avec le développement de cette énergie, qu’elle soit terrestre ou maritime, de nombreuses pales d’éoliennes seront déclassées d’ici quelques années et des filières de recyclages se mettent en place.

A ce jour, elles peuvent alors être broyées et valorisées comme combustible dans les cimenteries, en remplacement des carburants fossiles traditionnellement utilisés. Les cendres servent ensuite de matière première dans la fabrication du ciment. Cette technologie évite donc la production de déchets.

Une autre possibilité consiste à utiliser le broyat de pales pour fabriquer de nouveaux matériaux composites.

Le sujet des composites est bien connu du milieu maritime qui a mis plusieurs années à mettre en place une filière industrielle de recyclage des coques de navires.

Plusieurs projets de recherche et développement sont en cours afin soit de faire évoluer le système de fabrication des pâles pour pouvoir en fin de vie remobiliser les composants soit permettre la mise au point de traitements permettant dès aujourd’hui de remobiliser dans une filière de recyclage ces éléments, l’usine LM wind Power de Cherbourg mène actuellement un projet de Recherche et Développement dans cet objectif. D’autres concurrents ont déjà annoncé des pâles entièrement recyclables.

Les câbles électriques sont composés de métaux, principalement du cuivre, de l’aluminium ou encore des alliages de ces métaux, et de plastique. Ils sont envoyés en filière spécialisée de retraitement pour un ré-usage à 100 %.

Recyclage

Les structures en mer sont prévues pour durer les 25-30 ans qui correspondent à la durée de vie de la turbine. Le premier parc éolien Danois, installé en 1992, a été démantelé entièrement après prés de trente ans en mer. Les structures ont résisté aux assauts de la mer et le milieu marin a été remis dans son état initial. Pour information plus de 6000 éoliennes sont installées en mer du Nord et l’industrie « éoliennes » a de bon retour d’expériences en termes d’installation, d’entretien et de démantèlement de ces projets.

 

Question de Roland Megard - 18 janvier 2022 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

Bien que n'étant absolument pas "écologiste" je m'oppose à cette installation complètement disproportionnée. 1) quid de la durée de vie en mer ? 2) quid du bruit généré par ces engins pour la faune marine ? 3) que fait-on des déchets générés ? 4) Où sont fabriquées ces éoliennes en Chine ? 5) Comment faire du business en suivant des "idiots utiles" ie les "écologistes" ?

Réponse

1) Le parc éolien en mer devrait produire au moins à entre 25 et 30 ans. Sa durée de vie du parc dépend de ses caractéristiques et des conditions climatiques auxquelles il fait face. Il existe encore peu de retours d’expérience, mais les industriels estiment aujourd’hui que les installations pourront fonctionner au moins 30 ans avant d’être démantelées.

Lorsque la durée d’exploitation d’un parc arrive à son terme, le développeur éolien est contraint de le démanteler afin de restituer le site dans un état comparable à l’état initial. Le développeur est également contraint par l’État de constituer des garanties financières dédiées et ce, dès le début de l’exploitation. Ces garanties financières doivent permettre de couvrir l’intégralité des coûts des opérations de démantèlement, mais également les pénalités applicables en cas de retard dans le calendrier de démantèlement.

2) Depuis septembre 2021, l’État mène des études de définition de l’état des lieux pour une durée de deux ans sur la zone de projet, tous les compartiments environnementaux sont suivis. Cet état des lieux permettra de définir l’impact du projet sur la faune marine, ils seront déterminés dans l’étude d’impact que le porteur de projet devra déposer en vue d’obtenir ses autorisations de développement du parc éolien. Des informations suplémentaires sont disponible dans les réponses aux questions 15, 16, 19 et 20 de la FAQ.

3) L’acier et le béton (environ 90 % du poids d’une éolienne), le cuivre et l’aluminium (moins de 3 % du poids) sont recyclables à 100 %.
Les pales, constituées de composite associant résine et fibres de verre ou carbone (environ 6 % du poids de l’éolienne), sont plus difficiles à recycler. Des travaux de recherche sont conduits pour améliorer leur conception et leur valorisation. Parmi les solutions en cours d'optimisation : utiliser le composite comme combustible en cimenterie, le broyer et l’incorporer dans des produits BTP (matériaux de construction du bâtiment) ou encore récupérer les fibres de carbone par décomposition chimique à très haute température (pyrolyse).
Les aimants permanents utilisés dans la majorité des éoliennes en mer contiennent des terres rares (moins de 0,001 % du poids de l’éolienne) dont l’extraction peut s’avérer polluante. Des études sont actuellement menées pour :

  • diminuer la quantité de terres rares utilisées

  • les remplacer par d’autres matériaux, comme la ferrite ;

  • les recycler et éviter ainsi l’extraction de terres rares vierges

4) C’est le consortium privé désigné à l’issue de la procédure de l’appel d’offre qui construira le parc éolien. Ainsi, il est difficile de prévoir où seront fabriquées les éoliennes du futur parc. Toutefois la filière éolienne en mer se structure de plus en plus en France notamment et fournit à ce jour les parcs français en projet (par exemple, les fondations gravitaires des éoliennes du parc de Fécamp sont fabriquées au Havre, mobilisant 1000 personnes environ pendant 3 ans). La taille importante des éléments des éoliennes en mer rend le transport difficile.

La Normandie possède un tissu de sous-traitants locaux aisément adaptables aux besoins d’industries diverses et déjà fortement mobilisés sur les industries présentes dans la région et particulièrement les énergies renouvelables, telles que l’usine de pales d’éoliennes en mer LM Wind Power (General Electric) de Cherbourg et l’usine de pales et de nacelles d’éoliennes en mer du Havre (Siemens Gamesa).

Le port du Havre accueille, outre l’usine Siemens-Gamesa, le site de construction des fondations gravitaires prévues pour les éoliennes du projet de Fécamp, comme précisé précédemment. Des bases de maintenance seront aussi implantées pour les parcs normands déjà attribués dans les ports de Dieppe, de Fécamp et de Caen-Ouistreham (pour le projet de Courseulles). Au total, d’après les chiffres du Syndicat des Énergies Renouvelables, les premiers parcs éoliens en mer créeront plus de 3200 emplois directs en Normandie.

De plus, ces usines tout comme la construction des parcs normands vont aussi mobiliser la sous-traitance normande. L’émergence de cette filière offre de nombreuses possibilités à l’ensemble de la chaîne de valeur : fournisseurs de composants, fournisseurs de câbles, équipementiers électriques, etc. Les parcs éoliens constituent aussi des opportunités en termes de création d’activités associées et des actions d’information sont menées sur les besoins industriels du projet en lien avec les chambres de commerce et d’industrie et le Conseil régional (Agence de développement de la Normandie, Normandie Energies ) mobilisés pour l’accompagnement et le financement de projets industriels liés aux énergies renouvelables.

Des besoins importants en main-d’œuvre seront nécessaires pour concevoir, produire, puis installer et exploiter de nouvelles machines plus performantes, qui pourront ensuite être déployées dans le monde entier. Il faut de plus ajouter que de nombreux métiers mobilisés pour la fabrication, l’assemblage et la maintenance des parcs éoliens en mer ne sont pas spécifiques à cette filière industrielle (chaudronniers, soudeurs, câbleurs, électrotechniciens, levageurs…). Le savoir-faire acquis au sein d’autres filières industrielles peut donc être en partie mobilisé pour contribuer au développement de la filière éolienne maritime.

De forts enjeux existent également autour des technologies de raccordement (câbles, postes électriques, etc.), bénéficiant ainsi à de nombreuses entreprises.

La carte ci-dessous permet de se rendre compte de l’ampleur du développement de la filière éolienne maritime en France, et des créations d’emplois associées : d’après le Syndicat des Énergies Renouvelables, la réalisation des six premiers parcs éoliens en mer posés français créera à terme plus de 15 000 emplois qualifiés directs et indirects. La pérennité de ces emplois sera assurée par les marchés à l’export et la concrétisation d’autres parcs éoliens en mer en France réalisés à l’issue des prochaines procédures de mise en concurrence.

Question de Chantal Trupot - 20 janvier 2022 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

Quelle est la durée de vie d'une éolienne ? Qui paiera le démontage des éoliennes à changer ? Je suis contre l'installation de ces éoliennes.


Réponse

La durée de vie d’un parc éolien en mer est estimée entre 25 et 30 ans. Elle dépend de ses caractéristiques et des conditions climatiques auxquelles il fait face. Il existe encore peu de retours d’expérience, mais les industriels estiment aujourd’hui que les installations pourront fonctionner au moins 30 ans avant d’être démantelées.

Lorsque la durée d’exploitation d’un parc arrive à son terme, le développeur éolien est contraint de le démanteler afin de restituer le site dans un état comparable à l’état initial. Le développeur est également contraint par l’État de constituer des garanties financières dédiées et ce, dès le début de l’exploitation.  Ces garanties financières doivent permettre de couvrir l’intégralité des coûts des opérations de démantèlement, mais également les pénalités applicables en cas de retard dans le calendrier de démantèlement.

En effet, dans le cadre d’un appel d’offre pour un projet éolien en mer, les obligations de démantèlement sont inscrites dans le cahier des charges du dialogue concurrentiel, que le lauréat a donc l’obligation de respecter et par la suite dans les autorisations délivrées par l’État.

De même, RTE qui construit et exploite le raccordement s’engage à remettre les sites en état et à démanteler les postes en mer à l’issue de la phase d’exploitation.  Il faut cependant préciser que le démantèlement des ouvrages de raccordement par RTE est conditionné aux conclusions de l’étude d’impact de démantèlement. S’il s’avère qu’un démantèlement total des installations est plus néfaste sur l’environnement qu’un maintien partiel, les autorités publiques pourraient autoriser RTE à déroger à ses obligations de démantèlement. Le démantèlement des ouvrages de raccordement sera pris en charge par RTE, et financé par le tarif d’utilisation du réseau public de transport d’électricité (TURPE).

Il est estimé qu’un parc d’environ 1,5GW représenterait un investissement de 4 à 5 milliards d’euros (raccordement compris). Le démantèlement représente moins de 1 % de l’investissement total.

La répartition des coûts est la suivante :

Répartition des coûts d’un projet de parc éolien en mer (hors raccordement)
Répartition des coûts d’un projet de parc éolien en mer (hors raccordement)

Question de Yvette Lefevre - 20 janvier 2022 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

Quelle durée de vie possèdent les éoliennes ? Pour le souvenir du débarquement ce n'est pas une référence!! Je sais qu'il faut évoluer mais pas dans ces conditions. Pauvres pêcheurs…! Beaucoup de personnes refusent les éoliennes, hélas sans succès. Pourquoi ?


Réponse

La durée de vie d’un parc éolien en mer est estimée entre 25 et 30 ans. Elle dépend de ses caractéristiques et des conditions climatiques auxquelles il fait face. Il existe encore peu de retours d’expérience, mais les industriels estiment aujourd’hui que les installations pourront fonctionner au moins 30 ans avant d’être démantelées.

Lorsque la durée d’exploitation d’un parc arrive à son terme, le développeur éolien est contraint de le démanteler afin de restituer le site dans un état comparable à l’état initial. Le développeur est également contraint par l’État de constituer des garanties financières dédiées et ce, dès le début de l’exploitation.  Ces garanties financières doivent permettre de couvrir l’intégralité des coûts des opérations de démantèlement, mais également les pénalités applicables en cas de retard dans le calendrier de démantèlement.

En effet, dans le cadre d’un appel d’offre pour un projet éolien en mer, les obligations de démantèlement sont inscrites dans le cahier des charges du dialogue concurrentiel, que le lauréat a donc l’obligation de respecter et par la suite dans les autorisations délivrées par l’État.

De même, RTE qui construit et exploite le raccordement s’engage à remettre les sites en état et à démanteler les postes en mer à l’issue de la phase d’exploitation.  Il faut cependant préciser que le démantèlement des ouvrages de raccordement par RTE est conditionné aux conclusions de l’étude d’impact de démantèlement. S’il s’avère qu’un démantèlement total des installations est plus néfaste sur l’environnement qu’un maintien partiel, les autorités publiques pourraient autoriser RTE à déroger à ses obligations de démantèlement. Le démantèlement des ouvrages de raccordement sera pris en charge par RTE, et financé par le tarif d’utilisation du réseau public de transport d’électricité (TURPE).

Il est estimé qu’un parc d’environ 1,5GW représenterait un investissement de 4 à 5 milliards d’euros (raccordement compris). Le démantèlement représente moins de 1 % de l’investissement total.

La répartition des coûts est la suivante :

Répartition des coûts d’un projet de parc éolien en mer (hors raccordement)
Répartition des coûts d’un projet de parc éolien en mer (hors raccordement)

Pour la pêche vous pouvez aller plus loin en lisant l’étude socio-économique : https://www.eoliennesenmer.fr/facades-maritimes-en-france/facade-manche-mer-du-nord/projet-centre-manche-2/concertation-prealable/projet/peche-professionnelle

Question de Michel Benoit - 11 février 2022 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

Au sujet du démantèlement je trouve que 0,8% du budget paraît très léger. Quid du retraitement de l'acier, des peintures et des matériaux composites des pâles ? Le dossier ne répond pas clairement à cette question.


Réponse

Le démantèlement des installations éoliennes est strictement encadré par la loi (Article R. 553-6 du Code de l’environnement (arrêté du 26 août 2011, modifié le 22 juin 2020)) et comprend l’ensemble du processus de recyclage des installations :

  • Le démontage des éoliennes, postes et câbles électriques,
  • L’excavation totale des fondations (Sauf si une étude environnementale démontre un impact négatif)
  • La valorisation ou l’élimination des déchets de démolition et de démontage d’une éolienne dans des filières dûment autorisées à cet effet.

Pour couvrir les frais de démantèlement, l’exploitant du parc éolien constitue les garanties financières nécessaires à la remise en état du site, avant même la mise en service du parc éolien. Le montant est, fixé par arrêté ministériel.

Ces garanties financières doivent permettre de couvrir l’intégralité des coûts des opérations de démantèlement, mais également les pénalités applicables en cas de retard dans le calendrier de démantèlement.

Dans le cadre d’un appel d’offre pour un projet éolien en mer, les obligations de démantèlement sont inscrites dans le cahier des charges du dialogue concurrentiel, que le lauréat a donc l’obligation de respecter.

Ce coût a été estimé en 2017 par l’ADEME à 0,8 % du coût total du projet (https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/innovations-dans-l-eolien-rapport-final.pdf)

Il est estimé qu’un parc d’environ 1,5 GW représenterait un investissement de 4 à 5 milliards d’euros (raccordement compris). Le démantèlement représente moins de 1 % de l’investissement total soit entre 30 et 40 millions d’euros.

L’acier (environ 90 % du poids d’une éolienne), le cuivre et l’aluminium (moins de 3 % du poids) sont recyclables à 100 %.

Les pales, constituées de composite associant résines et fibres de verre ou carbone (environ 6 % du poids de l’éolienne), sont plus difficiles à recycler. Des travaux de recherche sont conduits pour améliorer leur conception et leur valorisation. Parmi les solutions en cours d'optimisation : utiliser le composite comme combustible en cimenterie, le broyer et l’incorporer dans des produits BTP (matériaux de construction du bâtiment) ou encore récupérer les fibres de carbone par décomposition chimique à très haute température (pyrolyse).
La filière industrielle éolienne a lancé des programmes de recherche et développement en vue de produire des pales entièrement recyclables. Siemens-Gamesa, installé au Havre, propose déjà un produit de ce type et LM Wind Power à Cherbourg vient d’annoncer que sa pale recyclable entrait en phase de test.

Les aimants permanents utilisés dans la majorité des éoliennes en mer contiennent des terres rares (moins de 0,001 % du poids de l’éolienne) dont l’extraction peut s’avérer polluante. Des études sont actuellement menées pour :

  • diminuer la quantité de terres rares utilisées
  • les remplacer par d’autres matériaux, comme la ferrite ;
  • les recycler et éviter ainsi l’extraction de terres rares vierges

Par ailleurs, la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), feuille de route du gouvernement pour la gestion des différents types d’énergie en France, comporte une clause qui spécifie que le recyclage des principaux composants des éoliennes sera rendu obligatoire d’ici 2023. Cette perspective est à l’origine de la création d’une filière française pour le démantèlement des éoliennes en fin de vie. Dénommée D3R, elle vise la Déconstruction des parcs éoliens, le Reconditionnement des gros composants, le Recyclage des pales et la Revente des métaux, des matériaux recyclés et des composants. Plusieurs industriels ont d’ores et déjà proposé des solutions pour recycler intégralement les pales des éoliennes.

Question de Hugues Rapilly - 7 mars 2022 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

Quelle est la durée de ces éoliennes ? Comment seront-elles recyclées ? Pour quel coût ? Financier et environnemental ? Comment stockez-vous l'électricité produite ?


Réponse

La durée d’exploitation des éoliennes en mer est estimée à ce jour à environ 30 ans.

L’acier (environ 90 % du poids d’une éolienne), le cuivre et l’aluminium (moins de 3 % du poids) sont recyclables à 100 %.
Les pales, constituées de composite associant résine et fibres de verre ou carbone (environ 6 % du poids de l’éolienne), sont plus difficiles à recycler. Des travaux de recherche sont conduits pour améliorer leur conception et leur valorisation. Parmi les solutions en cours d'optimisation : utiliser le composite comme combustible en cimenterie, le broyer et l’incorporer dans des produits BTP (matériaux de construction du bâtiment) ou encore récupérer les fibres de carbone par décomposition chimique à très haute température (pyrolyse).

La filière industrielle éolienne a lancé des programmes de recherche et développement en vue de produire des pales entièrement recyclables. Siemens-Gamesa, installé au Havre propose déjà un produit de ce type et LM Wind Power à Cherbourg vient d’annoncer que sa pale recyclable entrait en phase de test.

Les aimants permanents utilisés dans la majorité des éoliennes en mer contiennent des terres rares (moins de 0,001 % du poids de l’éolienne) dont l’extraction peut s’avérer polluante. Des études sont actuellement menées pour :

  • diminuer la quantité de terres rares utilisées
  • les remplacer par d’autres matériaux, comme la ferrite ;
  • les recycler et éviter ainsi l’extraction de terres rares vierges

Par ailleurs, la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), feuille de route du gouvernement pour la gestion des différents types d’énergie en France, comporte une clause qui spécifie que le recyclage des principaux composants des éoliennes sera rendu obligatoire d’ici 2023. Cette perspective est à l’origine de la création d’une filière française pour le démantèlement des éoliennes en fin de vie. Dénommée D3R elle vise la Déconstruction des parcs éoliens, le Reconditionnement des gros composants, le Recyclage des pales et la Revente des métaux, des matériaux recyclés et des composants. Plusieurs industriels ont d’ores et déjà proposé des solutions pour recycler intégralement les pâles des éoliennes.

Le coût du démantélement d’un parc éolien en mer posé a été estimé en 2017 par l’ADEME à 0,8 % du coût total du projet (https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/innovations-dans-l-eolien-rapport-final.pdf)

Il est estimé qu’un parc d’environ 1,5 GW représenterait un investissement de 4 à 5 milliards d’euros (raccordement compris). Le démantèlement représente moins de 1 % de l’investissement total soit entre 30 et 40 millions d’euros.

L’énergie produite par les parcs éoliens en mer est injectée en temps réel sur le réseau de transport de l’électricité géré par RTE, filiale d’EDF. Le développeur qui aura la charge de mettre en œuvre et maintenir en fonctionnement le parc éolien centre manche 2 n’aura donc pas la responsabilité de la gestion de l’électricité produite et à fortiori de son éventuel stockage.

La question du stockage de l’électricité est un enjeu pour le développement des énergies renouvelable mais qui dépasse le cadre des projets de production. Il est pris en compte par l’Etat et les études menées par RTE sur ce sujet « Futur énergétique 2050 » montrent que le stockage n’est pas nécessaire à moins de 30 % de production d’énergie électrique d’origine renouvelable (autour de 12 % en 2022).

Néanmoins, il est nécessaire de voir au-delà de la « simple stabilité » du réseau électrique (ce qui est produit doit être consommé au même moment). Il nous faudra revoir le système énergétique de demain, entièrement basé sur l’électricité. On peut penser par exemple que nous devrons avoir des capacités de stockage dans tous les cas à l’instar de ce que nous pratiquons aujourd’hui avec l’énergie fossile puisque nous disposons de prés de six mois de stock. Il ne faut donc pas voir notre système énergétique électrique de demain avec les contraintes ou techniques d’aujourd’hui. Pour rappel, l’objectif de la transition énergétique est de quasiment supprimer toutes les énergies fossiles en vue d’une neutralité carbone à l’horizon 2050.

Retombées économiques

Question de Yvon Morel - 19 janvier 2022 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

Quel sera le retour économique sur nos finances ? Ou sur notre facture d'électricité ?


Réponse

L’éolien en mer posé est devenu l’un des moyens de production d’électricité les plus compétitifs quel que soit le moyen de production (autres énergies renouvelables, thermique, nucléaire..) (cf le parc éolien de Dunkerque attribué à l’issue d’un appel d’offres avec un prix de production inférieur à 45 €/MWh). Le prix défini par l’État pour ce nouveau projet et de 50 €/MWh et il est attendu des offres du même ordre dans le cadre de la mise en concurrence organisée pour la désignation de l’industriel en charge de la poursuite du développement du projet.

Aussi dans un marché haussier de prix de l’électricité, le soutien de l’État au parc éolien pourrait donc au final être limité, voire s’équilibrer au bénéfice de l’État. Il n’est pas attendu d’incidence négative du projet sur les finances publics et sur le prix de l’électricité.

Pour aller plus loin, vous pouvez lire les FAQ 29-30.

Question de Karine Briend - 24 janvier 2022 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

Bonjour, je souhaite connaître l'impact écologique et l'offre d'emploi sur le littoral, merci.


Réponse

Depuis septembre 2021, l’État mène des études de définition de l’état des lieux pour une durée de deux ans sur la zone de projet, tous les compartiments environnementaux sont suivis. Cet état des lieux permettra de définir les impacts du projet sur la faune marine, ils seront déterminés dans l’étude d’impact que le porteur de projet devra déposer en vue d’obtenir ses autorisations de développement du parc éolien. Je vous invite à consulter les réponses aux questions 15, 16, 19 et 20 de la FAQ pour plus d’informations.

Par ailleurs sur le sujet économique, la Normandie possède un tissu de sous-traitants locaux aisément adaptables aux besoins d’industries diverses et déjà fortement mobilisés sur les industries présentes dans la région et particulièrement les énergies renouvelables, telles que l’usine de pales d’éoliennes en mer LM Wind Power (General Electric) de Cherbourg et l’usine de pales et de nacelles d’éoliennes en mer du Havre (Siemens Gamesa).

Le port du Havre accueille, outre l’usine Siemens-Gamesa, le site de construction des fondations gravitaires prévues pour les éoliennes du projet de Fécamp, un chantier d’envergure qui mobilise 1000 personnes. Des bases de maintenance seront aussi implantées pour les parcs normands déjà attribués, dans les ports de Dieppe, de Fécamp et de Caen-Ouistreham (pour le projet de Courseulles). Au total, d’après les chiffres du Syndicat des Énergies Renouvelables, les premiers parcs éoliens en mer créeront plus de 3200 emplois directs en Normandie.

De plus, ces usines tout comme la construction des parcs normands vont aussi mobiliser la sous-traitance normande. L’émergence de cette filière offre de nombreuses possibilités à l’ensemble de la chaîne de valeur : fournisseurs de composants, fournisseurs de câbles, équipementiers électriques, etc. Les parcs éoliens constituent aussi des opportunités en termes de création d’activités associées et des actions d’information sont menées sur les besoins industriels du projet en lien avec les chambres de commerce et d’industrie et le Conseil régional (Agence de développement de la Normandie,  Normandie Energies ) ou encore Normandie Maritime mobilisés pour l’accompagnement et le financement de projets industriels liés aux énergies renouvelables.

Des besoins importants en main-d’œuvre seront nécessaires pour concevoir, produire, puis installer et exploiter de nouvelles machines plus performantes, qui pourront ensuite être déployées dans le monde entier. Il faut de plus ajouter que de nombreux métiers mobilisés pour la fabrication, l’assemblage et la maintenance des parcs éoliens en mer ne sont pas spécifiques à cette filière industrielle (chaudronniers, soudeurs, câbleurs, électrotechniciens, levageurs…). Le savoir-faire acquis au sein d’autres filières industrielles peut donc être en partie mobilisé pour contribuer au développement de la filière éolienne maritime.

De forts enjeux existent également autour des technologies de raccordement (câbles, postes électriques, etc.), bénéficiant ainsi à de nombreuses entreprises.

Enfin, le développement de la filière éolienne maritime s’accompagne bien évidemment du développement d’une offre de formation diversifiée, qui contribue à l’attractivité du territoire.

Le Conseil régional de Normandie accompagne les projets de recrutement en finançant des formations individuelles ou collectives adaptées aux besoins des entreprises. La Normandie propose de nombreuses formations en lien avec l’énergie et la mer. Trois Campus des Métiers des Qualifications y ont notamment été labellisés à Cherbourg, Fécamp et Caen-Rouen.

Des formations pour des profils mobilisables pour la sous-traitance du secteur des éoliennes en mer sont également localisées en Normandie : métallurgie, soudage, chaudronnerie, électricité. La région accueille également un BTS maintenance éolien à Fécamp et une formation de technicien supérieur de maintenance industrielle à Caen. Enfin, la formation maritime compte deux lycées maritimes à Cherbourg et Fécamp, le siège de l’École nationale supérieure maritime au Havre, qui forme les officiers de la marine marchande.

La carte ci-dessous permet de se rendre compte de l’ampleur du développement de la filière éolienne maritime en France, et des créations d’emplois associées : d’après le Syndicat des Énergies Renouvelables, la réalisation des six premiers parcs éoliens en mer posés français créera à terme plus de 15 000 emplois qualifiés directs et indirects. La pérennité de ces emplois sera assurée par les marchés à l’export et la concrétisation d’autres parcs éoliens en mer en France réalisés à l’issue des prochaines procédures de mise en concurrence.

Filière maritime éolienne en France

Question de Sophie Bertrand - 1 février 2022 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

Tout à fait favorable à ce projet qui complèterait celui déjà engagé pour le 1er parc.. Le raccordement dans le Calvados me paraît pus judicieux car d'autres verront sûrement le jour dans le 50 et le 76. Est-ce que les éoliennes installées seraient maintenues par Ouistreham comme pour le 1er parc ? Si oui, est-ce que le centre de maintenance est bien dimensionné ?

Réponse

Le consortium privé qui sera en charge de la construction du parc éolien et de son exploitation n’étant pas encore désigné, il est encore trop tôt pour dire quelle sera sa stratégie de maintenance (base de maintenance sur un port ou bateau-base) et où se situerait la base de maintenance au cas où cette solution serait retenue. La base de maintenance située à Ouistreham n'a été néanmoins dimensionnée que pour l'entretien du parc éolien situé au large de Courseulles-sur-Mer, d'une puissance d'environ 450 MW).

Question de Benoit Crouzet - 11 mars 2022 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

Quelle durée de vie aura le parc éolien ? Y'aura-t-il des créations d'emplois associés à la mise en place et la maintenance du parc ? Quel impact ont les éoliennes sur la vie sauvage (oiseaux, poissons) et par répercussion, sur la pêche ?


Réponse

La durée de vie d’un parc éolien en mer est estimée entre 25 et 30 ans. Elle dépend de ses caractéristiques et des conditions climatiques auxquelles il fait face. Il existe encore peu de retours d’expérience, mais les industriels estiment aujourd’hui que les installations pourront fonctionner au moins 30 ans avant d’être démantelées.

Lorsque la durée d’exploitation d’un parc arrive à son terme, le développeur éolien est contraint de le démanteler afin de restituer le site dans un état comparable à l’état initial. Le développeur est également contraint par l’État de constituer des garanties financières dédiées et ce, dès le début de l’exploitation.  Ces garanties financières doivent permettre de couvrir l’intégralité des coûts des opérations de démantèlement, mais également les pénalités applicables en cas de retard dans le calendrier de démantèlement.

Par ailleurs sur le sujet économique, la Normandie possède un tissu de sous-traitants locaux aisément adaptables aux besoins d’industries diverses et déjà fortement mobilisés sur les industries présentes dans la région et particulièrement les énergies renouvelables, telles que l’usine de pales d’éoliennes en mer LM Wind Power (General Electric) de Cherbourg et l’usine de pales et de nacelles d’éoliennes en mer du Havre (Siemens Gamesa).

Le port du Havre accueille, outre l’usine Siemens-Gamesa, le site de construction des fondations gravitaires prévues pour les éoliennes du projet de Fécamp, un chantier d’envergure qui mobilise 1000 personnes pendant environ trois ans. Des bases de maintenance seront aussi implantées pour les parcs normands déjà attribués dans les ports de Dieppe, de Fécamp et de Caen-Ouistreham (pour le projet de Courseulles). Au total, d’après les chiffres du Syndicat des Énergies Renouvelables, les premiers parcs éoliens en mer créeront plus de 3200 emplois directs en Normandie.

De plus, ces usines tout comme la construction des parcs normands vont aussi mobiliser la sous-traitance normande. L’émergence de cette filière offre de nombreuses possibilités à l’ensemble de la chaîne de valeur : fournisseurs de composants, fournisseurs de câbles, équipementiers électriques, etc. Les parcs éoliens constituent aussi des opportunités en termes de création d’activités associées et des actions d’information sont menées sur les besoins industriels du projet en lien avec les chambres de commerce et d’industrie et le Conseil régional (Agence de développement de la Normandie,  Normandie Energies, Normandie Maritimes.. ) mobilisés pour l’accompagnement et le financement de projets industriels liés aux énergies renouvelables.

Des besoins importants en main-d’œuvre seront nécessaires pour concevoir, produire, puis installer et exploiter de nouvelles machines plus performantes, qui pourront ensuite être déployées dans le monde entier. Il faut de plus ajouter que de nombreux métiers mobilisés pour la fabrication, l’assemblage et la maintenance des parcs éoliens en mer ne sont pas spécifiques à cette filière industrielle (chaudronniers, soudeurs, câbleurs, électrotechniciens, levageurs…). Le savoir-faire acquis au sein d’autres filières industrielles peut donc être en partie mobilisé pour contribuer au développement de la filière éolienne maritime.

De forts enjeux existent également autour des technologies de raccordement (câbles, postes électriques, etc.), bénéficiant ainsi à de nombreuses entreprises.

La carte ci-dessous permet de se rendre compte de l’ampleur du développement de la filière éolienne maritime en France, et des créations d’emplois associées : d’après le Syndicat des Énergies Renouvelables, la réalisation des six premiers parcs éoliens en mer posés français créera à terme plus de 15 000 emplois qualifiés directs et indirects. La pérennité de ces emplois sera assurée par les marchés à l’export et la concrétisation d’autres parcs éoliens en mer en France réalisés à l’issue des prochaines procédures de mise en concurrence.

Filière maritime éolienne en France


Enfin sur les aspects environnementaux, compte-tenu de l’ampleur d’un tel projet, le porteur de projet et RTE doivent chacun déposer une étude d’impact pour la partie du projet qui les concerne (parc ou raccordement), en appui de leurs demandes d’autorisations environnementales. La réglementation applicable sont les dispositions du code de l’environnement, notamment son livre premier. L’étude d’impact aborde plusieurs aspects, notamment l’état de l’environnement avant le projet, les impacts du projet sur l’environnement, les mesures proposées pour éviter et réduire les impacts, voire les compenser (ERC) si nécessaire. En termes de procédure, une fois les demandes d’autorisations faites, deux phases de consultation se succèdent. La première consultation s’adresse aux services de l’administration, alors que la seconde consultation est une enquête publique.
Enfin, sur la base de l’ensemble des avis des deux phases de consultation, le préfet délivre les autorisations ; il prescrira les mesures pour éviter, réduire voire compenser les impacts du projet sur l’environnement, qu’il juge nécessaires à l’issue de son instruction.

Depuis septembre 2021, l’État mène des études de définition de l’état des lieux pour une durée de deux ans sur la zone de projet, tous les compartiments environnementaux sont suivis. Cet état des lieux sera transmis au porteur de projet une fois désigné et sera la base de son étude d’impact.

Je vous invite à consulter les réponses aux questions 15, 16, 19 et 20 de la FAQ pour plus d’informations.
Par ailleurs, je vous invite à consulter l’annexe 11 du dossier de concertation pour consulter quelques exemples représentatifs des mesures ERC d’un parc éolien posé et de son raccordement, à partir des autorisations déjà délivrées aux six premiers projets éoliens en mer français et de retours d’expérience étrangers.

Concertation préalable

Question de Laurent Konkuyt - 7 janvier 2022 (Carte T) (Réponse disponible)

Question

Pourquoi nous demander notre avis si un projet est déjà établi ?

Réponse

L’État n’a manifesté que son intention de lancer le second parc éolien en « Centre Manche » avec des caractéristiques pressenties en saisissant la Commission Nationale du Débat Public (CNDP), obligation du code de l’environnement s’appliquant à tout projet industriel de grande envergure. En conséquence de cette saisine, la CNDP a demandé à l’État d’organiser une concertation préalable, l’État a précisé ses attentes vis-à-vis de cette dernière dans le préambule du dossier de concertation.

Question de Véronique VASSARD-MARY - 13 janvier 2022 (Réponse disponible)

Question

L'industrie éolienne est une industrie privée à part entière financée par nos taxes sur l'énergie. Elle nous coûte très chère pour un rendement en-deçà des annonces de promoteurs. De plus, une fois informées sur les avantages et les inconvénients de cette industrie privée, les populations refusent de plus en plus les projets privés car des exemples de plus en plus nombreux démontrent la nocivité de cette industrie tant sur la faune que sur les êtres humains. Malheureusement, leurs refus sont bafoués. Des voix s'élèvent, certaines très connues, pour que les populations soient entendues dans leurs refus. Où est la démocratie localement représentée par les Préfets ? Je milite pour que les décisions des Préfets soient poursuivies en justice. Comment un seul individu a-t-il un Droit supérieur à la volonté des populations ?  Une question qui mérite une réponse.


Réponse

La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) du 17 août 2015 fixe un objectif de porter la part des énergies renouvelables à 23 % de la consommation finale brute d’énergie en 2020 et à 32 % de la consommation finale brute d’énergie en 2030. Ces objectifs ont été traduits dans la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), feuille de route du gouvernement pour la gestion des différents types d’énergie en France. La PPE est encadrée par les dispositions des articles L.141-1 à L.141-6 du Code de l’énergie, afin d’atteindre les objectifs définis aux articles L. 100-1, L. 100-2 et L. 100-4 de ce même Code. La PPE vise notamment à définir des objectifs énergétiques compatibles avec la stratégie nationale bas carbone (SNBC) qui vise à emmener la France vers la neutralité carbone en 2050. Cet objectif est un des enjeux majeurs pour la France pour participer activement aux actions internationales visant à limiter le réchauffement de la terre sous 1,5° C en 2050.
La PPE définit des objectifs et arbitre entre de nombreux choix possibles en fonctions des contraintes environnementales, techniques, budgétaires, politiques et sociales.
La PPE 2019-2028 définit l’objectif d’installation d’une puissance de 6,2 GW d’éoliennes en mer pour 2028.

Dans le cadre des projets industriels disposant d’un budget de plus de 600 millions d’euros (dont font partie les projets de parcs éoliens en mer), l’alinéa I de l'article L. 121-8 du Code général de la propriété des personnes publiques précise que la commission nationale du débat public (CNDP) est saisie.
La CNDP doit légalement s’assurer que le public est consulté pour les décisions relatives à l’opportunité du projet, ses objectifs, ses alternatives et ses grandes caractéristiques. Le droit de la participation a pour objectif de lui permettre de peser sur ces grandes orientations et choix stratégiques avant que les décisions ne soient arrêtées. A ce titre, La CNDP a organisé en 2019 et 2020 une série de consultation publiques pour définir l’emplacement du premier parc éolien en zone centre Manche. Elle s’assure depuis que le public est bien informé du déroulement du projet et pour le lancement du deuxième parc, s’assure que le débat public est mené selon la loi. Pour information sur les 100 deniers grands projets ayant conduit à débat public seul 10 sont allés jusqu’au bout des procédures et ont été réalisés.

Les projets de parcs éoliens en mer sont par ailleurs soumis à la réglementation française notamment au titre du Code de l’énergie, et du Code de l’environnement pour ce qui concerne le respect de l’environnement et l’utilisation du domaine public. Les préfets de région, maritime et de départements sont les garants du respect de la Loi pour tout projet industriel et éolien en mer en particulier.

Pour conclure, ce type de projet avant la signature de l’arrêté autorisant le projet par le préfet est donc soumis à :

  • un débat public sous l’égide de la CNDP (autorité indépendante)
  • la saisine à plusieurs reprises de la Commission de Régulation de l’Énergie (autorité indépendante) sur le choix de l’industriel, le projet de raccordement…..)
  • l’avis de l’autorité environnementale (autorité indépendante)
  • l’avis sur le dossier d’autorisation des administrations, territoires (Régions, Conseils Départementaux, Communes...), acteurs économiques et associatifs...
  • une enquête publique (commission d’enquête)
  • l’avis Conseil Départemental de l'Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques (sous autorité du préfet)

De plus, dans le cas où une personne physique ou morale s’estimerait néanmoins laissée par un projet, cette personne peut faire appel aux juges en portant un recours judiciaire. Tous les projets de parcs éoliens en mer ont été attaqués. Les juges ont au final validé les arrêtés d’autorisations pris par les préfets.

Si vous souhaitez vous inscrire à la newsletter du projet et être tenu informés des principaux événements, je vous invite à remplir ce formulaire.

Question de Jean-Claude GAUTHIER - 31 mars 2022 (Réponse disponible)

Question

Je souhaiterais visiter le chantier de construction des fondations gravitaires en cours au HAVRE .


Réponse

Nous vous invitons à vous adresser au porteur du projet de parc éolien de Fécamp à cette adresse :
https://parc-eolien-en-mer-de-fecamp.fr/contact/

Avis reçus

Anonyme - 29 décembre 2021 (Carte T)

Je suis contre les éoliennes en mer

Hubert Patrix - 30 décembre 2021 (Carte T)

Non non non non aux éoliennes. Trouvez autre chose

Henri Jacqueline - 30 décembre 2021 (Carte T)

Merci de demander notre avis pour chose importante. On est très content d'avoir du courant alors faites le nécessaire pour que cela continue

Jean-May Debeaudoin - 30 décembre 2021 (Carte T)

Je pense que le projet est efficace mais personnellement je suis contre car abstraction de l'univers marin. Paysage marin anéantit. Sans compter la navigation déroutée

Alain Joye - 30 décembre 2021 (Carte T)

Je suis absolument opposé au projet anti écologiste et dégradant. Nous avons du nucléaire! Largement suffisant

Dominique Richard - 30 décembre 2021 (Carte T)

Nous sommes contre ce projet d'éoliennes. Cela abime le paysage

Anonyme - 30 décembre 2021 (Carte T)

Si on limitait la population mondiale par la natalité il y aurait moins besoin d'électricité, et vous n'auriez pas besoin d'enlaidir le paysage maritime et terrestre avec l'implantation de parcs d'éoliennes qui de plus sont limitées dans leur efficacité à produire de l'électricité

Michel et Marie-Hélène Poitout - 30 décembre 2021 (Carte T)

Toute proposition pour produire de l'énergie est à étudier, à exploiter en tenant compte de sa rentabilité et des contraintes qu'elle impose

Anonyme - 31 décembre 2021 (Carte T)

Projet totalement inutile, faussement écologique, destructeur des fonds marins, et dont l'efficacité énergétique reste à prouver. L'argent englouti dans cette affaire serait plus utile pour construire rapidement de nouvelles centrales nucléaires qui nous affranchissent de la pollution du charbon allemand!!! Surtout pas

René Hardy - 31 décembre 2021 (Carte T)

la consommation d'électricité est de plus en plus grande. Nous devons arriver à être indépendant. Le nucléaire pallie en partie à ce besoin. Les risques humains sont cependant très importants. Les EMR sont indispensables. L'éolien doit se développer comme l'hydrolien, le photovoltaïque et l'hydrogène. Bien la fusion si c'est possible!!! l'indépendance énergétique.

Michèle Heine - 31 décembre 2021 (Carte T)

Je suis plutôt contre ces projets qui détruisent la faune marine, au détriment de l'avenir des générations futures

Jacqueline et Thiéry Delhommeau - 31 décembre 2021 (Carte T)

Dénaturement visuel du paysage, rarification des poissons et de la flore naturelle du site, ce dû aux rayonnements néfastes de tout le site marin. L'écologie passerait par l'alimentation des avions en batteries électriques, également réduire le trafic des camions par l'achat national et local

Martial Reard - 31 décembre 2021 (Carte T)

Tout à fait pour

Anonyme - 31 décembre 2021 (Carte T)

Plutôt contre les éoliennes en général, et plus particulièrement en mer. De plus le site choisi me semble particulièrement dangereux pour la navigation

Jean-Paul Jalat - 31 décembre 2021 (Carte T)

Je suis contre ce projet qui détruit la faune et les fonds marins et dont la production est infime. A 90 km/h de vent il faut les arrêter et le vent souffle pas mal en Normandie. Donnez moi donc les études que vous avez faites (ou pas!!) à ce sujet. Tout ça c'est du lobbying!!! (et du bourrage de crane!!)

Anonyme - 31 décembre 2021 (Carte T)

Je suis contre le projet visuel (c'est laid) et bruyant, pour les pêcheurs (zone de pêche interdite). Il y a d'autres solutions mais notre avis ne compte pas. Tout est déjà programmé!!

Bernard Marasse - 31 décembre 2021 (Carte T)

Absolument contre ce projet

Pierre Lefevre - 31 décembre 2021 (Carte T)

Je suis contre. Le coût d'une telle installation et dans x années le démontage pollution un grand gagnant les industriels avec l'aide de certains ministres, le prix de l'électricité ?

Alain Boiton - 3 janvier 2022 (Carte T)

Bravo!

Philippe Jalot - 3 janvier 2022 (Carte T)

Je suis pour à 100% et je n'ai aucune objection. Il faut 10 fois plus de projets identiques. Les personnes qui sont contre ou qui ont des objections ne seront plus là dans 50 ans pour gérer la situation que nous aurons léguée à nos descendants. Il faut accélérer la transition vers l'énergie solaire et éolienne. C'est urgent!

Gilbert Blaize - 3 janvier 2022 (Carte T)

Je suis favorable au projet mais il faudrait continuer les recherches pour l'hydrolien qui serait prévisible, constant et visuellement plus agréable

Gilbert Philipot - 3 janvier 2022 (Carte T)

Plus vite ce sera réalisé nous en esperons une facture EDF moindre. Esperons emplois sur Ouistreham à la station entretien éoliennes

Anonyme - 3 janvier 2022 (Carte T)

C'est une honte de défigurer la nature

Stéphane Bertrand - 3 janvier 2022 (Carte T)

Cette construction est scandaleuse sur un cimetière marin ou reposent des milliers de soldats qui sont morts noyés pour venir nous libérer en 1944. Honte éternelle à ceux qui devront ou prendront part à ce sacrilège

Anonyme - 4 janvier 2022 (Carte T)

HONTE HONTE HONTE pour cette pollution visuelles, la dégradation des fonds marins, la destruction de la faune et la flore sous marine. La gauche caviar d'Islamo Gauchiste se servent de l'écologie pour exister. HONTE à eux la nature se vengera. NON NON NON NON NON aux EOLIENNES
Une habitante de la côte Fleurie qui respecte l'environnement
PS : je reste anonyme comme vous!

Agnès Guillemin - 4 janvier 2022 (Carte T)

L'éolienne n'est pas totalement écologique, mais utiliser l'air, l'eau, le soleil est actuellement la meilleure chose pour ne pas détruire la planète a priori. Alors oui au projet en respectant la mer et les poissons.

Patrick Evrard - 4 janvier 2022 (Carte T)

J'espère que ce projet qui se veut "écologiste" ne verra jamais le jour!! Et les zones de pêche vous en faites quoi ?! Vous devriez avoir honte, un nucléaire avec traitement des déchets est préférable, à mon avis. Le Ministère et les lobbys continuent de sévir visiblement... C'est honteux!

Anonyme - 4 janvier 2022 (Carte T)

Je ne suis pas favorable à l'installation d'éoliennes en mer pour diverses raisons. Il serait peut être plus judicieux d'investir dans des sections qui préconisent moins de consommation, mais cela n'est certainement pas en faveur des personnes les plus fortunées...

Jackie Moret - 4 janvier 2022 (Carte T)

Ok pour les parcs éoliens en mer mais pas sur terre

Jean-François Polin - 4 janvier 2022 (Carte T)

Je suis contre la dénaturation que vous faites subir à la mer. Si vous êtes pour les éoliennes pourquoi ne pas en implanter dans votre jardin ou dans votre piscine

Engelhard - 4 janvier 2022 (Carte T)

je suis opposé au projet

Anonyme - 4 janvier 2022 (Carte T)

Je soutiens ce projet de mise en place d'éoliennes dans la Manche. Je trouve que c'est une très bonne idée pour la transition écologique et la création d'emplois à Ouistreham.

Daniel Gaviot - 4 janvier 2022 (Carte T)

Contre le projet

Anonyme - 4 janvier 2022 (Carte T)

Pollution visuelle, pollution sonore marine, danger pour les oiseaux, danger pour les bateaux, lobbying malheureusement :(

Claude Beze - 4 janvier 2022 (Carte T)

NON au projet

Anonyme - 4 janvier 2022 (Carte T)

Le projet d'éolienne en Centre Manche dénature totalement la côte. Site touristique très fréquenté, puisque lieu du Débarquement de 1944. Un manque de respect total pour les évènements dramatiques qui se sont déroulés dans cette zone. Il ne faut pas oublier l'histoire!! Penser aux marins pêcheurs, qui vont voir leur activité perturbée serait une preuve d'intérêt envers les français de classe moyenne et des gens qui travaillent pour gagner leur vie

Victor - 4 janvier 2022 (Carte T)

Bonjour, nous ne sommes pas favorables à ce projet. Merci de prendre en considération notre avis. Cordialement

Jean-Philippe BRETTE - 5 janvier 2022 (En ligne)

Non à gaspiller les subventions CO2 et ajouter des coûts système cachés ou à destabiliser le marché avec des surcapacités intermittente.
On freine le nucleaire et on veut faire croire que le sanctuaire marin doit être violé. Investir dans le solaire en Afrique divise par 10 le coût de la tonne de CO2 évité. Le scenario négaTep démontre que en 2050 on peut limiter l'éolien importé et atteindre 800 TWh. STOP à l'électoralisme cupide.

Timothy DUHEM - 5 janvier 2022 (En ligne)

Les parcs éoliens en mer sont inutiles à la France et constituent la face visible d'une politique énergétique qui se veut purement politicienne. Ces projets sont contestables sous plusieurs aspects :

- Efficacité et indépendance énergétique :  
Notre indépendance énergétique est garantie grâce au nucléaire qui nous permet d'avoir l'énergie la plus compétitive et la plus décarbonée d'Europe. L'apport de l'éolien va déstabiliser notre approvisionnement et mettre RTE sous tension, l'obligeant à importer de l'énergie, lors des pics de consommation notamment en situation anticyclonique hiver comme été (CF : Rapport RTE Décembre 2021).
De plus, cette technologie éolienne va contribuer à la folle augmentation du prix de l'énergie pour le consommateur français car elle est trop largement subventionnée pour un rendement faible.  L'exemple du plus grand parc éolien en mer au monde (DOGGER BANK - Equinor) démontre qu'il en résulte une rentabilité nulle.  Dans ces conditions, quel est l'intérêt d'installer une nouvelle usine éolienne off shore en Normandie ?  

- Un bilan carbone défavorable :
Pour compenser l'intermittence du parc éolien, nous devons faire appel à des centrales qui utilisent des énergies fossiles et qui vont contribuer à l'augmentation de nos émissions de CO2 et au prix de l'énergie (l'électricité s'indexant indirectement sur le prix du gaz dans ce cas précis). Cela va à l'encontre des engagements internationaux de la France et de ses objectifs.

- Manque de recul sur les impacts environnementaux :
Nous savons que les usines éoliennes en mer rejettent plusieurs dizaines de tonnes d'aluminium anodisé en mer chaque année (64t/an pour le projet St Brieuc).  Quels seront les effets combinés des rejets de l'ensemble des usines éoliennes Normandes ? Y-a-t-il un risque pour l'écosystème et la consommation des produits de pêche ?
Autoriserait-on n'importe quelle personne physique ou morale a rejeté une telle quantité dans la mer à l'heure où on interdit les coton tiges en plastique par peur d'étouffer les tortues ?  
Par ailleurs, une étude Ecossaise (https://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-10078543/Underwater-cables-renewables-magnetic-pull-brown-crabs.html)  démontre que le champ électromagnétique du câble sous marin reliant les éoliennes au réseau entraine une modification du comportement des tourteaux qui s'amassent le long de ces câbles et deviennent apathiques (ceci pouvant provoquer des changements biologiques). Qu'en sera-t-il pour les usines éoliennes normandes ? A-t-on le recul nécessaire sur ces phénomènes ? Sont-ils dangereux ?  

- Destruction du patrimoine naturel et de l'attractivité touristique de la France :  
Montagne, campagne, littoral, la mer et son horizon infini constituent l'héritage millénaire le plus précieux pour la France et les Français. Défigurer ce patrimoine avec des installations gigantesques et industrielles serait une erreur majeure, si la France est la première destination toursitique au monde ce n'est certainement pas pour admirer un littoral industrialisé. Si nous continuons à installer ces usines éoliennes nous léguerons aux générations futures un horizon bouché au sens propre comme au sens figuré. 

Sue GOUPILLOT - 5 janvier 2022 (En ligne)

Et quid de la faune maritime ?
Des études ont démontré l'augmentation de champs magnétiques affectant les animaux dont la sensibilité est accrue, résultant en des morts, des avortements, et j'en passe. L'eau est particulièrement conductrice de ces champs, se trouvant dans les abreuvoirs auxquels les animaux ne s'approchent plus ou renversent de colère de prendre une "chataîgne", ainsi ne boivant plus, se déshydratant et affectant les performances à la baisse... En mer, ce sera encore pire avec l'eau immédiatement autour, potentiellement conductrice de champs magnétiques sur des kilomètres à la ronde!
Aussi, si le but est de chasser les poissons et autres êtres maritimes de nos côtes, allez-y ! Mais ce n'est absolument pas la meilleure solution pour l'environnement et le bien-être animal, sans parler de son aspect totalement hideux ! Vous feriez mieux de développer les panneaux solaires (comme a fait l'Allemagne) sur les milliers de toitures existants et disponibles, dont le silice, produit naturel, se recycle convenablement.
Pensez à nos enfants qui vont hériter ce désastre sur la biodiversité marine, sujet que vous ne proposez même pas dans la liste de questions à aborder ; c'est honteux !

Jenifer TRANIER- 5 janvier 2022 (En ligne)

Je suis très contente de prendre conaissance de ce projet, qui va permettre le développement de l'énergie verte et renouvelable. J'ai entendu les cris d'alarme des pêcheurs, mais vu la réussite de l'implantation des éoliennes au large de la Grande Bretagne, je ne pense pas qu'ils soient fondés. Il y a surement besoin d'informer et d'écouter les craintes exprimées, mais étant donné l'urgence climatique à laquelle nous faisons face, je pense que ce genre de projet est crucial, et même qu'il arrive tardivement.

Jean Luc et Frédérique Bisson - 5 janvier 2022 (Carte T)

Tout à fait d'accord avec ce projet. Bonne initiative

Danielle Tomianka - 5 janvier 2022 (Carte T)

Les éoliennes qu'elles soient terrestres ou maritimes sont une infamie au sens esthétique des citoyens bénéficiaires d'une culture de plusieurs siècles. Stop!!!

Muriel Heuze - 5 janvier 2022 (Carte T)

Les éoliennes ne sont pas écologiques, elles posent plus de problèmes que le nucléaire. Non aux éoliennes.

"fvgalliz" - 5 janvier 2022 (Carte T)

Je pense qu'un tel projet va défigurer la vue de sites naturels normands et engendrer des nuisances sur la faune marine et par ricochet sur l'activité de nos pêcheurs. Alors qu'il suffirait de ne pas fermer Fessenheim, en effet notre puissance nucléaire si bien que l'on veuille la garder et l'améliorer pourra aussi bien remplir le contrat

Jean-Louis Letheux - 5 janvier 2022 (Carte T)

Je suis très favorable à cette politique de diversification des moyens de production électrique, en particulier, à cette nouvelle initiative/projet de construction d'éoliennes en mer

Alain Gauffre - 5 janvier 2022 (Carte T)

Les éoliennes sont une pollution visuelle de plus sur nos côtes. De plus elles vont sacrifier les zones de pêche dont le stock ne cesse de baisser. Elles sont dangereuses pour les oiseaux. Les travaux nécessaires sont très polluants. Que de tonnes de béton! Des monstres avec des pales en fibre de carbone dont on ne sera quoi faire ultérieurement. Tout cela pour une énergie intermittente.

Philippe Legrand - 5 janvier 2022 (Carte T)

je suis contre cela va détourner les voies migratrices des poissons et des oiseaux, toujours des contraintes nous mettons des barrières naturelles insurmontables, les oiseaux migrateurs sont obligés de dévier leurs routes. Arrêtons la modernité. Je ne serai jamais pour. Je ne suis pas un écologiste.

Matthieu Paul - 5 janvier 2022 (Carte T)

Je suis contre les éoliennes car elles dénaturent le paysage avec ces grands mâts.

Jean-Louis Cahagne - 5 janvier 2022 (Carte T)

Je suis tout à fait favorable à ce projet. Nous n'avons que trop attendu

Marie-Claude Yves - 5 janvier 2022 (Carte T)

NON AUX EOLIENNES

Jean-Pierre Tessier - 5 janvier 2022 (Carte T)

Je suis pour ce projet en respectant la garantie de travail pour la pêche. Et protection des sites.

Dominique GOSSET - 6 janvier 2022 (En ligne)

Pour un pays comme la France, l'éolien, qu'il soit sur terre ou offshore, ne contribue absolument pas à l'amélioration du bilan carbone, au contraire. Sa mise en place en force ne correspond donc à aucun besoin et ne résulte que de pressions purement financières, au mépris du consommateur.
Ce moyen produit un courant imprévisible, qui à haut niveau fait peser des menaces graves sur la sécurité d'approvisionnement (black-out). A défaut, il doit s'appuyer sur une production par le gaz (ce plus de moitié du temps au vu des rendements prévisibles), tel qu'il figure dans la SNBC, et donc contribue significativement à dégrader notre bilan carbone. A minima le phasage de la construction et le coût de ce moyen de back-up doivent figurer dans le descriptif réel du projet, incluant les importations de gaz sur sa durée de vie. Côté durée de vie, des garanties réglementaires et financières doivent absolument être prises pour un démantèlement total (socles y compris) en fin de vie. Egalement, il n'est pas admissible que le coût du raccordement au continent soit supporté par la collectivité. Par ailleurs, il n'est pas acceptable que ces productions disposent par principe de coûts de rachats garantis très supérieurs à celui de la production de base de EdF : tous les moyens décarbonés doivent être logés à même enseigne, et la référence du marché doit être le moins coûtant. On notera aussi les risques majeurs que ces installations font courir à la faune avicole et les perturbations des activités de pêche.
En définitive, ce projet ne doit pas voir le jour.

Jean-Claude MERCIER - 6 janvier 2022 (En ligne)

Si l'on suit la politique actuelle gouvernementale, Il y aurait de plus en plus d'éoliennes, donc de plus en plus de non pilotables ...
 Il faudra alors  stocker  plus souvent de l'énergie électrique produite par l'éolien, or le rendement de stockage - restitution de l'électricité ne dépasse pas 50% , et nécessiterait  des batteries d'accumulateurs avec du lithium,  Lithium qu'il faudra extraire, purifier ..   
  En résumé    Technologie non pilotable ,  un facteur de charge de 37 %  + un rendement de restitution de 50   % + maintenance délicate     + avec    nécessité d'utiliser des énergies fossiles à tous les niveaux fabrication pâles/ extraction sable/ fabrication béton / extraction minerais Li / purification / transports donc  pollutions  importées à fort pourcentage  ( on est déjà à 70 % )
   
  Mme la Ministre, c'était quoi déjà le but de ce projet  ?
à part
- donner du grain à moudre à un secteur avide d'argent public  bien frais ..,  dont les consommateurs sont  captifs,
et encore plus captifs à partir de cette année 2022
- en supprimant les installations de Gaz Naturel dans les habitations,
et
- bientôt les véhicules thermiques pour imposer les véhicules électriques  ...    
 je ne vois pas !
                   je ne vois pas !

Basile DAURIOS - 7 janvier 2022 (En ligne)

Je soutiens le projet éolien en Mer au large de la Normandie. Il est primordiale d'atteindre la neutralité carbone à travers les multitudes de technologies qui s'offrent à nous. Les différents rapports (RTE, GIEC...) montrent qu'un avenir vivable n'est pas envisageable sans éolien. L'éolien en mer est d'autant plus facile à soutenir puisque ce sont des projets de grande ampleur qui s'avèrent économiquement très intéressants. Un autre argument est celui paysager. Les parcs en mer regroupent de nombreuses éoliennes sur des zones relativement peu étendues, contrairement à l'éolien terrestre qui vient prendre la place là où il peut, beaucou plus contraint. Ce projet devrait être soutenu par quelconque personne sensée. Les études d'impacts qui seront menées pour réduire ses impacts sont suffisamment approfondies pour supposer que ceux-ci seront bien moins néfastes que les impacts dus au réchauffement/dérèglement climatique global.

Anonyme - 7 janvier 2022 (Carte T)

La rentabilité de l'éolienne est médiocre. Pour cette raison il en faut un nombre "incalculable". Cette forêt d'éoliennes va vandaliser le paysage marin, perturber l'écosystème, les passages d'oiseaux, ruiner la pêche locale. Cette construction de l'opinion est une comédie dont vous n'avez strictement rien à faire. Ce projet est une honte! une erreur technologique et environnementale totale, mis à part bien sûr, la bande de zozo qui vont s'en mettre plein les poches, même s'il faut tout casser.

Auguste Herry - 7 janvier 2022 (Carte T)

Je suis CONTRE!

Pierre Chabot - 7 janvier 2022 (Carte T)

Projet inutile et coûteurs, une hérésie écologique et financière. Farouchement contre

Claudine Laurent - 7 janvier 2022 (Carte T)

Non pas de parc éolien dans la manche et où se ferait le raccordement terrestre. Si c'est comme Flamanville!

Sylvie Mercadé - 7 janvier 2022 (Carte T)

Je suis contre ce projet d'éoliennes :
dangereuses pour les oiseaux
destruction d'une partie de la faune et flore marine
faible rendement
inesthétique
réduction de la zone de pêche durable

Yves Bellendive - 7 janvier 2022 (Carte T)

NON

Fabienne Miart - 7 janvier 2022 (Carte T)

Quelle honte d'envisager une telle chose! J'espère que cela ne verra jamais le jour

Marie Marceline Régnier - 7 janvier 2022 (Carte T)

NON! Opposée au projet. Je croix que nos océans sont assez malmenés sans déranger davantage les fonds marins et "les poissons" et autres "vivants" sous marins

Anonyme - 7 janvier 2022 (Carte T)

A quoi sert ce projet puisque cela va déranger les pêcheurs ? On construit et ailleurs on enlève ? A cause des nuisances ou du bruit! Quelle triste France avec sa désorganisation! Les techniciens ne sont pas les utilisateurs!

Marc Hébert - 7 janvier 2022 (Carte T)

Si la protection de l'environnement est l'objectif principal, je suis tout à fait favorable à ce projet, sans restrictions. Pour valoir ce que de droit

Nadine Herry Vigneron - 7 janvier 2022 (Carte T)

Je suis CONTRE cette implantation!

Laurence FREEMAN - 10 janvier 2022 (En ligne)

Massacre écologique de côtes qui devraient être sacralisees. Ces sites sont historiques et donc très touristiques.
Destruction de la pêche,  importante à l'économie locale, destruction des fonds marins donc biodiversitee.
Normands, Normandes, ne vous laissez pas pièger par ces requins dont les intérêt sont purement financiers et n'ont rien de écologiques!

Alain Raynaud - 10 janvier 2022 (Carte T)

Les parcs éoliens en mer ne me dérange pas à la condition de ne pas les voir depuis la côte. Ce qui ne va pas être le cas pour celui de Courseulles situé à seulement 10km de la côte. Nous voyons très bien les deux cheminées de la centrale du Havre hauteur 240m et distance 40km depuis Langrune. Alors les parc éoliens... bonjour les dégâts sur le paysage.

Grégoire Salamin - 10 janvier 2022 (Carte T)

J'encourage ce projet d'éoliennes en mer ! Je préfère qu'elles soient en mer plutôt que sur le littoral.

Jacques Gueydan - 10 janvier 2022 (Carte T)

◦ Influence du parc éolien pour
◦ La circulation maritime
◦ La pêche
◦ Régulation entre les diverses sources de production
◦ Influences sur le monde du vivant
◦ Adresses précises des réunions

François Leperlier - 10 janvier 2022 (Carte T)

Aucune rentabilité. Electricité trop chère. Défigure les paysages. Rien ne vaut que le nucléaire qui donne et donnera l'indépendance énergétique à la France.

Anonyme - 10 janvier 2022 (Carte T)

Contre le projet : ne pas dénaturer le Centre Manche. La nuisance pour le monde marin et humain va à l'encontre de l'écologie.

Alain Lorillu - 10 janvier 2022 (Carte T)

Complètement favorable.

Jean-Pierre Caubriere - 10 janvier 2022 (Carte T)

Je suis contre les éoliennes en mer au large de la Normandie au sein de la zone centre manche

Anonyme - 10 janvier 2022 (Carte T)

Ok pour le projet.

Anonyme - 10 janvier 2022 (Carte T)

Complètement contre. Défigure la côte sans compter sur l'impact sur la population des poissons ?

Sylvain Goguet - 10 janvier 2022 (Carte T)

Je suis contre ce projet qui défigure notre littoral.

Alain Mathurin - 10 janvier 2022 (Carte T)

◦ Avant de réaliser une 2ème tranche il serait pertinent de mettre en opération la 1ère
◦ Sur l'idée d'augmenter la production d'énergie durable rien contre aussi longtemps que le pay back "CO²" est garanti ce qui reste à prouver.

Anonyme - 10 janvier 2022 (Carte T)

Quelle horreur, alors que le rendement est nul, vous détruisez la nature pour faire du fric et c'est même pas fabriqué en France. Vous êtes des prédateurs dangereux. Montrez-vous qui vous êtes.

Lucien Brisset - 10 janvier 2022 (Carte T)

Nos sociétés ont un constant besoin d'électricité fournie régulièrement, d'un débit sans à coup, sans dépendre de l'humeur du vent. Oui au NUCLEAIRE. NON à l'EOLIEN qui pourrit les fonds marins et la beauté des horizons.

Gerard Le Nouvel - 10 janvier 2022 (Carte T)

OK pour la nouvelle énergie non polluante MERCI

Dominique Bardet - 11 janvier 2022 (Carte T)

Pourquoi une soi disant concertation alors que le projet est déjà acté. C'est ce moquer du monde. Vous ne tenez pas compte de l'opinion des gens comme d'habitude.

Lucien Damm - 11 janvier 2022 (Carte T)

Bon pour accord pour un parc éolien au sein de la zone "Centre manche"

Frédérique Clavel - 11 janvier 2022 (Carte T)

Je regrette que ces projets pensés alors que nous recherchions la croissance à tous prix n'aient pas été écartés. Notre priorité est aussi celles de nos mers indispensables à la survie de notre espèce

Nycroipa Padupe - 13 janvier 2022 (Carte T)

Tout cela ne sert à rien car comme toujours, c'est le préfet qui décidera (donc le petit Macron) sans tenir compte de l'avis de la population. C'est de la foutaise…

Roger Berloguin - 13 janvier 2022 (Carte T)

NON aux éoliennes

Michel Thomain - 13 janvier 2022 (Carte T)

Un scandale !!! Mettez les en Bretagne ils n'ont jamais voulu de centrales nucléaires

Patrick Renard - 13 janvier 2022 (Carte T)

Pourquoi une concertation alors que les travaux ont commencé et que les décisions sont déjà prises.

Michel Legrand - 13 janvier 2022 (Carte T)

Je suis pour l'implantation des éoliennes en mer.

"philippart.a" - 13 janvier 2022 (Carte T)

Ce parc éolien au large de Beaufleur est un pur scandale qui va défigurer la côté. Scandale patrimonial et menace pour les pêcheurs ! Scandale écolique (…de béton) et scandale économique (coût astronomique)

Francis Lameele - 13 janvier 2022 (Carte T)

Tout le monde n'a pas internet pour s'inscrire aux réunions ! On se bat pour les eaux anglais et on met les Français dehors dans leurs eaux. Dans la légende de votre carte vous parlez de tout sauf de la pêche. On veut nous faire croire que la pêche pourra y être pratiquée C'EST FAUX.
Patron Pêcheur Animateur retraité
20 ans au comité régional BM

Alain Burato - 13 janvier 2022 (Carte T)

Ne pensez vous pas qu'il faut arrêter de "bétonner" la planète et par ailleurs je pense que si les éoliennes sont flottantes il y aurait moins de nuisance acoustique répercutée sur la faune aquatique ? Seule la race humaine est en expansion et les autres races animales en survie. Vous ne parlez pas d'écologie dans votre projet. (l'entête est intitulé "ministère de la transition écologique)

Jacques Oyer - 13 janvier 2022 (Carte T)

Je suis contre ce projet pour les raisons suivantes :
◦ Energie renouvelable mais non écologique : matériaux non écologiques, recyclage, durée de vie !
◦Coût de l'investissement / rendement énergétique
◦Réduction des zones de pêche pénalisant l'activité du bassin de nos côtes normandes, déjà impactée par les conséquences du BREXIT !
◦Allez-vous tenir enfin compte des avis opposés ?

Eric Burgund - 13 janvier 2022 (Carte T)

Nous sommes contre les éoliennes

Jean-Jacques Fremeau - 14 janvier 2022 (Carte T)

Projet absurde qui n'a d'écologique que la vitrine. On "industrialise" une surface naturelle de plus qui n'en a pas besoin. Pour une installation qui ne produit de l'électricité que de temps à autre, au prix fort, l'utilisation démesurée de ressources naturelles (métaux, etc...). Mais de toute manière c'est déjà décidé j'imagine.

Bruno Vally - 14 janvier 2022 (Carte T)

Bonjour. Nous vous demandons d'éloigner les éoliennes le plus au large possible et d'imposer aux exploitants le recyclage des pales et des installations en fin de vie des éoliennes. Il faut aussi indemniser les pêcheurs. Nous vous remercions de votre compréhension.

Philippe Jollivet - 14 janvier 2022 (Carte T)

Madame, Monsieur, et vous trouvez que les océans et la manche n'est pas assez polluée ? Quel cauchemar ces éoliennes. PS : je ne vous parle pas des tonnes de béton! Salut la pollution!

Ulrich Bintein - 14 janvier 2022 (Carte T)

Ce projet est simplement une honte!! Aucun respect pour ce site historique!! En plein axe migratoire!! Très moche!! Dénature notre littoral!! La mort de nos marins pêcheurs!! Empêche le classement des plags à l'UNESCO! Allez les mettre autour de Paris et laissez nous vivre en paix!!!!

Christiane Marie - 14 janvier 2022 (Carte T)

Je suis contre les éoliennes en mer. D'abord parce que nous avons toute la côte avec un passé historique et d'autre part à cause des pêcheurs. Pensez plutôt aux panneaux photovoltaïques. Comme les pays d'Europe centrale qui n'ont pas de bord de mer (ex : République Tchèque)

Alain Poisson - 17 janvier 2022 (Carte T)

Totalement opposé à ce parc éolien, qui, on le voit, aujourd'hui ne comblera pas notre déficit en électricité. Et que dire de la pollution visuelle et des dégâts causés à la biodiversité marine. Biodiversité soi disant défendue par les "écolobobos" que l'on flatte en haute sphère, dans le sens du poil. Non merci

David Caubrière - 17 janvier 2022 (Carte T)

Non au parc éolien en mer au large de la Normandie

Wilfried Tremble - 17 janvier 2022 (Carte T)

Bonjour, la Normandie paie assez cher la fourniture en énergie "verte" avec la construction d'un EPR qui n'en finit pas. Je suis contre ce projet d'éolienne dans la Manche en lieu et place des "Calvados"!!! Pourquoi ne pas les construire en Méditerranée au large de Nice ou de Cannes ? On en veut pas! Merci

Geneviève Roche - 17 janvier 2022 (Carte T)

Je pense que l'impact écologique est nul car pour les fabriquer les éoliennes on utilise de l'énergie après il faut les transporter puis le vent n'est pas toujours présent donc Non à la défiguration du paysage

Sandauval - 17 janvier 2022 (Carte T)

Absolument contre ce projet qui défigure nos côtes et ne garantit aucune réelle amélioration de notre indépendance énergétique ni aucune sécurité . Quand à l'avenir de ces tonnes de béton utilisés en mer. Quid fournitures ?

Jérôme Ecalle - 18 janvier 2022 (Carte T)

Je suis totalement hostile à ce projet :
L'éolien est une source d'énergie non fiable, irrégulière qui n'est en aucun cas capable d'assurer une fourniture d'électricité sure et sécurisée durablement
L'économie de l'éolien est de plus pour le moins discutable : quid en particulier des coûts de remise en état des lieux, actuellement non pris en compte
L'impact économique de ce projet sur la pêche normande, déjà fragilisée par le brexit, est catastrophique
L'impact esthétique et mémoriel de ces immenses éoliennes sur le lieu de mémoire que sont les plages du Débarquement est INADMISSIBLE. Avec en outre un impact négatif sur le tourisme
Il s'agit une fois de plus d'une de ces lubies écolo-bien-pensantes chères aux écologistes et autres gauchistes, malheureusement de plus en plus reprises par les pouvoirs publics au nom de la "bienpensance"!

Daniel Letirand - 19 janvier 2022 (Carte T)

Ce projet pharaonique flatte l'orgueil de ses initiateurs voire de ses réalisateurs. Ce n'est pas la réponse idéale écologique attendue aux besoins en électricité hélas croissants. Les fonds et courants marins, les activités humaines : navigation, pêche, tourisme, n'en seront que plus en danger. NON à ce projet!

Anonyme - 19 janvier 2022 (Carte T)

Ayant un fils et un petit-fils pêcheurs, je suis inquiète, le métier étant déjà difficile, que vont-ils pouvoir faire, il faut vivre avec la famille

Philippe Ethuin - 19 janvier 2022 (Carte T)

Très favorable à ce projet, en effet il nous faudra de plus en plus d'électricité propre. Que les anti éolien se renseignent mieux ceux là même qui critiquent le nucléaire. Les marins pêcheurs dont je respecte totalement le dur labeur, prennent en compte que ces parcs ne sont pas une calamité mais une grande chance, ces pylônes représenteront de nombreux sites pour protéger, nourrir et développer les cheptels et la biodiversité.

Jean-Paul Leseigneur - 19 janvier 2022 (Carte T)

Je suis d'accord pour les éoliennes en mer c'est très bien pour la planète et pour les futures générations

Jean-Paul Leloutre - 19 janvier 2022 (Carte T)

Pour, favorable, Go!

Christian Balleydier - 20 janvier 2022 (Carte T)

Absolument contre ce projet qui va défigurer le paysage maritime, créer des nuisances à la faune et la flore aquatiques, et ne sera pas rentable compte tenu des investissements et travaux nécessaires (sans compter l'entretien), contraintes avec le fort trafic maritime

Anonyme - 21 janvier 2022 (Carte T)

Je n'ai aucune compétence technique pour juger de l'opportunité de ce système. Je j'ai qu'un seul souhait, que les techniciens et décideurs soient suffisamment "éclairés" pour avoir mesuré toutes les conséquences, autant positives que négatives de l'ampleur du projet. Coût, efficacité réel, fin de vie du matériel, etc.

Labrune - 24 janvier 2022 (Carte T)

Avez-vous pensé à l'impact sur la faune marine avec les ondes, vibrations et toutes autres gênes occasionnées ? Il a déjà été prouvé que les éoliennes terrestres perturbent cet équilibre. Quand allons nous trouver un équilibre parfait dans le respect de chaque être vivant ?!

Milard - 24 janvier 2022 (Carte T)

Il est inenvisageable que ces éoliennes en mer puissent être construites au large de Barfleur; énorme préjudice fait aux marins pêcheurs, à la faune sous-marine, aux oiseaux de mer et… Dénaturation du paysage. Projet à éliminer

Romain Furet - 24 janvier 2022 (Carte T)

préjudice esthétique avec disparition des paysages naturels, préjudice sur les écosystèmes marins et pour la pêche, pour un pourcentage de fabrication infime/aux besoins nationaux. Pour ces raisons : STOP à l'éolien! Investissez dans du nucléaire de dernière génération!

Gilles Leseigneur - 24 janvier 2022 (Carte T)

Je suis contre ce projet d'implantation de parc éolien pour différentes raisons : diminution des zones de pêche, dangerosité vis-à-vis du trafic maritime, détérioration du paysage côtier, annonce d'une nouvelle politique réaxée sur le nucléaire. Solution souhaitable

Jean-Jacques Cohen - 24 janvier 2022 (Carte T)

Je suis pour les énergies renouvelables vertes et permettant l'autonomie énergétique de la France

Yveline Heutte - 25 janvier 2022 (Carte T)

Non favorable au projet car :
- Abîme les fonds marins
- Dangereux pour les oiseaux
- Inesthétique, même en haute mer
En revanche, il serait plus judicieux de favoriser l'installation des panneaux photovoltaïques sur les toits des particuliers et défiscaliser leur installation pour tous.

Jacqueline Gojard - 25 janvier 2022 (Carte T)

A priori oui

Jean Hoyet - 25 janvier 2022 (Carte T)

En 2020, la répartition des coûts sur la facture moyenne d'un Français était de :
fourniture d'énergie : 35%, acheminement : 32%, fiscalité : 33%. Je trouve anormal que l'acheminement coûte presque autant que la fourniture d'énergie. Je pense que cela vient en partie d'une mauvaise répartition des centres de production. La Région Normandie contribue aujourd'hui largement (en particulier avec le nucléaire) et il serait temps de procéder à un rééquilibrage avec la Région Bretagne en particulier.

Laurence Freeman - 27 janvier 2022 (Carte T)

Nos côtes sont notre patrimoine historique et devraient être sanctuarisées non massacrées ! L'éolien en mer relève plus de l'escrocs-logie que de l'écologie. Brave mort le projet du Touquet a été annulé. Mme Macron ne voulait pas de ces mortuosités à sa fenêtre ? Nous non plus !

Christian Vardon - 27 janvier 2022 (Carte T)

Je suis contre les éoliennes avec la crainte d'abîmer nos côtes Normandes auxquelles je suis attaché depuis plus de 70 ans.

Jean Lasnon - 28 janvier 2022 (Carte T)

Je suis pour les énergies renouvelables car le nucléaire me fait peur.

Annie Beldame - 28 janvier 2022 (Carte T)

Laissez les poissons tranquilles
Non à l'éolien

Anonyme - 28 janvier 2022 (Carte T)

Accord pour les éoliennes en mer

Hubert PATRIX - 31 janvier 2022 (En ligne)

bonjour
vous devriez avoir honte de toute la pollution visuel et écologique .
Je n'ai jamais vue éolienne écologique cela existe pas ,cela s'appelle du foutage de gueule.
bonsoir

Hervé Malbert - 31 janvier 2022 (Carte T)

Ce projet est un scandale financier, écologique et il est dangereux et hideux. C'est une énorme escroquerie qui ne répond en rien au problème de base ! Comme toujours la solution est mauvaise parce que la question est mauvaise.

Monique Dizay - 31 janvier 2022 (Carte T)

A mon avis, installer des éoliennes dans la mer va altérer le paysage.
Je pense que les éoliennes sont nocif pour la faune maritime et la vie aquatique notamment leur construction qui va déranger cette faune marine. Alors je suis contre l'installation d'un parc éolien en mer.

Claude Guignar-Gusic - 31 janvier 2022 (Carte T)

Je ne suis pas favorable à ce projet. Ce sont de lourdes constructions avec des matériaux peu recyclables en fin de vie (20-30 ans ?) donc polluants.

Renée Pons - 1 février 2022 (Carte T)

Je suis contre les éoliennes. Assez de défigurer la nature, assez à la pollution de la mer et des sols. Respectez le Cotentin !

Anonyme - 1 février 2022 (Carte T)

Nous envahir avec des éoliennes nous les petits villages on coupe les lampadaires la nuit dans les villes tout est allument magasins compris et on participe au frais sans compter les retraites EDF qui ont tout électrique pour quelques centimes. J'en ai dans ma famille.

Anonyme - 2 février 2022 (Carte T)

Je suis contre le projet éoliennes en Mer au large de la Normandie. Merci.

Bernard Besson - 2 février 2022 (Carte T)

Je suis tout à fait d'accord avec ce projet.

Régis Leleu - 14 février 2022 (En ligne)

A l’heure de l’éolien !
Une chance s’offre à nous, pendant que les uns veulent récolter la puissance du vent, afin d’assouvir les bénéficiaires de cette manne tomber de dame nature. Le vent souffle en mer de façon plus ou moins régulière, et plus ou moins constante, il faut cependant se rendre à l’évidence, de cette force offerte par les aléas climatiques.
Bien sûr des sacrifices seront faits de par la surface exploitée qui pour moi devient, une référence, une manne, un lieu sûr, un sanctuaire….
Là ou les pécheurs s’insurgent, car on les prive d’un haut lieu de pêche. Pour moi, cet endroit doit pouvoir devenir une sorte de réserve, voir une nurserie avec s’il le faut des aménagements, afin de développer la vie de l’océan à cet endroit précis. Cela demande réflexion, et de faire des essais, afin de recueillir le résultat escompté.
(Une réserve de crustacés, tourteaux, araignées, homards, mais aussi crevettes, langoustines etc …
Pourquoi ne pas aménager le site des éoliennes, une surface de 220 à 250 km² avec des équipements pouvant héberger des reproductions, ou des élevages, comme des moules, des crustacés, des coquilles st jaques, mais aussi des poissons. Mettre en place des frayères, avec des casiers, ou des emplacements flottants.
On pourrait également créer des fonds rocheux profonds de 8 à 20 mètres, les bars viendraient chercher leur nourriture tout au long de la saison : sardine, lançon, maquereau, tacaud, crabe et autres habitants des lieux. Ils trouveraient aussi dans ces roches immergées un repli confortable, quel que soit l'état de la mer.
Et puis une pêche autorisable a 100m des éoliennes, pourraient redonner de l’optimiste à nos pêcheurs.
Selon la saison et les régions, les proies se situent entre deux eaux ou en profondeur. Il y a les poissons de fond plutôt à l'approche de l'automne, tels que les tacauds et merlans (au passage d'excellents vifs). Les autres bancs de poissons pélagiques ont tendance à remonter lorsqu'ils sont chassés par les bars, c'est le cas des sardines, lançons ou encore maquereaux etc ….
En faisant un minimum d’effort, je reste confiant dans le développement de ma proposition qui devrait réconcilier les eoliennistes et les pécheurs.
Je reste à votre disposition pour vous apporter, ma vision de vouloir concilier les uns et les autres qui devraient devenir complémentaire. Un peu d’effort des autorités pour au moins faire un essai !!!
Eidge 54 aquariophile et accosoldahors en amazonie !!!!

 

Hubert Sanson - 21 février 2022 (En ligne)

Bonjour, notre domicile est situé sur l axe coloré en vert de l atterage 1-Golf, sur la commune de Fontenay sur Mer. La situation de ce fuseau 1 nous laisse totalement perplexe puisque il traverse une aire de vie et naturelle conséquente, à savoir une zone humide du parc des marais du Cotentin et du Bessin, accueillant de nombreuses espèces et variétés. Par ailleurs cet espace agricole accueille des bovins. Au niveau humain, sur le tronçon concerné sur notre commune par ce fuseau, il traverse et longe 48 habitations, 2 fermes laitières et un golf/espace de loisirs. En raison de ces motivations, en tant que riverain et élu de la commune de Fontenay sur Mer, nous renouvelons notre incompréhension de la situation de ce projet et nous y opposons.

Patrick Lebehot - 3 février 2022 (Carte T)

Je suis contre le projet en soutien au marin pêcheur et cela ne résoudra pas le problème du manque d'électricité.

Maryse Trohel - 4 février 2022 (Carte T)

Contre les éoliennes au large de Barfleur. Nous avons déjà une centrale nucléaire l'EPR.

Karine Yvon - 7 février 2022 (Carte T)

Je suis d'accord à la condition que ces éoliennes soient réellement utiles. Car il y a des parcs éoliens où plusieurs éoliennes sont à l'arrêt volontairement. Je veux juste être sûre que si on abîme la nature c'est pour un réel besoin en énergie propre pour nos concitoyens.

Gérard Viel - 7 février 2022 (Carte T)

Préférable au développement du nucléaire !!

Hugues Sciboz - 7 février 2022 (Carte T)

Rendement faible 25 à 30%. Coût exorbitant
Travaux réalisés par des entreprises étrangères
Aucun composant français dans la fabrique des éoliennes (chinois et allemands). A proscrire fermement

Parent Mane - 7 février 2022 (Carte T)

Vu la rentabilité, 20% pour une éolienne, il serait grand temps de passer à une autre énergie. Eolienne rentable que 15 ans après ses installations tombent en panne au bout de 15 ans --> 4 à 5 milliards à la poubelle

Daniel Bouchard - 7 février 2022 (Carte T)

Je suis entièrement pour ce projet à l'Est du Cotentin particulièrement moins dangereux que ceux qui sont au Sud et à l'Ouest (La Hague, Flamanville). Oui à l'éolien et au solaire. Non au nucléaire.

Anonyme - 7 février 2022 (Carte T)

NON AUX EOLIENNES

Quentin Renet - 8 février 2022 (Carte T)

Pourquoi un deuxième parc ? Et les pêcheurs et les fonds marins il n'y pense pas ?

Joseph Costard - 10 février 2022 (Carte T)

Favorable au mixte énergétique

Guy Bedague - 10 février 2022 (Carte T)

Je suis pour la création de parcs d'éoliennes en mer (comme je le sais pour les éoliennes terrestres, à conditions qu'elles ne soient pas une source de nuisances pour les riverains). Les énergies fossiles polluantes seront bientôt épuisées, il faut donc prévoir leur remplacement. Heureusement le nucléaire semble rentrer aussi en grâce

Bastien Besson - 11 février 2022 (Carte T)

Je suis entièrement en phase avec ce projet, et souhaite apporter mon soutien le plus complet. En vous remerciant pour les documents et cette enquête publique.

Anthony Besson - 11 février 2022 (Carte T)

Je suis d'accord, c'est un excellent projet.

Mona Durieu - 11 février 2022 (Carte T)

Je ne suis pas d'accord. Gardons nos centrales nucléaires car les éoliennes ne font qu'aider en cas de manque d'électricité et ne gâchons pas la beauté de nos côtes. Merci

Anonyme - 11 février 2022 (Carte T)

ARRÊTEZ VOS CONNERIES ! VOUS DETRUISEZ TOUT !

André Rozec - 14 février 2022 (Carte T)

Réunion publique de Quettehou du 4/2/22 intervenante 1er volet technique difficile à suivre pourtant en fait à la réflexion l'animateur du débat doit être le chef de projet (Mr Levallois) pour faire ressortir les avis de toute nature. Volet sociologique réaliste importé par l'examen du rapport sur le site web. Etonnant que les entretiens n'aient pas mis en évidence le déficit d'emplois industriels du Val de Saire induisant à l'exil des actifs vers Cherbourg - La Hague ou ailleurs. Comme retraité, le statut quo me convient bien.

Bernard Perrée - 14 février 2022 (Carte T)

Dégradation des fonds marins de la faune et de la flore. Merci les écolos.

Anonyme - 14 février 2022 (Carte T)

Je suis opposé à la construction d'un parc éolien en mer au large de la normandie (zone Centre Manche) (destruction de la faune marine, nuisance pour les pêcheurs) et sur terre.

Claude Gatignol - 15 février 2022 (Carte T)

Après examens et analyses multiples du projet la réponse claire et ferme est : NON aux éoliennes en Cotentin à terre et en mer. Inutiles, coûteuses, scandaleuses = massacres de territoires authentiques, historiques et agréables à vivre. "Collectif Cotentin sans Eolien"

Dominique Cantais - 15 février 2022 (Carte T)

Je suis pour à deux cent pour cent ! (sauf dans mon jardin…). J'ai visité le Danemark en 2009, j'ai été impréssioné par leurs installations, terre et mer, très en avance sur la France.

Pêcheurs en Colère du Val de Saire - 16 février 2022 (Carte T)

NON aux éoliennes en mer. Massacre de notre vie maritime. Pour un COTENTIN LIBRE SANS EOLIEN POLLUANT.

Emile Marie - 17 février 2022 (Carte T)

Je suis contre les éoliennes car je pense que vous avez la mémoire courte. En 1944 il y a eu combien de morts pour venir délivrer la France, ils sont arrivés par la mer un peu de respect !!!

Michel Cenard - 18 février 2022 (Carte T)

Et que souffle le vent…

Pascal Charoulet-Bessin - 18 février 2022 (Carte T)

1) Eolien = impasse (Cf Danemark).
2) Projet bien trop coûteux par rapport à la production espérée.
3) Destruction de zones maritimes
4) Aberration économique !! Le KWh est hors de prix !
5) Ecologiquement, il est faux d'affirmer que l'électricité éolienne est dépolluée, non "carbonnée" : c'est le contraire ! Donc --> Je suis totalement opposé à ce projet (comme à tout projet équivalent).

Anonyme - 21 février 2022 (Carte T)

Je suis résolument contre ce projet d'éoliennes en mer. Nous savons maintenant que ces énergies ne sont pas du tout écologique et que, de plus, elles défigurent nos côtes et nos territoires. Cela est particulièrement gênant pour la France, première destination touristique mondiale. Cela va nous coûter plus cher que cela peut nous rapporter.

Henri Dafeur - 21 février 2022 (Carte T)

Je suis pour la transition énergétique donc pour les éoliennes en mer et pour les énergies renouvelables.

Anonyme - 21 février 2022 (Carte T)

L'éolien couplé aux centrales gaz qui comblent l'intermittence émettent plus de CO2 que le nucléaire. Energie non stockable (sauf installation de batteries polluantes), financée par des subventions étatiques enrichissant principalement des sociétés allemandes. A l'issue de la durée de vie : désinstallation polluante. Mieux vaut investir dans le thorium à sels fondus.

Bruno Marie - 11 février 2022 (Lettre)

Si je vous écris c'est le projet d'éoliennes à Courseulles-sur-Mer. J'ai travaillé avec la spac, culus, RTE, prismian sur l'IFA2 (Interconnexion France-Angleterre Bellengreville-Merville-Franceville) et donc on devait sur le trajet que RTE nous avez dit de passé et prismian pareil en mer, pour il devait enfouir le câble sous-marin à des passages bien strictes pour la nature sous-marine et aux végétaux et quand vous voyez sur le projet d'éoliennes RTE va mettre du gravas avant de mettre les éoliennes franchement vous croyez que la nature et les poissons vont apprécier ça. Combien il y aura de tonnes sachant qu'il y a celui dans le nord, Courseulles et après un autre dans la Manche, si vous appelez ça de l'électricité verte alors posez la question à prismian ou nexans. Le cuivre il vient d'où ? et même à RTE. Je souhaite être tenu des informations des actualités du projet et que va dire RTE.

Jean-Marc Joly - 23 février 2022 (Carte T)

Pour la transition énergétique et parce que nous avons assez de nucléaire, il nous faut ce parc éolien. Autant optimiser le potentiel de la zone déjà concernée par un premier projet qu'investir une nouvelle surface ailleurs.

Nathalie Horvais - 24 février 2022 (Carte T)

Je suis/nous sommes contre ce projet
- Dénature notre littoral
- Faible taux de production / nucléaire
- Pas du tout esthétique
- Réduction de la libre circulation de la flotte maritime
- Risque accrue de collision en cas de "tempête" si bateau à la dérive
- Bouleversement de l'écosystème sous marin
- Et après des années, on en fait quoi ? On les laisse rouiller ? NON au projet.

J.F Delcaire - 25 février 2022 (Carte T)

Un grand BRAVO ! La planète en a besoin, les nuisances limitées, les pêcheurs contre toute attente seront favorables car la faune et la flore en profiteront dans la durée. N'écoutez pas récriminations égoïstes de citoyens mal informés.

Anonyme - 28 février 2022 (Carte T)

Production aléatoire
Non rentable
Catastrophe écologique
- Marine
- Harmonie des matériaux
Mise en œuvre
- Maintenance / recyclage
--> A bannir de toute URGENCE

Anonyme - 28 février 2022 (Carte T)

Contre ce projet tout d'abord pour les oiseaux migrateurs sa sera un fléau. Puis pour la faune aquatique.

collectif "Notre Pays sans éoliennes" - 2 mars 2022 (Carte T)

Pour un "Cotentin sans éolien en mer et à terre"

collectif "Notre Pays sans éoliennes" - 2 mars 2022 (Carte T)

Pour un "Cotentin sans éolien en mer et à terre"

collectif "Notre Pays sans éoliennes" - 2 mars 2022 (Carte T)

Pour un "Cotentin sans éolien en mer et à terre"

Les pêcheurs du COTENTIN - 2 mars 2022 (Carte T)

NON AUX EOLIENNES EN MER
Massacreur de notre lieu de travail

Anne Bricard - 6 mars 2022 (En ligne)

Je suis contre l'installation de multiples projets industriels éoliens dans la manche. Les projets près des côtes défigurent le paysage, illuminent les ciels nocturnes et suppriment tout horizon. Les zones de pêche locales sont supprimées, portant un coup souvent fatal à une économie en difficulté. Dans ce couloirs maritime extrêmement fréquenté cela crée des dangers pour la navigation (en moyenne, un navire entre ou sort de cette mer toutes les trois minutes). Les forages pour les fondations et les lignes électriques provoquent la destruction du biotope local et d'importantes turbidités transmises sur des centaines de km par les courants. Ces machines nuisent à la biodiversité (oiseaux marins et oiseaux migrateurs en particulier mais également les mammifères marins). L'électricité produite est extrêmement chère et consomme des matériaux rares et polluants. La durée de vie est limitée en milieu marin et le recyclage des engins n'est pas assuré. De plus la production étant intermittente, ce sont des centrales thermiques qui les remplacent plus de la moitié du temps, produisant des gaz à effet de serre.

Flichy - 4 mars 2022 (Carte T)

Je suis en total désaccord avec ce projet car :
- il va dénaturer ce site historique des plages du débarquement
- tout le monde est d'accord pour reconnaitre que les éoliennes n'ont rien d'écologique dans leur projet global
- ce projet ne fonctionne que par les subventions de nos impôts et cette électricité n'a rien de rentable.
Pourquoi les politiques n'ont pas écouté l'avis des populations concernées ?

Nathalie Buffet - 7 mars 2022 (Carte T)

Destruction de la faune et de la flore sous-marines et enlaidissement du paysage. Enorme impact négatif sur les pêcheurs

Ghislaine Capouix - 7 mars 2022 (Carte T)

Désolé, mais je pense que d'autres types d'éoliennes existent sans ailerons (vu à la télé). De plus ce type d'éolienne n'est pas recommandé pour la faune aquatique, les oiseaux qui mourront sans oublier le passage des bâteaux j'oubliais… la vue magnifique ? PS : je suivrai les infos sur la journal de la région

Monique Anée - 7 mars 2022 (Carte T)

Solution utopique
beaucoup trop cher
impossible à rentabiliser pour le moment

Henri-Pierre Werner - 7 mars 2022 (Carte T)

Je suis totalement hostile, ainsi que mon épouse, à ce projet qui, comme souvent en matière de parc éolien, va défigurer des paysages magnifiques pour un résultat d'une totale médiocrité (l'éolien est incapable de substituer aux productions énergétiques classiques).

Jean-Marc Joly - 9 mars 2022 (Carte T)

Les parcs d'éoliennes ne représentent pas des risques stratégiques comme les centrales nucléaires.. Il faut les développer au lieu de s'enfoncer dans le nucléaire.

Gérard GRIMBERT - 10 mars 2022 (En ligne)

Peu de nos concitoyens sont opposés au projet avec des arguments qui résistent réellement à un examen approfondi, mais dans les réunions, les opposants ont tendance à monopoliser le temps de parole et peu de place est laissée à ceux qui cherchent vraiment une information objective et non passionnée.

Anne-Marie Brun - 14 mars 2022 (Carte T)

Non au parc éolien en mer
Non au saccage de la mer
Notre belle région va être encore défigurée par ces éoliennes, et que dire de l'impact que ça aura sur la pêche.

Vivianne Leroyer - 21 mars 2022 (Carte T)

On ne doit pas toucher à la mer c'est sacré.

Patrick Turcotte - 11 avril 2022 (Carte T)

Absolument 100% contre
Combien de milliards pour 1% du besoin ? C'est ridicule.

Anonyme - 11 avril 2022 (Carte T)

Je suis tout à fait favorable à l'installation de parcs éoliens car l'autonomie énergétique est indispensable pour le pays.

Laurent Bouveresse - 22 avril 2022 (Carte T)

Je suis favorable au projet.

Isabelle Fontaine - 2 mai 2022 (Carte T)

N'ayant pas internet, j'aimerais recevoir la publicité concernant les éoliennes.

Hans Combee - 2 mai 2022 (Carte T)

Incontournable
J'adhère
Plus d'autonomie d'énergie avec les éoliennes

André Jafet - 4 mai 2022 (Carte T)

Utilise 11 000 tonnes de béton
Fonctionne à 23%
Obsolète au bout de 20 ans
Investissement inutile puisque la commission européenne a placé le nucléaire comme énergie verte. Eolienne = gaspillage d'argent

Philippe Rubio - 4 mai 2022 (Carte T)

Je suis favorable à l'installation de ce parc qui permet de développer le mix énergétique nécessaire en France.

Hélène Burcez - 5 mai 2022 (Carte T)

Je trouve que ces éoliennes n'ont rien de décoratif, de plus elles vont gêner les animaux et plantent qui vivent dans la mer. Il va falloir beaucoup creuser ce qui ne va pas arranger la vie sous-marine. Il y a aussi des risques pour les bateaux et tous les engins dont les amateurs se régalent, chars à voile, catamaran, planche à voile, paddle, kayak... H.Burcez résidente à l'année

Anonyme - 10 mai 2022 (Carte T)

Toute solution alternative au nucléaire est à privilégier.

Pascal Pavard - 11 mai 2022 (Carte T)

Je suis favorable à la mise en service d'éoliennes en mer au large de la Normandie. Il faut profiter de ces investissements mettre en place un dispositif permettant d'augmenter le volume de poissons et crustacés au large de la Normandie.

Mélanie Pietka - 12 mai 2022 (Carte T)

Je suis contre ce projet

Richard BROUZES - 13 mai 2022 (En ligne)

Notre pays a besoin d'énergies même s'il convient de s'interroger sur certaines utilisation et sur les économies à réaliser. Nous avons aussi besoin de décarboner nos sources d'energie et d'acquérir le plus d'indépendance possible dans ces sources. Les énergies renouvelables sont incontestablement la principale voie d'avenir et l'éolien une des sources les plus intéressantes en trouvant les réponses à son intermittance. Mais sans méconnaitre les intérêts de l'éolien en mer avec une source plus régulière je pense qu'il faut privilégier l'éolien terrestre plus proches des lieux de consommation donc générant moins de pertes en lignes et sans doute moins couteux à construire et entretenir. Les principaux arguments des opposants de cette solution à terre du type bruit ou paysage pourraient trouver une réponse par des implantations proches des autoroutes et 4 voies qui ont déjà généré ces nuisances d'ailleurs toutes relatives. Les mettre en mer et de plus en plus loin c'est faire peser sur nos pêcheurs nos refus d'assumer les conséquences de notre confort et sans prendre en compte semble t'il les impacts sur leurs activités par une juste compensation.

Alain COHEN-ADAD - 16 mai 2022 (En ligne)

Je suis favorable à l'installation des éoliennes en mer, et à ce parc en particulier.
Cela permet de développer le mix énergétique de la France. Les parcs d'éoliennes ne nous font pas courir des risques majeurs comparables à ceux des centrales nucléaires. Et leur démontage  sera simple. Aucun démontage de centrale française en cours ( 20 ans pour le chantier le plus ancien ) n'est encore achevé.
Les arguments de type impact négatif sur le paysage me semblent de mauvaise foi. De la côte, on ne verra que des boites d’allumettes sur l'horizon.
C'est en différant les projets alternatifs, et ceux qui économisent l'énergie, que l'on rend le nucléaire incontournable.

Ide Leroy - 16 mai 2022 (En ligne)

Développer l'éolien sous toutes ses formes (en mer et terrestre) est urgente, on a déjà pris trop de retard! Je pense que l'éolien est l'énergie renouvelable la plus efficace et la plus rentable. J'espère donc que nous allons accélérer sa mise place. Ne pas négliger la communication sur l'importance de la sobriété pour compter le moins possible sur le nucléaire que je pense dépassé! Serait t’il possible d'avoir plus de transparence dans le financement des projets, pourquoi ne pas concerner plus encore les citoyens, les collectivités dans la gouvernance et par la suite faire plus de pédagogie pour connaitre sur l'évolution de la production ?.... l'acceptabilité devrait être plus facile !

Cahiers d'acteurs

Comité Régional Conchylicole Normandie Mer du Nord

Reçu le 26 janvier 2022

Normandie Maritime

Reçu le 31 mars 2022

Office français de la biodiversité (OFB)

Reçu le 6 mai 2022

Le Havre Seine Métropole, la commune du Havre, Haropa, CCI Seine Estuaire, Le Havre Seine Développement et l'agence d'urbanisme Le Havre Estuaire de la Seine

Reçu le 13 mai 2022

Comité Régional des Pêches Maritimes de Normandie

Reçu le 13 mai 2022

France Nature Environnement

Reçu le 16 mai 2022

Avis des collectivités territoriales littorales

Avis des collectivités territoriales littorales par application de l'article L121-8-1 du Code de l'environnement